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    Aux frontières de l'aube
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    81 critiques spectateurs

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    Ezhirel
    Ezhirel

    47 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Pour un film de vampires, y a des idées originales, ça m'a vaguement fait penser à Doctor Sleep de Stephen King (je suppute que ce dernier s'est un peu inspiré de ce film) mais beaucoup de défauts également. Aux frontières de l'aube fait très amateur par moments, quasi téléfilm. C'est l'un des premiers films de Bigelow donc on peut lui pardonner, d'autant que j'ai adoré son travail sur le reste de sa filmo (notamment Strange Days qui est pour moi ultra culte), mais sans la BO de Tangerine Dream qui apporte une ambiance atmosphérique, j'aurais eu un peu de mal à le terminer.

    Même si c'est pas le même budget, ni la même ambition, il faut quand même se dire que plus ou moins à la même époque, à quelques années près, sortait Dracula de Coppola, le maître étalon des films de vampire à mes yeux.

    D'ailleurs, petite divagation mais quitte à parler de Tangerine Dream et de vampires, je préconise plutôt à ceux qui ne l'ont pas vu, de regarder La Forteresse Noire (The Keep), qui est à la base un roman de vampire, transformé par Michael Mann en une autre créature dans son adaptation. Ce film est pour moi bien plus réussi, en termes d'ambiance, de photographie, de rythme, d'écriture etc que celui-ci.
    maxime ...
    maxime ...

    204 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2022
    Il y'a dans Near Dark tout un bastion sur un imaginaire collective assez vaste. Dans le genre cinématographique à la frontière du film Horrifique et du Western, dans sa gestuelle et dans son phrasé que l'on comprend bien vite avant même d'être nommé que le Sud des Etats-Unis en est son épicentre, et puis bien sur dans ce qui n'est pas mentionné, mais que là encore, l'on devine aisément, sa condition de Vampire.

    Tout cela tiens plus ou moins la distance, il y'a, on ne va pas se mentir, des sorties de routes, mais au fond, l'essentiel est ailleurs. Near Dark, dès son intro capte toute notre attention, accroche notre rétine de par le sens de la réalisation et de l'image de sa tête pensante, Kathryn Bigelow. Le second long-métrage de sa filmographie démontre déjà toute l'idée de la captation dont elle peaufinera encore et encore à l'avenir ses desseins dont je raffole tant !

    Ici, j'insiste, il faut vraiment passer outre les ratés à la fois dans l'exagération et dans son histoire pour se focaliser sur l'image et dans le déniveler de la caméra absolument démente de sa réalisatrice. La scène de l'attaque du Bar est je pense, l'illustration la plus définie.

    Near Dark va encore me trotter dans le citron quelque jours, c'est une certitude.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    7 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Très bon film de vampires. La
    Couleur et l’ambiance du film sont tout ce qu’on aime des 80s. Très Carpenter. La musique est impeccable. Le jeu des acteurs sympa et le scénario moderne et intéressant. Dépoussiérant le style de film de vampire dont on avait l’habitude en ce temps là et loin des clichés du genre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    446 abonnés 4 786 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Revisitant le mythe du vampire à la sauce punk, Kathryn Bigelow signe un road-movie nocturne trippant et sanglant, même si esthétiquement, le film a un peu vieilli. 3,25
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Un peu ringard parfois parce que trop eighties. N'en demeure pas moins que le film a l'originalité d'être un film de vampire sans gousse d'ail, sans dents pointus mais plutôt une version punk du thème archi connu des buveurs de sang humain.
    CH1218
    CH1218

    164 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Kathryn Bigelow n’a pas réussi à tirer profit de la rupture prise par son western vampirique. C’est terne, creux, comme si son film était resté enfermer dans la nuit qui emprisonne ces personnages et se destinait obligatoirement à un prévisible happy-end un peu naze. A part Bill Paxton, les interprètes ont de plus du mal à convaincre, ce qui n’arrange rien.
    Roub E.
    Roub E.

