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    Priscilla
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    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2024
    L'œuvre de Sofia Coppola est toujours aussi cohérente et passionnante. On pourra lui reprocher de toujours le même film mais n'est-ce pas là la marque des grands auteurs. Priscilla est le récit d'une émancipation, un film plus complexe et subtil qu'il en a l'air, qui évite de faire de Priscilla une simple victime et d'Elvis son bourreau. La mise en scène superbement stylisée de Coppola, la qualité de l'interprétation de son couple vedette, sans oublier la BO, l'un des atouts habituels des films de Coppola, participe au charme d'un film envoûtant, une sorte de virée pop vintage et mélancolique un peu languissante qui renvoie aux premières œuvres de la cinéaste notamment à Marie-Antoinette. Un presque retour aux sources pour un film qui interroge aussi puissamment que sobrement le la condition féminine. Cinéaste du féminin et de la jeunesse dorée et perdue, Sofia Coppola fait peut-être toujours le même film mais ne le rate jamais.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Priscilla, molle du désert. Après le récent carton du Elvis de Baz Lurhmann qui faisait porter le chapeau (la banane) au manager de la star (qui a rendu folle sa vedette), voici que Madame Priscilla Presley donne sa version de l'histoire, le manager en moins (elle n'a pas dû le croiser souvent, déjà que son mari était difficile à garder à la maison...). Priscilla est un film de Sofia Coppola (cause féministe + couleurs roses sépia partout) basé sur les mémoires écrites de l'ex-femme d'Elvis, productrice exécutive (comprenez : rien n'est moins objectif), et est un étrange objet culturel. Visuellement, Priscilla est soigné (la photo est top), les acteurs ne sont pas mauvais (Cailey Spaeny dont c'est le premier vrai rôle, est très à l'aise, et son compagnon Jacob Elordi - oui, le mec de Riverdale - nous fait heureusement oublier sa série en campant un Elvis très convaincant... et très grand, on y reviendra), on n'a pas l'impression de revoir deux fois le même film (le manager est totalement absent, donc si Elvis est un gars toxique, il en est le seul fautif), on valide des deux pouces le message féministe derrière ce parcours de femme mariée trop jeune et insouciante à un manipulateur égocentrique (il l'excite et la rejette tour à tour)... Et si le cœur vous en dit, vous pouvez passer le temps en écoutant cette BO digne d'un nanar de luxe, qui nous met toutes les chansons du King au ralenti, qui enchaîne des solos d'instruments improbables (la scène de la demande en mariage et dudit mariage qui se suivent en deux minutes sur un solo de xylophone puis de ukulélé... Des instruments qui jouent tout seul sans raison apparente - l'orchestre, c'était trop cher), qui tombe à chaque fois à côté de la plaque (on ne remarque que la musique). Car oui, vous allez avoir besoin de vous occuper avec la musique : le film est mou, linéaire, et cadré dans un espace temporel très réduit (mais étiré sur deux heures). On nous montre dès le début le côté amouraché de Madame qui, couplé à l'époque assez encline à faire taire les épouses mécontentes, ne laisse aucun doute sur le contenu de ce que l'on va suivre de sa vie avec le narcissique Elvis. On suit lentement, gentiment, poliment, chaque scène qui n'a rien d'original, annone la biographie-style de l'épouse déçue, sans scène d'éclat, et sans justifier jamais la durée des 2h affichées au compteur. C'est lent, ça manque d'entrain, ça n'impressionne jamais, bref on s'ennuie, sauf à trouver ponctuellement un plan très joli (le jeu de jambes du King de dos en pleine lumière - élu "plan qui ne sert qu'à attirer le chaland dans la bande-annonce, mais n'a en fait aucune fonction dans le film" -), à aimer les jeux de tailles entre Spaeny et Elordi (la caméra est volontairement très malaimable avec la petitesse de Madame Presley, et cela lui donne un côté fragile, accentué par l'actrice de 1m50 et l'acteur de 1m96), et à se dire que la BO tente de nous divertir en faisant n'importe quoi. On s'est enquiquiné poliment, mais on rêve maintenant d'une cérémonie des Oscars (où le film sera forcément... Récompense à la Mostra de Venise oblige) avec une ouverture sur un remix au xylophone et ukulélé (et au ralenti) des tubes du King. Faut assumer sa BO.