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    Goodbye Julia
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    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    10 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    Honte aux exploitants!

    Film sortie cette semaine distribué dans cinq salles sur Paris intra-muros!

    Un film rare et très beau. Rare par son origine, un film soudanais qui permet d'avoir une vision de ce pays d'avant la scission jusqu’à celle-ci. Un pays traversé par un racisme nord, sud entre une population arabe au nord, noire africaine au sud. Des conflits religieux r entre musulmans et chrétiens reprenant peu ou prou les mêmes limites. Le pays est un toile de fond et très présent dans ce film, presque son sujet principal.

    Pour le reste une relation donc entre deux femmes une musulmane deux nord, une chrétienne du sud relation dont la source est très rapidement évoquée. Une réflexion sur la culpabilité, l'émancipation féminine.

    Un film avec de nombreux angles, sujets de réflexion, c'est superbe.

    A voir avant qu'il ne disparaisse!
    traversay1
    traversay1

    3 173 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2023
    Le cinéma soudanais, revenu à la lumière avec Tu mourras à 20 ans, était présent pour la première fois en sélection officielle cette année à Cannes grâce à Goodbye Julia, le premier long-métrage de Mohamed Kordofani. L'affiche du film, magnifique, représente l'une de ses deux héroïnes, celle qui n'est pas Julia. Tout est sous forme de dualité dans ce film situé à Khartoum, entre 2005 et 2011, l'année où le Soudan du Sud devient indépendant : l'une des femmes est bourgeoise, nordiste et musulmane ; l'autre est prolétaire, sudiste et chrétienne. Si le film retranscrit avec force la situation sociale avant la sécession du sud du pays, il se présente aussi, et peut-être surtout, comme une splendide fresque romanesque, gorgée d'émotion discrète, autour de deux femmes qui n'ont a priori aucune valeur à partager, si ce n'est une forme d'aliénation, dans une société qui fonctionne autour d'une idéologie dominante. Le film explore avec subtilité l'intime d'une relation qui, pour être nourrie en partie de secrets et de contradictions, se développe comme un rempart contre les préjugés et le racisme. Sans mièvrerie mais avec bienveillance envers ses différents personnages, même masculins, Goodbye Julia milite avec ses armes, celles de la beauté et de la tolérance, pour une réconciliation entre deux peuples qui ne formaient auparavant qu'un seul pays. Et le message pacifique restera même si, aujourd'hui encore, des combats ensanglantent Khartoum et le Darfour.
    Pascal F.
    Pascal F.

    22 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2024
    Que dire pour vous pousser à aller voir ce premier film du réalisateur Mohamed Kordofani et venant d’un pays si peu connu que Le Soudan si ce n’est pour parler de cette guerre civile qui dure, bien trop longtemps.
    Le réalisateur, en décrivant une rencontre et amitié entre une riche soudanaise musulmane du Nord à une soudanaise chrétienne du Sud vous retient durant les 2h00 de projection.
    C’est la « grande histoire », celle du conflit que les soudanais subissent et celle intime, de ces deux femmes. La violence des situations laisse une grande place aux scènes familiales plus calmes teintée d’espoir. Ce film arrive à traiter de l’incompréhension entre des cultures et religions différentes, entre des races et milieux différents. En parler ainsi n’est pas vraiment « vendeur » et pourtant tout y est : images, photos, cadrages, jeux d’acteurs très bien maitrisés. Courez vite aller voir ce film si subtil et sensible.
    Yves G.
    Yves G.

    1 326 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Nordiste, arabe, musulmane, Mona, la trentaine bien entamée, habite une petite maison bourgeoise de Khartoum. Elle a renoncé à sa passion, le chant, sur les instances d’un mari possessif auquel elle tait sa stérilité de peur d’être répudiée. Sudiste, africaine, chrétienne, Julia vit avec son mari et son jeune fils dans un bidonville à quelques kilomètres à peine de la maison cossue de Mona.
    Une tragédie malheureuse va rapprocher ces deux femmes soudanaises que rien ne prédestinait à se rencontrer.

    Il n’existe quasiment pas de cinéma soudanais. À peine deux ou trois films de ce pays ont été diffusés en France ces dernières années : "Le Barrage", "Tu mourras à vingt ans", "Talking about trees"… "Goodbye Julia" est le premier film soudanais à avoir été sélectionné en compétition officielle à Cannes dans la section "Un certain regard" où il a reçu en mai dernier le Prix de la liberté.