    774 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Un des premiers films de Kathryn Bigelow (pas le meilleur disons le tout de suite), aux frontières de l’aube est un film de vampires qui ne dit pas son nom et en fait une famille de marginaux vivant sous ses propres règles et envies. C’est un film très esthétique et c’est d’ailleurs sa principale qualité car le scénario est assez léger et le rythme trop lent malgré sa faible durée. Ce n’est pas mauvais mais on peut trouver bien mieux dans les visions modernes ou décalées du vampire.
    Shawn777
    Shawn777

    485 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Ce film, réalisé et coécrit par Kathryn Bigelow et sorti en 1987, n'est pas mal du tout. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, je me suis laissé porter par ce film de la réalisatrice dont je n'aime pourtant pas tellement le style. Paradoxalement, un de ses films les moins appréciés est finalement celui que, personnellement, j'apprécie le plus. Bigelow revisite donc le mythe du vampire et nous présente ces créatures de la nuit dans le désert de l'Arizona qui tentent de convertir un nouveau venu, mais la tâche va s'avérer difficile. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, surtout annoncé comme ça, le film n'est pas une comédie mais bel et bien un film fantastique. On ne peut pas vraiment dire non plus que ce soit un film d'horreur puisque nous n'avons pas tous les codes du genre, le film serait même orienté vers la romance à la limite. Mais attention, pas des vampires à l'eau de rose à la "Twilight" (qui, encore une fois, aurait pu être une saga très intéressante si elle n'avait pas sombré dans autant de niaiserie), ici nous avons des personnages réellement torturés, ce qui rend l’œuvre intéressante. Néanmoins, même avec une idée assez originale, le scénario a vite tendance à tourner en rond, ce qui est assez dommage. Nous avons certes une certaine ambiance qui est installée tout le long du film, presque oppressante, le film va directement dans le vif du sujet et nous épargne une longue et inutile introduction et dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas vraiment mais malheureusement, le sujet s’essouffle assez vite. Ainsi, nous avons des scènes plutôt longues et si on ne rentre pas dans l'ambiance, on peut assez vite s'ennuyer et perdre le fil. De même que la réalisatrice revisite un peu le mythe du vampire à sa façon et change les codes un peu comme ça l'arrange, ce qui est un peu dommage, et notamment en ce qui concerne spoiler: la "guérison" du vampirisme à l'aide d'une transfusion sanguine
    , dont je n'arrive toujours pas à savoir si c'est ridicule ou si ça passe. Cependant, le film est visuellement très agréable à regarder, la réalisatrice nous offrant des plans réellement travaillés, jouant avec les décors désertiques. Du côté des acteurs, nous avons un très bon casting, dont notamment Adrian Pasdar, Jenny Wright, Bill Paxton, Lance Henriksen etc. "Aux frontières de l'aube" n'est donc certainement pas le meilleur film de vampire mais il reste tout de même assez bon et original dans l'ensemble.
    LtDunbar
    LtDunbar

