Avis sur 10 jours du côté du bien

Polar à l ancienne, le détective mâle alfa qui fait ses enquêtes, inspiré de classiques américains. Question scénario c est assez classique, néanmoins porte sur Istanbul avec ces acteurs et une réalisation qui se tient ça se laisse agréablement regarder.

Pour une raison que l'on découvre plus tard, Sadik est passé d'avocat à détective privé. Il est engagé pour retrouver un jeune homme disparu depuis un mois. Une enquête qui va le mener dans des milieux très sombres. Avec son film, Uluç Bayraktar s'appuie principalement sur la personnalité de son personnage principal, un homme désinvolte qui doit faire preuve de ruse pour avancer et se sortir de situations délicates, car c'est tout sauf un bagarreur et qu'il se fait souvent malmener. Pour ce qui est de l'histoire, elle est assez décousue avec pas mal de choses secondaires. Le récit est linéaire avec peu de fausses pistes ou de rebondissements pour ne pas dire aucun. Cependant, l'enquête se laisse suivre avec un certain intérêt. En somme, c'est pas mal avec un bon Nejat İşler, un côté je-m'en-foutiste plaisant, mais l'affaire qui révèle des trucs sordides aurait dû amener des choses plus engageantes.

Un ennui total, un scénario complètement décousu sur fond d'une histoire qui ne tient pas debout. Je ne l'ai même pas terminé ce pseudo film tellement c'est long et sans aucun rebondissement à part des scènes complètement grotesques. Bref, à vous de juger...

Il s'agit clairement d'un hommage aux films noirs américains. Il est juste dommage que cet hommage s'inspire de films où la confusion règne (Le grand sommeil, le faucon maltais…) Car effectivement pour comprendre toutes les ficelles de cet embrouillamini, il faut se lever de bonne heure ou prendre des notes.. J'ai toujours pensé qu'un film devait être compréhensible sans qu'on ait besoin de le revoir, sans avoir besoin de lire ce qu'en dise les lynchophiles dont le credo semble être "moins on comprend, plus c'est beau ! Ben pas pour moi, merci. Cette critique étant faite, il n'en reste pas moins que le film possède des côtés attachants, le détective nonchalant atteint d'arithmomanie, sa relation avec sa voisine prostituée… de jolies femmes…

Polar turc un peu lourdement référentiel, notamment au Privé de Altman. On voit régulièrement Ellott Gould sur un écran et le personnage principal cite Marlowe. Cette volonté de s'inspirer des films noirs américains classiques aboutit à un résultat mitigé. Le scénario est aussi décousu et incohérent que celui du Grand sommeil, mais la réalisation n'en a pas le charme. La bande son est très agréable, certains passages sont plaisants, ça se déroule dans les quartiers aisés d'Istanbul, donc ça se laisse voir. De la grande époque du film noir, on retrouve une tradition tombée en désuétude bien avant l'apparition de me#too : un héros mâle dans la cinquantaine bien tassée entouré de nymphettes

spoiler: Il y a une intrigue journalistique où un détective privé est payé par une famille concernant un de ses enfants. Ce qui conduit notre enquêteur privé dans les bas fonds où se côtoient corruption, enlèvement, trafic d’êtres humains ou d'organes. Avec dans le cheminement, notre enquêteur privé, Nejat Isler, semble plus un suiveur qu'un directeur, c'est-à-dire qu'il subit souvent les évènements. Nous ne sommes pas donc dans un film où notre enquêteur est un professionnel extrêmement brillant. Il a un colocataire qui fournit une dose de romantisme, il a son ancienne femme qui vient le chercher pour faire de la prison à sa place (il est ancien avocat), deux exemples de lignes dramatiques qui rendent cette intrigue au-dessus de la moyenne. L'enquêteur nous emmène et nous fait fréquenter des criminels et un système policier turc. Il y a aussi la quête sentimentale de notre enquêteur, avec sa colocataire et son ex-femme. Ajoutons à cela la dimension culturelle qui permet de donner une patine qui change des productions usuelles de ce genre de film. En particulier avec un rapport à la violence, plutôt frontale ici, qui donne au film un intérêt ; le scénario et la ligne dramatique ont déjà été vus souvent, mais le fait que ce soit turc et se déroule dans une ville donne sa singularité au film.

Mais quel ennui ! Une caricature de polar qui se prend au sérieux ! Le personnage principal qui se prend pour un détective flegmatique à la Marlow mais qui finalement n'est que l'ombre de son modèle. Une histoire alambiquée, grotesque et totalement improbable ponctuée par des scènes de violence. Des rôles de femmes secondaires et ridicules (elles sont ou ingénues ou putes !)
Bref, une intrigue qui ne prend pas et qui s'étire en longueur ! À fuir absolument !

La bande-annonce de ce film promettait une histoire intriguante, pleine de rebondissements.
Mais, on est vite déçu par la médiocrité du jeu des acteurs avec un personnage principal dont le potentiel manque d’être révélé par la monotonie de l’histoire et l’absence de crédibilité des personnages secondaires, assez mauvais.
Le charisme du personnage principal Nejat İşler, bien que le choix soit audacieux se confronte à des puérilités des autres acteurs, gâchant la sériosité et la profondeur attendues..
c’est un film décousu et peu captivant, pauvre en sensations et les scènes dures manquent d’impressionner..
Les décors et les arrières-plans sont assez soignés.
C’est un film qui se regarde et se fait oublier assez vite.

J'ai adoré ce film. Le jeu des acteurs m'a séduit, l'histoire est simple, belle et touchante. Bon , c'est vrai que le scénario est un peu lourdaud mais c'est acceptable. Je recommande vivement ce film.

Pourquoi 4 étoiles alors que ça en vaut oeut être 3,5... Parce que c'est turc, neuf, alambiqué et drôle.Faire un film captivant avec toutes ces caractéristiques relève du talent. Donc je dis aux scénaristes et au réalisateur :"bravo, continuez comme ça, vous êtes à 2 doigts de faire un film qui marque".Que manque-t-il ? Des personnages plus dessinés. Une mise en lumière plus détaillée de leur psychologie.Monsieur,les jumeaux, l'ex auraient it mérité plus de place dans l'histoire. Côté technique on est loin de Nolan mais le rapport budget/qualité asceptise notre exigence. Je vais surveiller avec attention les progrès du cinéma turc qui m'a déçu si souvent.