    Les films africains souffrent d’un double défaut. Le premier est la piètre qualité de leurs acteurs, souvent amateurs, et de leur direction. Le second est l’insuffisante maîtrise de leurs scénarios qui s’effilochent au bout d’une heure faute d’avoir une vraie histoire à raconter avec un début, un milieu et une fin. Goodbye Julia évite ces deux écueils. En particulier, il propose un scénario étonnant, quasiment hollywoodien avec ses rebondissements et ses coups de théâtre dignes d’une tragédie grecque. On pourra d’ailleurs à raison reprocher à Mohamed Kordofani, dont c’est le premier film, une surenchère qui repousse les limites de la crédibilité.

    Ema et Julia sont entourées d’hommes qui entendent limiter leur liberté : le mari de Mona ivre de jalousie, le fils de Julia obsédé par la mémoire de son père, le nouvel amoureux de Julia qui cache sous les atours du beau militaire une violence sourde… Pour leur faire front, elles n’ont d’autres solutions que de se rapprocher dans une chaleureuse sororité – un mot bien galvaudé mais qui se justifie ici parfaitement.

    Ces deux figures incarnent aussi les deux parties du Soudan qui se sont séparées en 2011, le Nord musulman, le Sud chrétien. C’est une page méconnue de l’histoire contemporaine, souvent confondue avec les massacres du Darfour, que ce film a le mérite d’évoquer. On aurait tort de reprocher à Mohamed Kordofani la nostalgie d’une unité perdue – comme Kusturica dans ses odes à l’ex-Yougoslavie. Il sait la sécession irréversible et ne donne pas à son film une autre conclusion que celle que la logique historique appelle. Mais sa dénonciation du racisme des Arabes du Nord – qui ont toujours considéré les Africains du Sud comme leurs esclaves – et son appel à une relation apaisée et fraternelle, qui évitent la mièvrerie, touchent juste.
    norman06
    norman06

    309 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Un très beau film sur une amitié en porte-à-faux entre deux femmes que tout sépare a priori, et un regard singulier sur le racisme au Soudan. Quelque part entre Asghar Farhadi et Douglas Sirk, le réalisateur dont c'est le premier film arrive à imprimer sa griffe et l'on attend avec intérêt son second long métrage. Et il combine avec brio authenticité du regard et efficacité narrative.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    297 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    On reconnait un bon film à plusieurs ingrédients.
    Une bonne histoire et dans le cas de "Goodbye Julia" elle touche au thème universel de l'autre et du vivre ensemble malgré les différences culturelles et religieuse.
    Une toile de fond qui révèle une situation au monde et dans le cas du Soudan, le film est très pédagogique dans son explication de ce conflit qui s'est tenu loin de nos yeux et de nos média
    Enfin un bon casting et ici on ne peut que saluer le choix des rôles principaux, la soudanaise musulmane du Nord, enfermé dans un mariage étouffant et qui au fur à mesure du film nous apparaît d'abord coupable avant que des nuances apparaissent et que notre avis évolue. Et bien évidemment Julia, la chrétienne pauvre du sud et pourtant si noble dans son coeur et dans sa capacité à pardonner ceux qui lui ont enlevé son époux.
    On sort de la séance le coeur léger (ce qui est paradoxal vu la violence de l'histoire) et pétri d'une envie d'humanité
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    268 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Suite de mini-suspenses tenant en haleine, le scénario entremêle habilement le politique et l'humain tout en posant la question de la réconciliation que l'actuelle perpétuation de la violence au Soudan rend malheureusement encore plus illusoire que dans ce film déjà largement pessimiste. C'est à la division du pays entre Nord et Sud que se réfère son titre sur l'adieu à une partie de soi au détriment de la diversité. (...) En dépit de ses limites, ce type d'histoires reste porteur de ferments de remises en cause de l'ordre social et des assignations historiques. Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/goodbye-julia-de-mohamed-kordofani-15853/
    Arthus27
    Arthus27

    76 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2023
    Goodbye Julia est un film bouleversant, qui brille par sa justesse et pas la qualité de sa réalisation. La mise en scène et la photographie sont à couper le souffle et mettent parfaitement en valeur un duo d'actrices brillantes. Bien que prévisible, le scénario parvient à aborder un grand nombre de problématiques spécifiques à la société soudanaise, mais qui revêtent une universalité troublantes sur les rapports de dominations entre classes, entre religions, et entre ethnies. Un véritable bijou de cinéma qui ne laissera personne indifférent.
    Pierre L.
    Pierre L.