    128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Kathryn Bigelow nous réalise ici un fantastique western gang-vampirique. très éloigné du mythe des vampires que l'on connaît. Et c'est ce concept qui fait vraiment la différence. Des hors-la-loi en mode nomade qui vivent au jour le jour ou plutôt au "nuit la nuit" à la recherche de leurs proies.
    Lance Henriksen en chef de meute et Bill Paxton en totale roue libre sont juste excellant.
    L'ambiance est glauque et sombre à souhait avec une touche d'exotisme grâce aux paysages et d'érotisme avec la magnifique Jenny Wright.
    L'histoire est d'abord une histoire d'amour entre un fermier un peu perdu qui souhaite sortir de sa condition et une jeune vampire qui s'ennuie et cherche quelqu'un pour passer l'éternité avec.
    Mais si il est accepté dans un premier temps dans ce gang, son refus de tuer met son existence dangereusement en jeu.
    Utilisant les thèmes récurants du bien contre le mal et du pouvoir de l'amour, ce film développe sa propre poésie et transporte le spectateur dans une oeuvre majeur du cinéma, sublimé par une B.O. envoutante.
    Indispensable et culte.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 038 abonnés 4 099 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Kathryn Bigelow est une réalisatrice reconnue et confortablement installée à Hollywood depuis qu'elle a été la première femme en 2010 à recevoir l'Oscar du meilleur réalisateur, elle a toutefois connu des débuts relativement difficiles après sa sortie de l'université de Columbia où elle avait étudié la théorie cinématographique auprès de professeurs comme l'écrivaine Susan Sontag ou le réalisateur Milos Forman. Si sa relation amoureuse avec James Cameron lui a dans un premier temps ouvert les portes des studios, ses sept premières réalisations, hormis le très hype "Point Break" en 1991, se sont révélées être des échecs commerciaux. Il lui aura fallu attendre près de trente ans pour accéder au statut qui est le sien aujourd'hui. Rétrospectivement, sa filmographie des débuts est aujourd'hui revisitée et fort justement réévaluée. On peut en effet trouver dans des films comme "Aux frontières de l'aube", "Blue Steel" ou "Strange Days", l'affirmation d'une véritable personnalité, notamment visuelle que Kathryn Bigelow a su transcender lorsqu'elle a décidé de mettre son talent au service de sujets d'actualité brûlants où son approche frontale de la narration, alliée à une virtuosité technique facilement identifiable lui a permis d'enfin rencontrer le succès public. "Aux frontières de l'aube" qu'elle réalise en 1987, juste après sa rencontre avec James Cameron, devait être au départ un western, sans doute dans l'optique de rendre un hommage à Sam Peckinpah récemment disparu dont elle avait admiré "La horde sauvage" (1969). La désaffection pour le genre ainsi que le regain d'intérêt pour les films de vampires l'ont obligée avec son coscénariste Eric Red à revoir sa copie pour proposer un film hybride, s'inspirant des deux genres précités. Dans les prairies désertiques de l'Oklahoma sévit une bande de délinquants dont l'apparence extérieure est de prime abord facilement assimilable à celle des jeunes désœuvrés des films des années 1950 avec Marlon Brando ("L'équipée sauvage" de Laszlo Benedek en 1953) ou James Dean ("La fureur de vivre" de Nicholas Ray en 1955). Une nuit, Caleb, jeune fermier (Adrian Pasdar) alors qu'il cherche à tuer le temps, est hypnotisé par la beauté androgyne de Mae (Jenny Wright) qui va lui faire découvrir le terrible secret qu'elle partage avec les autres membres de sa bande, dirigée par Jesse Hooker (Lance Henriksen balafré), ancien combattant dans les rangs sudistes. La malédiction du vampirisme qui oblige à ne vivre que la nuit et à tuer pour rester en vie va faire l'objet d'un douloureux apprentissage pour Caleb, mordu par Mae lors de leur première étreinte. Afin de marier harmonieusement la thématique du vampire avec la poussière du désert westernien, Bigelow et Red ont intelligemment choisi de la dépouiller de tous ses oripeaux gothiques (gousses d'ail, reflet absent dans les miroirs, crucifix,...). Ne reste alors que ces pauvres hères en cuir, semant la terreur dans les bars reculés avant de fuir dans leur camping-car pour trouver un hangar abandonné les protégeant de la lumière mortelle du jour. Cette déambulation macabre sans réelle progression narrative constitue pour la réalisatrice, le vecteur idéal de la sublimation esthétique d'une histoire d'amour impossible entre deux jeunes amants placés d'emblée face à un choix cornélien. Là, se situe le point de vue original de Kathryn Bigelow qui exploite à merveille une partie du casting déjà employé par James Cameron sur "Aliens le retour" un an plus tôt (Lance Henriksen, Bill Paxton et Jenette Goldstein) mais aussi le potentiel romantique du couple formé par Adrian Pasdar et Jenny Wright dont la fragile beauté est magnifiée par la musique cosmique de Tangerine Dream. La photographie d'Adam Greenberg, ayant lui aussi déjà collaboré avec James Cameron sur "Terminator" (1984), donne par son jeu de contrastes entre bleu électrique, jaune sépia et noir profond, la touche finale à ce poème visuel troublant qui révèle une Kathryn Bigelow dont la trajectoire artistique s'apparente à celle de Tony et Ridley Scott qui eux aussi à leurs débuts avait rodé ("Les prédateurs", "Les duellistes", "Legend") leur approche esthétique en la plaquant sur des univers fantastico-romantiques.
    Xavier D
    Xavier D