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    144 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2024
    1 an et demi après le clinquant Elvis, Sofia Coppola réalise un film centré sur la femme d'Elvis Presley. Deux films entièrement différent qui valent tous deux le visionnage pour des raisons différentes. Priscilla est un film au scénario linéaire, à la mise en scène posée et une esthétique plus rangée. Le film vient surtout nous plonger dans le quotidien monotone de Priscilla, qui ne tient qu'un rôle de "femme de", devant effacer sa personnalité... La mise en scène de Sofia Coppola signifiante est très réussie. Elle nous en dit plus que les dialogues (peu nombreux). Et pour le reste, le casting de quasi inconnu est totalement crédible, les costumes et la musique forment un ensemble harmonieux dans lequel on plonge avec plaisir pendant 2h ! Je n'en attendais pas beaucoup mais voilà un bon film pour débuter 2024 !
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    84 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    A vu « Priscilla » de Sofia Coppola. 1h53 de vacuité totale. Un enchainement de scènes courtes et vides de dramaturgie pour illustrer le quotidien d'un vide abyssal de deux personnages vide de toute lumière (c’est une façon pudique de dire que les deux personnages qui nous sont montrés sont totalement idiots). Elvis a 24 ans quant il tombe amoureux en Allemagne d’une gamine de 14 ans, Priscilla. De retour à Memphis dans sa magnifique cage dorée, Graceland, Elvis joue à la poupée Barbie-Priscilla en choisissant ses tenues, ses coiffures, son maquillage quand lui même est le jouet de son père et de son imprésario Le Colonel. Le film esquisse tout juste le personnage principal dont on ne sait rien, dont on ne devine rien… Pas un plan n’est déjà vu dans de nombreux films et pour la plupart dans les propres films bien plus inspirés de Sofia Coppola. Il y a un manque total de cinéma dans ce long métrage qui n’est qu’illustration (belles images, beaux costumes, belle bande sonore, belles perruques, belles couleurs…) tout comme le sont les magasines pour teenager que lit Priscilla au bord de sa piscine ou dans son lit. Elle se déplace de l’un à l’autre en talon aiguilles sur des kilomètres de moquettes tellement épaisses que c’est une gageur que d’arriver à bon port sans s’être fait une ou plusieurs entorses… là est à peu près la seule tension scénaristique du film. N’ayant eu aucun droit sur la musique du chanteur, Sofia Coppola nous présente un jeune homme qui ne danse pas, qui ne chante pas et sans ses deux « pouvoirs magiques » il ne reste à l’écran plus qu’un manipulateur à moitié crétin, ingurgitant des médicaments à longueur de journée et par conséquent totalement cyclothymique. C’est certain ça relativise un mythe mais c’est trop peu pour imprimer l'image. En attendant de jours meilleurs Priscilla s’ennuie, s’enquiquine, languit, s’embête, se barbe, s’emmerde, se fait chier… tout comme le spectateur. Le temps passe au grès des changements de coiffure de l’actrice principale et l’on se dit que commencer l’année aussi mal cinématographiquement ne peut que donner de l’espoir aux prochains films que je verrai qui ne peuvent assurément être aussi vide que celui-ci.
    Spider cineman
    Spider cineman

