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    Vivants
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Vivants" et de son tournage !

    La famille

    Après Angèle et Tony et Le dernier coup de marteau, Alix Delaporte s'intéresse à une nouvelle forme de famille : celle qu'on se crée au travail. Elle explique : "En m’inspirant des tous débuts de ma vie professionnelle à l’agence Capa, avec de la distance mais un attachement intact, je raconte l’histoire d’une « troupe » de reporters qui tentent de résister aux bouleversements de leur métier."

    Puiser dans son expérience personnelle

    Avant de devenir réalisatrice, Alix Delaporte a fait ses débuts comme journaliste-caméraman à l’agence Capa. Elle s'est inspirée de cette expérience pour le personnage de Gabrielle : "en démarrant comme stagiaire à l’agence Capa, j’ai plutôt "traversé" ce lieu. J’y suis restée un peu plus d’un an, c’est là que j’ai rencontré les journalistes de 24H et découvert le reportage. C’est là que j’ai appris à filmer et que je suis devenue caméraman."

    En revanche, elle n'est pas partie sur des terrains de guerre et n’a pas vécu ce que les journalistes de Vivants traversent. Elle est devenue caméraman pour diverses émissions, avant de se former à l'écriture de scénario et de se tourner vers la réalisation. "C’est ce que je raconte avec Gabrielle : nos expériences, peu importent les détours, sont presque aussi importantes que le résultat qu’on atteint ou qu’on souhaite atteindre."

    Le grand reportage

    La réalisatrice explique pourquoi elle a voulu mettre en lumière le grand reportage : "Je ne peux pas prendre la parole sur des sujets d’actualité, ça n’est ni dans mes compétences, ni dans ma fonction. En revanche je peux interroger le spectateur sur la nécessité de préserver la fonction du journaliste, à savoir la recherche de la vérité. Et pour l’obtenir, il faut aller sur le terrain et parfois se mettre en danger".

    Elle est allée à la rencontre de beaucoup de journalistes pendant la préparation du film et a fait le constat que cette passion pour la recherche de la vérité était toujours là : "Le métier n’est pas menacé par les journalistes, mais par les financiers qui prennent le pouvoir dans les rédactions et pour qui les reporters de terrain deviennent un luxe inutile."

    L'origine du titre

    Dans le film, il y a une scène d’un reportage filmé à Sarajevo dans laquelle Damien (joué par Vincent Elbaz) suit des jeunes qui traversent une zone de combat pour aller en boîte de nuit. "Pour moi, ça raconte cet élan de vie dans le marasme. Dans les zones de guerre, il y a une résilience incroyable, notamment chez les jeunes, qui pousse à toujours aller vers la vie. Il y a ça aussi chez les journalistes de Vivants, un désir de se débattre et de faire leur travail malgré un climat de plus en plus délétère pour leur profession", explique la réalisatrice.

    À noter que cette séquence est une archive de l’émission 24H à Sarajevo, filmée par Pascal Manoukian.

    Prendre son temps

    Il s'est écoulé dix ans entre Vivants et le précédent long-métrage d'Alix Delaporte, Le dernier coup de marteau. C'est le temps qu'il lui a fallu pour prendre de la distance avec son sujet : "Parler de la fin d’une émission de grands reportages, c’est parler des changements d’une époque... Pour les comprendre, j’ai besoin de prendre de la distance, de m’extraire le plus possible. Qui plus est, ce film est inspiré de ma première vie professionnelle, et je devais aussi trouver la bonne distance entre mon expérience personnelle et une histoire qui parlerait à tout le monde, quelle que soit sa profession..."

    Cette prise de recul a aussi coïncidé avec un changement de producteur pour se rapprocher d'Alain Attal et de Trésor Films : "Une envie de changement pour un film que j’envisageais différemment des autres, avec plus d’acteurs, plus de dialogues aussi... "

    Le générique

    Le générique d’ouverture du film est une succession de photos de reporters sur le terrain où se mêlent de vraies photos et des montages. Pour la réalisatrice, il était important d'inscrire ses personnages dans une réalité : "Sur certaines de ces photos, et notamment celles prise à Gaza, nous avons remplacé les visages de l’époque par ceux de nos comédiens plus jeunes. Elles viennent de la collection de Laurent Langlois, ingénieur du son chez Capa. Toutes ont été faites sur le terrain."

    Stress post-traumatique

    La scène de danse de Vincent sur le Boléro de Ravel évoque le stress post-traumatique dont souffrent certains reporters de guerre. Un trouble traité depuis longtemps chez les soldats, mais moins chez les journalistes, comme l'explique la réalisatrice : "Ce n’est pas facile à représenter dans un film. Un journaliste qui parle de lui et de ses « faits d’armes » n’est pas très crédible. Et le stress post-traumatique est d’autant plus difficile à verbaliser qu’il n’est pas conscient. Le moment d’extériorisation de Vincent lorsqu’il danse sur le Boléro est une façon de faire ressentir ce trouble au spectateur".

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