    49 abonnés 1 052 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    Un bon petit film fantastique rondement mené style année 80 de l'excellente Kathryn Bigelow ( Point Break, Zero Dark Thirty, demineur) où on retrouve trois acteur venue D'Aliens le retour: Lance Henriksen, Bill Paxton et Jenette Goldstein. On retrouve également Adrian Pasdar (de la série: heroes). Un brin dans l'horreur et dans le drame, qui se termine plutôt positive pour un film de vampire.
    Oli B
    Oli B

    11 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 août 2019
    un film de vampire qui n'en est pas un .... le mot n'est jamais prononcé. A part quelques scènes d'action, c'est mou et long... Il vaut mieux ressortir un DVD de Buffy !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 février 2019
    Katrhyn Bigelow, alors toute jeune réalisatrice, dépoussière le mythe du vampire avec ce vraix-faux western où une bande d'outlaws sortis de la "Horde sauvage" sillonne l'Amérique redneck à la recherche de sang frais. Oubliées les canines saillantes et les crucifix, ces vampires ressemblent d'avantage à une bande de junkies dégénérés. Original, bien qu'on puisse aussi y voir un décalque trash des classieux "Prédateurs" de Tony Scott, sorti 4 ans plus tôt. Le cadre et le traitement des personnages tranchent cependant ici par leur dépouillement avec le gothique ou l'horreur, et la violence se fait encore plus crue (l'opressante séquence du bar où les vampires redoublent de sadisme), tandis que la thématique de la dépendance se fait plus sordide. Malheureusement, le scénario n'est pas toujours à la hauteur de ses ambitions - le côté guimauve "twilight" de la love story et des dialogues souvent démonstratifs jouent contre les personnages (il faut le talent des interprètes pour leur donner un peu de chair et atténuer le côté série Z). Quant à la dramaturgie, elle est un peu trop relâchée pour vraiment passionner. Le film accuse enfin une esthétique pub bien ancrée dans les années 80 - ambiances bleutées des nuits et mise en scène à effets. Bref, une curiosité qui compte de bonnes idées, annonçant une floppée de films de vampire réalistes, de "Conversations avec un vampire" à "Morse", mais qui a malheureusement assez mal vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    Réalisé par la talentueuse Kathryn Bigelow (Point break, Strange days ou plus récemment Démineur), le film renouvelle le genre en sortant de la tradition vampirique des suceurs de sang efféminés. Ici, un gang de vampires effectue des raids dans la campagne profonde américaine, plus comme des prédateurs que comme de grands méchants maléfiques. On retrouve avec plaisir une partie de l'équipe d'Aliens, avec Bishop comme patriarche, le sergent Vasquez plus féminine et le caporal Hudson plus du tout lâche. Le tout est bien rythmé malgré un scénario linéaire assez prévisible. Bon divertissement.
    Estonius
    Estonius

    2 621 abonnés 5 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Des vampires différents mais des vampires tout de même, et ils nous font passer un bon moment, La bande de vampires est constituée d'une galerie de portraits assez savoureuse, et on retiendra la grande scène du saloon d'une violence quasi tarantinesque. L'interprétation est bonne quoique très typée et nettement dominée par le personnage de Mae, joué par la trop rare Jenny Wright. Bonne zizique de Tangerine Dream. Il est simplement dommage que la fin du film ne soit pas au niveau du reste.
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