    118 abonnés 1 829 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Si on compare au lumineux film "Elvis", celui sur Priscillia apparaît particulièrement terne, comme cette vie ? Ça ne me semblait pas obligatoire. La narration assez chronologique et la réalisation classique, avec un jeu très "sobre" pour ne pas dire autre chose donnent au final un film assez ennuyeux, si l objectif était de donner un coup de projecteur négatif sur cette vie, c est donc réussi.
    traversay1
    traversay1

    3 158 abonnés 4 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    Le nouveau film de Sofia Coppola s'inspire des mémoires de l'épouse unique d'Elvis Presley, laquelle en est également la productrice déléguée. La version du couple qu'elle a formé avec le King est donc la sienne, ne risquant pas d'être contestée par feu l'interprète de Love me tender. Un prisme évident qui n’apparaît pas très gênant puisque Priscilla ne s'éloigne pas a priori de faits avérés ou supposés. La très jeune fille séduite par Presley, à l'âge de 14 ans, a sans nul doute cru vivre un véritable conte de fées, que notre époque nuance sérieusement avec la notion d'emprise, idée que corrobore Sofia Coppola par de petits détails mais sans insister outre mesure, dans la manière élégante et fluide que l'on reconnaît depuis toujours à son cinéma. Presley manipule sa protégée mais le film n'en fait pas un monstre, si ce n'est d'égoïsme et d'ambition, tandis que sa future épouse reste dans l'ombre de la star, dévouée et patiente. C'est en somme Elvis et vertus, ces dernières dévolues à Priscilla dont l'épanouissement et le désir d'indépendance ont tardé à se concrétiser. Avec ses limites, le film possède un charme suave que l'on décèle dans la plupart des œuvres de Sofia Coppola, le plus grand intérêt résidant ici dans l'interprétation remarquable de Cailee Spaeny bien plus convaincante que celle de Jacob Elordi. La plus grande surprise, elle, est constituée par le nombre très limité de morceaux interprétés par Presley dans une B.O qui manque un peu de brio.
    Critique Facile
    Critique Facile

    84 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2024/01/03/priscilla-critique/

    De son propre aveu, Sofia Coppola ne savait rien de l’histoire de Priscilla Presley. Simplement, comme toute sa filmographie en atteste, la cinéaste au style cool et vaporeux est attirée par les histoires d’enfermement, donc fatalement les histoires de femmes. La claustration est omniprésente dans l’œuvre de Sofia Coppola. Il s’agit pour la femme d’arracher sa liberté. On pensera à cette phrase iconique dans Virgin Suicides (1999) d’une des frangines Lisbon, après une tentative de suicide, à un vieux toubib : « Manifestement docteur, vous n’avez jamais été une fillette de 13 ans « . Avec Priscilla, c’est comme une majoration de cette situation d’enfermement tant le sentiment à l’extérieur est celui d’un conte de fées, d’une fable qui arrange bien l’icône Elvis Presley dans la propre construction de son mythe.

    Si la mise en scène tire moins sur la virtuosité unique de l’esthétisme propre à la réalisatrice, il demeure la photographie à lumière perçante, l’image feutrée, l’enchainement de plans où tout fait sens : du mouvement des personnages au minimalisme de certains décors. Pas de doutes, on est chez Sofia Coppola, et on y est tellement bien !!

    Ce qui est clairement passionnant dans le long-métrage de Sofia Coppola est que sans agressivité ou acrimonie, elle s’en prend sans ambages à l’emprise d’Elvis sur Priscilla. Elle ne cherche pas à démythifier une icône, mais simplement à travers cette histoire, c’est malheureusement tant d’autres histoires. Elvis joue de son statut de star, d’homme qui va fatalement dominer cette jeune et innocente adolescente. Elle lui sera servie comme sur un plateau et forcément de son point de vue à elle, au départ, la fascination sera totale. Au-delà d’une forme de descente aux enfers, ce qui est bouleversant est quand elle regarde en face cette descente aux enfers et son propre renoncement au conte de fées. Très vite, cet enfermement dans la prison dorée se pressent.

    Un Elvis qui se refuse charnellement à elle, une cour autour du King qui ignore Priscilla, des commentaires toxiques sur son passage. Le parallèle avec Marie-Antoinette (2006) est très souvent saisissant. Tout ce qui compte pour Elvis est que Priscilla soit là pour elle. Habillée comme il veut, présente quand il en a besoin, elle va vite devenir comme un ornement pour celui qui s’aime trop pour être authentiquement amoureux. Très vite Priscilla va devoir abandonner son identité, pour devenir la femme de. Très vite, dans leur relation, il n’est question que de lui. Il va la droguer, puis l’exhiber, ne supportera pas ses velléités émancipatrices, puis il la violentera psychologiquement et même physiquement… Terriblement ordinaire mais forcément extraordinaire quand il s’agit de Priscilla et d’Elvis.