    17 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    Très beau film sur fond de guerre civile au Soudan. une histoire dramatique avec d excellents acteurs.il n y a rien de pesant ni d excessif dans ce film.On est pris par le scénario et la vie à Karthoum. Un bon moment que ce film que je recommande.
    Pierre E
    Pierre E

    9 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Si on ne devait parler seulement de cinématographie, de la qualité de la photographie, de la beauté des images et des clair-obscur, de l'excellente interprétation, on pourrait déjà écrire que c'est un très bon film. Mais voilà, il y a aussi le scénario et alors, on touche à l'excellence, car il est rare de trouver un auteur capable de vous plonger dans une société déchirée par des luttes intestines sans que vous connaissiez rien de l'histoire qui a conduit à ces combats fratricides, de vous faire partager le drame de ces femmes qui doivent supporter la folie des hommes. Et de ce point de vue là, c'est remarquable.
    A voir sans attendre.
    velocio
    velocio

    1 202 abonnés 3 045 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    C’est une relation entre deux femmes que tout, a priori, séparait que Mohamed Korfani a choisi de traiter pour exposer le drame, ou, plutôt, les drames du Soudan qui ont fini par aboutir à la sécession du Soudan du Sud sans, pour autant, malheureusement, arriver à pacifier cette région du monde : ce clivage entre la population du nord et la population du sud, des populations qui n’ont jamais fait beaucoup d’effort pour arriver à se comprendre et à exister paisiblement l’une à côté de l’autre, cette domination exercée par la population du nord sur celle du sud, cette domination exercée par les hommes sur les femmes. S’affichant comme étant avant tout un partisan de la réconciliation et de l’unité de son pays, on sent que Mohamed Korfani ressent une forme de culpabilité à se trouver doublement, à son corps défendant, dans le camp des dominateurs : à la fois homme et soudanais du nord. A la vision de ce film ouvertement féministe, on sent qu’il cherche à nous dire qu’un monde dans lequel les femmes auraient toute latitude pour faire triompher leur point de vue serait un monde beaucoup plus serein, beaucoup plus vivable. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-goodbye-julia/
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    John Garang est investi vice-président du Soudan le 9 juillet 2005 mais meurt le 30 juillet 2005, avec 13 autres personnes, dans un accident d'hélicoptère, quelques mois après la signature d’un accord de paix, en revenant d'une rencontre à Kampala avec le président ougandais Yoweri Museveni. Ce dernier n’exclut pas la possibilité d'un assassinat …La rue de Khartoum est alors embrasée par des émeutes liées aux antagonismes entre les populations majoritairement noires et chrétiennes du sud du pays et les populations principalement arabes et musulmanes du nord. Ce contexte politique est présent tout au long du film de Mohamed Kordofani « Goodbye Julia » ...
    Mona, ex-chanteuse est marié à Akram ou, plutôt, remariée, car, se montrant jaloux d’un membre de l’orchestre dont Mona était la chanteuse, Akram avait divorcé de Mona et n’avait accepté de l’épouser à nouveau qu’à deux conditions : qu’elle promette de ne plus chanter et qu’elle promette de ne plus mentir. Mona et Akram sont des soudanais du nord, ils sont musulmans et ils font partie de la bourgeoisie du pays. ...En rentrant en voiture, Mona renverse l’enfant d’une famille de réfugiés sudistes, et prend la fuite…Son mari, sans savoir ce qui s’est passé, tue le père de l’enfant qui la poursuivait à moto. Comme Akram est un notable il s’arrange avec des proches à dissimuler le meurtre et le corps…
    Rongé par le remords, Mona retrouve la jeune veuve, Julia, la recrute comme domestique, la loge avec l’enfant sans jamais rien révéler ni à elle, ni à son mari…
    C’est cette relation entre deux femmes que tout, a priori, séparait que Mohamed Korfani a choisi de traiter pour exposer le drame, ou, plutôt, les drames du Soudan qui ont fini par aboutir à la sécession du Soudan du Sud à la suite du référendum de janvier 2011, sans pour autant arriver à pacifier cette région du monde.
