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    Le Voyage en pyjama
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Voyage en pyjama" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Après Les Zozos (1972), que Pascal Thomas a réalisé et écrit avec Roland Duval (qui fut son professeur de français à Montargis et à qui il dédie Le Voyage en pyjama), les deux hommes ont pensé faire un film à sketches : "Nous voulions faire une sorte de catalogue de nos entreprises de séduction depuis l’adolescence, lesquelles étaient, bien sûr, le plus souvent sans suite, et parfois cocasses, étant donné nos bourdes de séducteurs et nos maladresses dans ces moments-là."

    "Nous en avons rédigé plusieurs versions, mais au fil du temps, nous étant rendus compte du manque d’intérêt du public français pour les films à sketches - à l’inverse du public italien -, nous nous sommes orientés vers une comédie qui, selon Paul Léautaud, contient aussi toutes les tragédies, petites ou grandes. Avec la volonté de prendre des acteurs qui, comme Scapin, dès son entrée en scène, incarnait la drôlerie…", se rappelle Pascal Thomas. Le réalisateur ajoute :

    "J’ai tourné d’autres films. J’ai fini par reprendre ce projet avec Nathalie Lafaurie qui m’avait conseillé sur l’ensemble de mes films et avait monté la plupart d’entre eux. Voyage en pyjama est maintenant l’histoire d’un professeur de lettres plutôt fantasque qui, profitant d’un congé sabbatique, décide de faire une promenade dans son passé amoureux, pour revoir celles qui ont bien voulu de lui."

    Pourquoi le pyjama ?

    Pascal Thomas explique pourquoi il a choisi le pyjama : "Comme souvent dans la vie, tout commence par le hasard… Au petit matin, ce professeur est sorti de son lit par sa femme, pour qu’il l’accompagne à l’aéroport. N’ayant pas le temps de s’habiller, il enfile un imperméable sur son pyjama. Au bar de l’aéroport, il s’aperçoit que son épouse s’est envolée avec les clefs de la voiture et de la maison. Une rencontre, faite dans ce bar, va l’entraîner à effectuer une promenade dans cette région qu’il a parcourue dans sa jeunesse pour revoir ses anciennes petites amies. Une façon pour lui de redessiner sa « carte du Tendre »."

    Retrouvailles

    Pascal Thomas a sollicité plusieurs comédiens qu'il connaît bien, comme Barbara Schulz, Hippolyte Girardot, Pierre Arditi et Louis-Do de Lecquesaing : "On marivaude souvent beaucoup dans mes films, mais, en réalité, dans la mesure du possible, je suis un réalisateur fidèle. Barbara Schulz, par exemple, qui joue ici la femme (infidèle) de Victor a commencé avec moi. C’était pour une publicité. On ne s’est plus perdus de vue", raconte le metteur en scène.

    Le choix Alexandre Lafaurie

    Pour Victor, Pascal Thomas voulait quelqu’un de beau, séduisant, élégant et sensible. Acteur non professionnel, Alexandre Lafaurie avait déjà joué des petits rôles dans plusieurs de ses films. Le cinéaste se rappelle : "À chaque fois, il avait été d’une grande justesse, et avait rendu heureux tous ses partenaires. Il a de nouveau fait l’unanimité dans l’équipe. De plus, Alexandre possède quelque chose qui est en train de disparaître dramatiquement au cinéma chez les acteurs : un très beau timbre de voix et un phrasé que tout le monde peut comprendre, même lorsqu’il parle à voix basse."

    La campagne de France

    Pascal Thomas adore la campagne française, pour son calme, sa beauté et ses chemins de traverse. Le réalisateur l'a célébrée et filmée dès ses débuts, ce qui l’a démarqué du cinéma parisien. Il précise : "Presque toutes mes comédies ont été tournées dans le Poitou où je suis né. Comme mes films ont beaucoup circulé à l’étranger, je trouve amusant de penser que ce petit coin de France, si préservé, est désormais connu dans le monde entier. Grâce à Éric Langlois, mon producteur sur ce film, nous sommes allés dans la Sarthe où il vit et travaille."

    "Nous avons été soutenus par la Région des Pays de la Loire. Non seulement la campagne de ce département est, elle aussi, splendide, mais ses habitants sont très accueillants. Ils nous ont permis de filmer, sans retouche, dans leurs maisons meublées avec grand goût."

    Un film qui bouge

    Dans Le Voyage en pyjama, le personnage de Victor prend plusieurs moyens de transports. Pascal Thomas nous en dit plus quant à ce choix narratif : "La richesse d’un film, c’est sa variété, dans toutes ses composantes : dialogues, personnages, lieux où il se déroule, musiques, etc. Dans un scénario, ce qui compte avant tout pour moi, c’est d’éviter la monotonie et de créer des contrastes. J’ai toujours à l’esprit cette phrase : « l’ennui naquit un jour de l’uniformité » ; et puis cet adage : « ne pas s’ennuyer, ne pas ennuyer ». Quand je fais mes distributions, je veille toujours à ce que les comédiens ne se ressemblent pas. Et pas seulement par le visage et le comportement."

    "Je n’aime pas les films dans lesquels le phrasé et les timbres de voix des personnages semblent sortir du même moule, car quand ils sont off, hors cadre, on ne sait plus qui est qui, ni qui parle. Ne pas pouvoir identifier immédiatement quelqu’un qui n’est plus à l’écran est exaspérant. Pour en revenir à Voyage… si Victor n’avait roulé qu’à bicyclette, les spectateurs se seraient peut-être lassés."

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