    Pour le rôle de Priscilla, Cailee Spaeny est déjà nominée aux Golden Globes, et c’est la moindre des évidences. Sa performance est telle que quand on pensera à Priscilla ou même à Elvis, c’est d’abord son visage, sa présence, son magnétisme qui vont imprimer notre mémoire. On pensera à la candeur juvénile de Keira Knightley dans Orgueils et Préjugés (2005). Mais surtout, elle est elle-même, elle est Priscilla, elle est inoubliable et on ne peut déjà plus s’en passer.

    Au final, Priscilla est une grande fresque tout en gardant l’épure qui est celle que l’on adore de sa créatrice. Le film passe comme un souffle, tant on entre dans cette histoire finalement terriblement empathique. C’est tout Coppola, puissamment esthétique, proche de nous et quand même unique.
    FaRem
    FaRem

    7 555 abonnés 8 903 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Une vie d'attente et de solitude... Cette vie, c'est celle de Priscilla Beaulieu, une adolescente de 14 ans convoitée par le King lui-même alors de 10 ans son aîné. Un début de relation dérageant, et ce même s'il s'agit d'une autre époque avec des parents qui ont accepté cela... Une fille vulnérable qui n'a d'yeux que pour le chanteur qui va la façonner comme il le souhaite et la faire vivre dans son ombre pendant que lui continue sa vie de star. Une vie dans une cage dorée qui ne compense pas le manque d'attention, de tendresse ou de liberté. Ce dernier est montré comme un narcissique peu sûr de lui, un type confronté à ses propres démons notamment par rapport à la perte de sa mère, ce qui le pousse vers une quête de spiritualité tout en étant également obsédé par la virginité... "Priscilla" est avant tout un récit de passage à l'âge adulte d'une gamine qui a construit sa vie autour de son idole en une femme qui comprend qu'il n'y a pas que lui dans le monde. Une finalité assez frustrante dans le sens où il y avait probablement plus intéressant à raconter entre les deux... Le film de Sofia Coppola est sobre et bien réalisé, et elle peut compter sur une convaincante Cailee Spaeny, donc c'est pas mal, mais j'en attendais plus.
    Fiers R.
    Fiers R.

    62 abonnés 275 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    On peut ne pas être un grand fan du cinéma de Sofia Coppola sans pour autant nier ses qualités intrinsèques et une patte singulière et bien reconnaissable, entre mise en scène éthérée et douce mélancolie. La voir s’attaquer au genre du biopic - son second après « Marie-Antoinette » - et de manière encore une fois subjective était prometteur puisqu’il s’agit de celui de l’épouse du King, Priscilla Beaulieu devenu Priestley. Et cela aurait pu accoucher d’un film miroir dans un tout autre genre et d’un style radicalement différent après le flamboyant et excellent « Elvis » de Baz Luhrmann. Honnêtement, la comparaison s’arrêtera là tant ce « Priscilla » s’avère peu convaincant, voire même presque insignifiant. Attention, on ne parle pas d’un film raté ou mauvais juste d’une œuvre anodine au possible que rien ne vient transcender.

    Le script de Coppola suit plus ou moins les mémoires écrites par la principale intéressée. On verra donc tout de son point de vue, de sa rencontre à sa séparation avec Elvis. « Priscilla » ne s’intéressera qu’à cette période puisque le cœur du film est sa relation avec lui. On parle donc (encore) de femme bafouée, d’emprise et de masculinité toxique. Pas qu’Elvis soit dépeint comme un pervers narcissique mais plus comme un manipulateur lunatique. Problème, depuis cinq ans on en goûte des films sur ce sujet et il semblerait que celui-ci arrive un peu tard avec un discours un peu léger et sans vraiment prendre ce thème de plein fouet. On perçoit également que la cinéaste veut montrer ce que c’est de vivre dans l’ombre d’une star, surtout quand on est jeune, naïve et innocente. Un milieu qu’elle connait de surcroit très bien. Le programme est donc prévisible et le problème c’est qu’hormis cette thématique, le film n’a pas grand-chose d’autre à offrir sur ses deux heures.