    C’est un beau et subtil film que ce « Goodbye Julia » où petit à petit se noue entre deux femmes que tout sépare, une complicité qui fait fi des hommes, du racisme, de la religion…
    Envers et contre tout manichéisme, c’est l’histoire d’une complicité qui naît sous le sceau d’un secret pesant dont la possible révélation créé le suspense. C’est le récit d’une émancipation féminine où Eiman Yousif (Mona) et Siran Riak (Julia) brillent dans les deux rôle principaux…Ce film a reçu le prix de la liberté dans la section Un certain regard à Cannes, et représentera le Soudans aux Oscars…Un seul reproche, le film est un peu long…
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Dans un pays ou on fait plus souvent la guerre que l'on produit de films, il reste quelques illuminés pour tenter de raconter de belles histoires, touchantes, bien ficelées, dramatiques basés sur des portraits de femmes et d'hommes pas manichéens et le tout justement sur fond historique justement de conflits ethniques et religieux.
    Ainsi nous avons apprécié l'excellent GOODBYE JULIA, un premier film du soudanais Gordofani. Répéré à Cannes l'an passé, sa sortie discrète dans les salles n'a rassemblé que 23.000 spectateurs. Quel dommage, car ce long métrage n'a pas à rougir devant beaucoup de nos productions européennes.
    spoiler: Un accident furtif, une seconde d'inattention,
    et la mécanisme de la fatalité s'enclenche.
    Mona est restée avec son mari Akram en promettant de ni chanter ni mentir….
    La jeune et belle Julia attend comme Pénélope son mari disparu. Entre les deux femmes, toute la distance de l'argent, de l'ethnie, et les fantômes de l'esclavage. Au milieu le jeune garçon tente de se reconstruire, et le nouveau papa, d'abord réticent, lui enseigne son métier d'ébéniste.
    Goodbye Julia est un film social et un drame pour le même prix, dans une habile complémentarité, un bel équilibre de montage et une photographie délicate, avec beaucoup d'intérieurs (Pierre de Villiers).
    PS Cela me rappelle un autre premier film soudanais, découvert pendant le premier confinement 2021, TALKING ABOUT TREES. Comment rouvrir un cinéma à Khartoum dans un pays où tous les cinémas ont fermé depuis 1989....
    CINEMA CARAVANE D'AFRIQUE - avril 2024
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    17 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2023
    Un film soudanais, c'est rare... mais en plus on ne s'attend pas à un tel film au suspens et aux ressorts psychologiques à la Hitchcock qui nous tiennent en haleine du début à la fin. Il ne faut rien dire - le démarrage est un coup de poing dans le ventre. Le récit va de 2005, l'accord de paix, à 2010, l'indépendance du Sud-Soudan et le contexte politique national est étroitement imbriqué à l'intimité des protagonistes. Aucun n'est caricatural. Le mensonge et la manipulation règnent en maîtres et rien n'est aussi simple qu'il n'en a l'air. Une réussite impeccable.
    Francis S.
    Francis S.

    23 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Il y a dans ce film très bien fait tous les niveaux de tragédie soudanaise :
    - la condition de la femme, détestable, entre soumission au machisme ou servitude racisée ;
    - le racisme systémique d'une société divisée entre arabo-musulmans profondément racistes, arrogants et corrompus, et africains christianisés, tenus au bas de l'échelle sociale et divisés entre eux ;
    - un régime prédateur et violent, celui d'El Beshir, en lutte contre les rébellions du Sud, du Darfour, du Nil bleu... dont l'effondrement engendrera une guerre civile au Nord dont les médias ignorent la dureté, et des affrontements interethniques épouvantables au Sud Soudan.
    Pourtant une amitié improbable mais belle à voir naît entre deux femmes que tout oppose, l'une Arabe, l'autre Africaine., l'une et l'autre campées par deux belles et touchantes actrices. Une amitié qui ne tiendra pas face à la dictature du réel, du racisme, d'un millénaire d'esclavage perpétué contre les populations noires.
    Un film intime et politique tout à la fois, un peu lent, au scénario très bien mené, qui a retenu à juste titre l'attention du Festival de Cannes. On est très loin des préjugés féministe, wokistes, décoloniaux des militants occidentaux incultes. On est dans la nudité crue et terrible de la vérité.
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