Robocop a fait l'objet de deux suites : la première, Robocop 2 d'Irvin Kershner (1990), avec Peter Weller, Nancy Allen, Dan O'Herlihy et Robert Doqui, et la deuxième, Robocop 3 de Fred Dekker (1993), toujours avec Nancy Allen et Robert Doqui, mais dans laquelle Robert John Burke a succédé à Peter Weller. Par ailleurs, un remake sobrement intitulé RoboCop réalisé par le Brésilien José Padilha et porté par le Suédois Joel Kinnaman a vu le jour en 2014.
L'un des scénaristes du film, Edward Neumeier, a eu l'idée de Robocop après avoir participé au tournage de Blade runner (1982), les personnages qu'Harrison Ford pourchasse étant aussi des hommes-machines.
Michael Ironside a été pressenti pour jouer le rôle d'Alex Murphy mais n'a pas été retenu en raison de son imposante carrure, incompatible avec le costume de Robocop. Néanmoins, l'acteur retrouvera Paul Verhoeven pour Total Recall et Starship Troopers. Idem pour Arnold Schwarzenegger, qui était lui aussi bien trop costaud. Parmi les autres comédiens sollicités pour se glisser dans la peau du policier-robot, il y avait également Rutger Hauer et Tom Berenger.
La ville de Dallas a servi de décor au film, notamment le building Dallas City Hall pour le siège social de la firme OCP, experte en robotique.
Deux scènes du scénario n'apparaissent pas dans le film. Dans la première, Robocop devait retourner voir sa tombe et la seconde portait sur une poursuite en voiture qui devait amener Peter Weller à l'endroit où Murphy meurt et devient Robocop.
Paul Verhoeven avait prévu au départ une mort beaucoup plus sanglante pour le personnage de Clarence Bodicker, Robocop devait en effet lui planter une lame directement dans l'oeil, mais sachant que la censure allait lui demander de changer cette scène, il ne la tourna pas.
Une musique de Terminator (arrivée de Terminator dans notre monde) est présente dans Robocop. Il s'agit d'un clin d'oeil du réalisateur Paul Verhoeven au film de James Cameron. Point commun entre les deux personnages : ce sont des machines à face humaine.
Le costume de Robocop était si lourd et chaud que Peter Weller a perdu jusqu'à 1,5 kilos par jour en le portant. Un système d'air conditionné dans le costume fut alors installé dans le but de rendre les choses plus supportables pour le comédien. Par ailleurs, avec un coût compris entre 500 000 et 1 000 000 dollars, le costume était ce qu'il y avait de plus cher dans le film.
Paul Verhoeven apparaît dans son propre film : il danse dans la boîte de nuit et regarde la caméra au moment où Léon est arrêté.
L'actrice Stephanie Zimbalist devait tourner dans Robocop, mais la NBC lui demanda de ne pas le faire pour pouvoir tourner d'autres épisodes de la série Remington Steele.
La voix du robot ED-209 est celle du producteur Jon Davison. Le corps de ce robot est inspiré par le dessin d'un hélicoptère et son apparence génerale d'un jouet nommé "Robotech".
La chanson "Show me your spine" du groupe P.T.P, que l'on peut entendre quand Robocop arrête Léon, n'est jamais sortie dans le commerce, on ne peut donc l'entendre que dans cette scène.
Plusieurs réalisateurs célèbres à Hollywood refusèrent de réaliser le film, comme David Cronenberg et Jonathan Kaplan. Lorsque le scénario arriva entre les mains de Paul Verhoeven, il le jeta à la poubelle après en avoir lu les premières pages, pensant qu'il s'agissait d'un projet qui n'en valait pas la peine. C'est sa femme qui l'a convaincu de se lancer dans l'aventure en lui parlant du côté satirique et allégorique de cette histoire futuriste.