    Alors on se console avec une reconstitution discrète mais soignée des années 60 et quelques séquences réussies disséminées de manière occasionnelle. Même la mise en scène de Coppola est décevante, un peu lisse et sans aucune envie d’apporter du neuf ou de rendre son atmosphère envoûtante comme souvent dans ces films. Le duo principal incarne ces rôles mythiques et fait le boulot mais sans nous époustoufler non plus. En gros, « Priscilla » déroule ses minutes sans aspérités et une fois la lumière rallumée on se dit qu’on n’a pas vu quelque chose de bien sensationnel au vu du potentiel du sujet. Coppola fille aurait-elle perdu son inspiration et son sens de la provocation punk et girly? Ou c’est juste qu’elle repasse sur des thématiques féministes louables mais qu’on nous rabâche peut-être un peu trop en ce moment (et souvent en mieux ailleurs. comme par exemple avec le français « Le Consentement » à l’affiche) ? Mystère, en tout cas on n’était pas loin de l’ennui poli et à moitié enveloppé dans une torpeur durant tout le film.

    Plus de critiques sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Entre Marie-Antoinette et les quatre sœurs de « Virgin Suicide » , Sofia Coppola reprend l’image de la « pauvre petite fille riche » dans sa maison de poupée pour donner cette fois pleinement la parole à Priscilla Presley qui relate dans sa biographie sa vie personnelle avec la star adulée dans le monde entier. Comme elle n’a jamais pu le suivre sur les plateaux de tournage ( le cinéma est alors son activité majeure ) la réalisatrice s’en tient au stricte huis clos d’une vie privée dans laquelle l’adolescente peine à s’affirmer face à un homme de dix ans son aîné. C’est une version féminine, à charge, qui écorne sérieusement l’image de l'acteur-chanteur, et tente de remettre à niveau celle d’une épouse en quête de légitimité. Dans sa mise en scène bienveillante, lisse et redondante, Sofia Coppola prend fait et cause pour la dame qui se la joue à-priori très perso. A l’image, Cailee Spaeny tient parfaitement son rôle et décroche un juste Prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise. Le reste est bien plan-plan
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 193 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Je n'ai jamais aimé le cinéma de Sofia Coppola et Elvis Presley n'a jamais été mon chanteur de rock'n'roll préféré. Si on ajoute que Priscillia ex-Presley est la productrice de son propre biopic, ce qui n'est jamais bon signe, je ne m'attendais pas à un miracle. Eh bien, ce film dont l'action (ou plutôt, le manque d'action) se déroule de 1959 à 1973, est encore pire que cela : en fait, il est aussi insipide que la grande majorité des innombrables chansons de la BO, ce qui est un comble quand on se rappelle l'extraordinaire vitalité de la chanson US durant les années 60. Il faut attendre au moins 3/4 d'heure pour que le film sorte de sa léthargie pour montrer le caractère possessif et machiste d'Elvis et son goût pour les pilules, que ce soit celles pour dormir ou celles, au contraire, pour rester éveillé, ainsi qu'un peu de caractère chez Priscillia. On se dit alors que le film va enfin devenir intéressant. Que nenni ! Ce n'est qu'une toute petite parenthèse et on retourne très vite dans le ronron. Des parenthèses comme cela, il y en aura 2 ou 3 autres, trop peu pour détourner le spectateur de l'ennui profond dans lequel il est plongé. Il y a aussi des moments où le film devient absolument grotesque dans sa réalisation, l'exemple le plus notable étant la scène qui voit Elvis et Priscillia ingurgiter des sucres imprégnés de LSD. Et puis, pourquoi avoir choisi de donner une telle différence de taille entre Elvis et Priscillia ? Elvis mesurait 1,83 m, Priscillia mesurait 1,63 m : 20 cms d'écart. Jacob Elordi mesure 1,95 m, Cailee Spaeny culmine à 1,51m : 44 cms d'écart. Quel était l'intérêt de plus que doubler cette différence ? Par ailleurs, on est surpris que, jusqu'à la fin du film, Elvis reste très svelte alors que, en 1973, quand Priscillia le quitte, l'embonpoint avait déjà commencé à bien le gagner. Quant à l'interprétation, Cailee Spaeny n'est pas mauvaise, elle n'est qu'insipide. Jacob Elordi, lui, est vraiment mauvais. En résumé : un film à très vite oublié. D'ailleurs, pour moi, c'est déjà fait !
    Thierry B.
    Thierry B.

