Avis : Immaculée - Page 2

"Immaculée" est un drame horrifique qui se regarde. En effet le réalisateur Michael Mohan livre aux spectateurs une histoire radicale qui parle de religion, de sexualité, de maternité, dépression, baby blues et folie avec des qualités évidentes, une mise en scène qui fait son effet surtout le dénouement et la performance intéressante de Sydney Sweeney (découverte dans la série Euphoria) même si j'ai trouvé l'ensemble assez lent, confus et que le réalisateur ne va pas au bout de son raisonnement.

Le scénario et les acteurs sont tellement grotesques qu'on rit du début à la fin. En fait, en guise de film d'horreur, on a un grand film comique. Mais l'accumulation de sang (ainsi que quelques vomissements) dans la deuxième partie finit par provoquer le dégoût. Bref, le film manque sa cible : il n'y a rien d'horrifique là-dedans!

Immaculée est un film bien trop sous-estimé à mon humble avis. Les mécanismes horrifiques sont certes assez classiques et prévisibles, mais l’ambiance est tellement prenante et hypnotisante que je fus emporté par le délire. Puis esthétiquement c’est vraiment maîtrisé ! Les plans offrent des cadres avec une composition travaillée et une lumière assez intéressante. Cela peut paraître convenu au premier abord, mais il y a de véritables fulgurances visuelles qui élèvent l’œuvre à un tout autre niveau selon moi.

Sanglant ! C’est le mot parfait afin de caractériser Immaculée. Réalisé par Michael Mohan et produit par Sydney Sweeney, ce film est dans les papiers depuis 2014. L’actrice, Sweeney, a décidé de le produire et le sortir dans nos grandes salles. Et bien merci à elle, puisque ce film horrifique est une réussite.


Devenus religieuse suite à un accident, notre personnage principal, Cecilia, s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne. Après quelque temps passé dans cette région, Cecilia va rapidement se rendre compte des secrets que renferme ce lieu.


À l’image de la production du projet, le film s’écarte bien du code horrifique. L’absence de « screamers » et de scènes stressantes le définit plus comme un thriller horrifique. En revanche, c’est le point fort du film. Certains plans inédits, vu exclusivement dans les jeux vidéo, apporte du renouveau, surtout pour les amateurs de ce registre. Le réalisateur s’est globalement basé sur spoiler: l’obscurité des scènes afin d’effrayer les spectateurs, sans aller au bout. En nous laissant apercevoir certaines pratiques diaboliques, le réalisateur nous plonge dans une ambiance désagréable.



Avec une durée de 1 heure 29, le scénario est plutôt bien ficelé. spoiler: On comprend rapidement pourquoi Cecilia a décidé de suivre cette voie et la force de sa foi religieuse. Des indices sont placés tout au long du film pour nous faire réfléchir et comprendre les secrets qui se cachent derrière ce lieu, nous faisant enquêter avec le personnage.
Toutefois, le film manque cruellement de développement personnel. spoiler: Cecilia nous reste inconnue à la fin du film. On ignore totalement l’histoire du lieu, et même le lore de l’univers. Certes, on comprend rapidement de ce qu’il s’agit mais un minimum de flashback aurait été nécessaire
. En bref, 20 minutes supplémentaires auraient été parfaites.


La réussite d’un film d’horreur repose généralement sur la prestation de l’acteur, et Sydney Sweney a été magistrale. Après un superbe rôle dans Euphoria ou encore Anyone but You , l’actrice confirme encore son talent d’actrice. Dans Immaculée, elle joue très bien la fille innocente et ignorante, avec des sentiments de peur très faciale. La scène de fin m’a notamment surpris, spoiler: de par le plan-séquence extrêmement bien réalisé ou encore la brutalité du moment.

En conclusion, Immaculée est un très bon thriller horrifique, qui pour moi, ne doit pas être catégorisé comme un film d’horreur. Certes, on a du gore, mais l’absence de codes horrifiques ne le définit pas comme cela. Les acteurs sont bons, le scénario également, arrivant à dégager de l’originalité rare. Meilleur film dans ce registre de l’année, pour l’instant. Je conseille vivement.

Dommage qu'il ne soit pas possible de mettre des étoiles sous le zéro.
Un film qui n'a aucune raison d'exister si ce n'est d'asséner des idées avec la lourdeur d'un marteau piqueurs, et aussi de sons très désagréables de type acouphènes et autres slurps glurps dégoûtants.
L'actrice joue comme une petite souris sous calmant quand elle n'hurle pas.
De très nombreuses scènes sont totalement gratuites et sans intérêts.
Les clichés s'accumulent tout au long du film et une fois que l'on sait le fond de l'histoire, et bien l'on se retrouve à juste avoir envie de savoir comment ça va se terminer. Mais alors là, de suite, dans les trois prochaines minutes car ce film est un calvaire.
Passez votre chemin!