    10 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Vraiment mauvais. J'avais lu le livre à l'époque qui est mauvais lui aussi. Insipide, fade et narrativement mal écrit même par un auteur autre que Priscilla. Le film résume bien ce naufrage. Par contre, je pensais que sofia coppola aurait réalisé un film plus audacieux. Mais elle n'est pas son père et de loin. Après le très bon film " ELVIS " , les opportunistes ont bien cru réitérer l'engouement de la Elvismania. Sauf que cela tombe à plat. On s'ennuie ferme et ne comptez pas sur la musique d'Elvis ou ces prestations scéniques car il n'y en a pas. Un film pour féministes mais sans aucun entrain ni intérêt. Grosse déception. A fuir même pour fans d'Elvis...surtout fans d'Elvis.
    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    9 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    Sofia Coppola a souvent filmé la même chose : l’ennui. L’ennui des sœurs Lisbon dans Virgin Suicides. L’ennui de l’acteur dans Somewhere ou bien l’ennui des 2 américains à Tokyo dans Lost in Translation.
    Marie Antoinette s’ennuyait avec le Roi, ici, Priscilla s’ennuie avec le King. Priscilla raconte donc la vie de la jeune épouse d’Elvis. Son confinement à Graceland pendant que son rocker de mari allait exhiber son déhanché au public américain. Le souci de faire un film sur l’ennui, c’est qu’il risque d’être ennuyeux. Et, hélas, c’est ce qui arrive ici. Priscilla (le film) n’évolue guère et on comprend vite où cela va mener c’est-à-dire un voyage au bout de l’ennui.
    Il faut dire que l’actrice (Cailee Spaeny) est assez fade au contraire de l’acteur qui incarne Elvis (Jacob Elordi) plutôt convaincant.
    On admire les costumes, coiffures, décors mais tout ce décorum ne suffit pas à faire un bon film. On aimerait que Sofia Coppola retrouve la vitalité de ses 2 premiers films plutôt que de n’être qu’une jolie coquille vide.
    Priscilla est un film chichiteux et… ennuyeux !
    Nathalie S.
    Nathalie S.

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Un film d’une tristesse infinie, ce portrait d’une femme soumise nous laisse un peu ennuyés, et très agacés par sa vie plate dans sa cage dorée.
    Les prises de vue sont d’une grande banalité, nous assistons tout au plus à un défilé de tenues années 60 d’une grande laideur, bref, que c’est triste d’être riche…
    Sophia Coppola filme l’ennui et la dépendance, et nous ennuie. Le film n’amène rien de nouveau, ne raconte rien de plus que la plate biographie muselée de sa coproductrice.
    Patrick V
    Patrick V

    7 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Le service de modération retoque mon commentaire qui n'est semble t'il pas dans le "ton" du site, une sorte de censure... soit je vais développer : je me suis profondément ennuyé devant un scénario qui est d'une vacuité insondable contenant moins d'informations historiques qu'un article de Voici, Gala ou au mieux Paris Match
    Ce pauvre garçon déjà bien drogué qui ne parvient pas à honorer cette pauvre fille amoureuse transie et soumise jusqu'à un mariage poussif autant que tardif ; voyons dans quelle catégorie cette mauvaise série b peut se cataloguer : un biopic ? Un égo psychodrame ?
    Le tout filmé en catimini par une caméra presque voleuse comme si l'auteur voulait revisiter l'histoire ou nous faire croire à un scoop ! Je sais, c'est très mal vu de dire que la réalisatrice ne mérite pas , par ce dernier opus les tresses de lauriers que la presse "spécialisée " lui décerne ....on est pourtant bien loin de son Marie Antoinette .... encore que... ça aussi doit pouvoir se discuter : en mémoire de quoi mon étoile unique pour ne pas me montrer franchement plus désagréable .
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