Vu en avant première le 15/03/24
Une belle claque. Le film est lent mais la photographie est superbe et l'atmosphère prenante. On s'installe peu à peu dans une ambiance pesante, et malsaine. Sydney Sweeney a un visage très expressif et libère tout son talent dans les scènes finales..
Quelques incohérences, spoiler: Elle perds les eaux, le bébé est prêt d'arriver, elle subit un début de césarienne, mais elle a la force de s'extirper des catacombes, c'est un peu beaucoup
.. Mais le final en vaut la chandelle.
Je suis assez pressé de voir les autres commentaires..

Je l’avoue. J’y suis seulement allé pour Sydney Sweeney. Je voulais la voir dans un registre différent de ce que j’avais vu dans Tout sauf toi (2024). Elle tient le film à elle seule. Car - malgré une ambiance assez captivante, le film est très poussif dans son ensemble, avec une première heure trop plate. Les choses s’accélèrent un peu (beaucoup) sur la fin. Le réalisateur a su une fois me surprendre dans la narration de son intrigue.

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Les pauvres Nonnes , elles commencer en avoir leur doses ...!!!! Cela fonctionne bien au 3/4 du scénario mais la fin dans les catacombes , une catastrophe ..!!!!
Le padre le visage et le bras exploser qui galope toujours , la nonne qui perd les 2/3 tiers de son sang et qui court aprés avoir accouché de son monstre seule... Pitié , STOP, à mourir de RIRE

Un film d'horreur assez classique comme on a assez souvent dans l'année. Malgré un scénario assez commun et très anticipable, Immaculée est un film qui est réussi par une mise en scène malaisante. Sa fin reste très marquante.

Un film rempli de moment SUR prévisible accompagné d’une histoire tiré par les cheveux le tout saupoudré de dérive sectaire bien sûr rattaché à la religion catholique.
Imaginez un seul instant le scandale qu’aurait fais ce film si la religion prise pour cible en avait été une autre.

un bien fou de voir enfin un film d'horreur efficace au cinéma. tout y est parfait .le scénario est impeccable la tension est palpable au fur et à mesure de l'intrigue. pas une seule seconde d'ennui et le final est d'enfer. je me suis éclaté comme un fou. excellent.

Pas grand-chose à sauver de ce film, Sydney Sweeney ne colle pas du tout au rôle, l'ambiance n'y est pas, le scénario très convenu, niveau horreur c'est très banal. Seul la photographie est réussi.

Inintéressant
Les effets spéciaux sont principalement de grands coups qui font peur Normal pour un film d horreur
L avantage on ne risque pas de s endormir !!!

bonne idée que de nous plonger dans un monastère pour nous raconter cette histoire horrifique. très bien abordé et joué. j'ai aimé à vous de vous faire votre opinion

Pour être très honnête, je n'avais que très peu d'espoirs envers cette production horrifique de Sydney Sweeney qui avait pourtant l'air de lui tenir à cœur, déjà rapport à l'affiche qui annonce tout de suite la couleur : énième film d'horreur avec des nonnes. Et c'est pas de la nunsploitation cool, c'est vraiment le film d'horreur américain très cliché, même si ce n'est pas aussi convenu et vide que "La Nonne" et sa suite (qui avaient pourtant des budgets faramineux comparé à celui-ci). Bref, nous suivons ici l'histoire de Cecilia qui a décidé de rentrer dans un couvent en Italie mais très vite, elle va se rendre compte que quelque-chose ne tourne pas rond. Voilà, s'en suit série de jump-scraes tous plus bateaux les uns que les autres et histoire à dormir debout, le tout dans un emballage très conventionnel. Eh oui, c'est pas parce-qu'il y a une esthétique A24 et (l'excellente) musique de "La dame rouge tua sept fois" que ça en fait un film supérieur à la moyenne. On sent pourtant que le réalisateur, Michael Mohan, essaye de faire un truc pas trop dégueu avec des plans d'ailleurs pour certains plutôt jolis. Mais alors c'est au niveau du scénario que c'est, encore une fois, très convenu ! Effectivement, tout est prévisible, déjà parce-que tous les gimmicks de ce genre de productions sont présents d'entrée de jeu et puis car le film ne fait tout simplement aucun effort pour être original. Je veux dire, oui, si je dois le comparer à "La Nonne", il y a bien plus d'inspiration mais par rapport à ne serait-ce qu'aux "Ordres du mal" (comparaison intéressante puisque sorti récemment et ayant le même thème ou du moins le même contexte), ça manque bougrement d'idées. Alors Sydney Sweeney, convaincue de son projet, sauve les meubles avec son jeu qui reste très bon, mais le reste du casting reste très moyen, même pour Álvaro Morte tout droit sorti de "La Casa de papel" qui a un jeu très manichéen, ce qui n'est pas non plus aidé par son personnage. "Immaculée" est donc le film d'horreur bateau de plus que l'on aura déjà oublié à la fin de l'année.