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    Aux frontières de l'aube
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    3,1
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    81 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    "Near Dark" est mineur dans la filmographie de Kathryn Bigelow, se contentant d'être un film de vampire assez conventionnel alors que la mise en route était prometteuse. La rencontre entre Caleb et Mae rendue voluptueuse par une caméra mobile et par de légers ralentis (le baiser fatidique), rythmée au son de Tangerine Dream et magnifiée par des dialogues implicites, semble donner une impulsion étrange qui doit à la combinaison du vertige de la conversion et d'une histoire d'amour hyper sensuelle. Mais la belle attention portée aux corps, à la texture des peaux, s'éclipse lentement devant un scénario classique et des réflexes de mise en scène qui l'accompagnent (le montage parallèle), dont on ne peut toutefois ignorer la relative efficacité dans la mesure où l'ensemble reste plaisant grâce à des scènes très réussies dans leur exécution (la tuerie du bar). En revanche, "Near Dark" déçoit par sa conclusion, autant par l'usage de ficelles scénaristiques ridicules (redevenir humain grâce à une simple perfusion : vraiment ?) que d'un problème de point de vue : en adoptant celui des vampires, il devient impardonnable de se mettre contre eux tout en prétendant émouvoir le spectateur au moment de leur mort. En somme, un petit film d'une cinéaste importante.
    Roy Batty
    Roy Batty

    139 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    "Aux frontières de l'aube" suit le destin de Caleb (Adrian Pasdar), un jeune fermier qui va être mordu par Mae (Jenny Wright) et devenir un vampire...Le deuxième long-métrage de Kathryn Bigelow est une œuvre dure mais belle, qui est
 à la fois un road-movie, un western moderne et un film de vampire proposant une nouvelle approche de la mythologie. Toutes les traditions inculquées dans les films précédents ont ainsi disparu : pas de longues dents, ni de pieu dans le cœur, d'eau bénite ou de chauve-souris. 
Les personnages sont des vampires modernes au look furieusement esthétique : bottes à éperons et cache poussière pour les uns, tenue "grungy", clodo ou punk pour les autres. On est presque capable de s'imaginer un tel groupe sillonnant les routes poussiéreuses américaines. Ils ont le côté agressif et indestructible des êtres traqués qui ne craignent plus la mort, mais gardent toutefois une part d'humanité malgré leur monstrueuse marginalité. Dès que le jour tombe, ils sortent en chasse, toujours en quête de sang. On les découvre comme un groupe de hors-la-loi qui possède son propre système de survie. Et, presque sans le vouloir, on se rallie à leur cause. Les acteurs sont bons dans l'ensemble. Si Adrian Pasdar manque un peu de charisme dans ce film, j'ai beaucoup aimé les performances de Lance Henrikssen, Jenny Wright et Bill Paxton. 
La mise en scène est admirable et donne une atmosphère étouffante aux images. 
J'ai également bien apprécié la musique envoûtante de Tangerine Dream. En conclusion, "Aux fontières de l'aube" est un bon film fantastique, moite et violent, mais aussi une belle histoire d'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2007
    Non, non et non, désolé, pas possible que ce film récolte trois étoiles en moyenne. Entre série B et série Z, un jeu d'acteur médiocre, voire minable ou insupportable (Bill Paxton et le gamin tête-à-claques en tête), une intrigue d'une grande banalité, des dialogues franchement mauvais, une musique pitoyable et d'un autre âge (pauvre Tangerine Dream, z"auraient du arrêter le massacre après Poland, leur dernier bon album... en 1984!), "aux frontières de l'aube" est une gigantesque farce qui ne fait malheureusement pas rire, surtout lorsqu'on vient d'attendre 1h30 qu'il s'y passe quelque chose, sans résultat. Incompréhensiblement culte, assurément navet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 novembre 2011
    Un bon film de vampire, avec une originalité, il fait de leur besoin de sang une maladie qui peut ètre guéri par une transfusion sanguine. La réalisation est bonne et un Lance Henriksen en haut de sa forme. Les images sont très belles et tout les acteurs joue très bien.
    bou77
    bou77

    119 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2012
    Petit film inconnu du grand public, "Aux frontières de l'aube" est un film de vampire moyen. Plusieurs thèmes sont abordés : l'amour entre vampire, la peur de tuer... Rien d'original. La réalisation est classique et souvent maladroite. Le film vaut le détour juste pour voir les débuts de Adrian Pasdar (Heroes).
    selenie
    selenie

    5 580 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    S'il est question de vampire sans aucun doute le mot "vampire" n'est lui jamais cité dans le film. Le duo Bigelow-Red ont voulu modernisé le mythe du vampire, à la fois dans le fond et dans la forme tout en gardant les quelques paramètres "obligatoires" inhérents au genre. Le fait que le mot "vampire" ne soit jamais utilisé impose en soit que ces monstres ne sont pas connus du reste du monde, et qu'ils s'agit peut-être d'une découverte, d'une inconnue d'où, également l'absence de ripostes "à l'ancienne". Par contre si les vampires ne sont pas connus il est donc logique qu'ils aient été et soient les plus discrets possibles, ce qui n'est pas franchement le cas dans le film.
    Yetcha
    Yetcha

    773 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Une superbe approche du monde des vampires, cette lutte contre la nature qui l'a transformée grâce à l'amour, comment ce jeune homme va-t'il supporter cette situation. Tiraillé entre l'amour, la famille et sa nature humaine les décisions sont lourdes à prendre et les situations dramatiques. La mise en scène est superbe, l'image sombre parfaite, les acteurs puissants avec des personnalités tranchées et variées. Ce film est à voir absolument car il fait partie du panthéon des films de vampires, tout simplement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Revisitant le mythe du vampire à la sauce punk, Kathryn Bigelow signe un road-movie nocturne trippant et sanglant, même si esthétiquement, le film a un peu vieilli. 3,25
    Ezhirel
    Ezhirel

    48 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Pour un film de vampires, y a des idées originales, ça m'a vaguement fait penser à Doctor Sleep de Stephen King (je suppute que ce dernier s'est un peu inspiré de ce film) mais beaucoup de défauts également. Aux frontières de l'aube fait très amateur par moments, quasi téléfilm. C'est l'un des premiers films de Bigelow donc on peut lui pardonner, d'autant que j'ai adoré son travail sur le reste de sa filmo (notamment Strange Days qui est pour moi ultra culte), mais sans la BO de Tangerine Dream qui apporte une ambiance atmosphérique, j'aurais eu un peu de mal à le terminer.

    Même si c'est pas le même budget, ni la même ambition, il faut quand même se dire que plus ou moins à la même époque, à quelques années près, sortait Dracula de Coppola, le maître étalon des films de vampire à mes yeux.

    D'ailleurs, petite divagation mais quitte à parler de Tangerine Dream et de vampires, je préconise plutôt à ceux qui ne l'ont pas vu, de regarder La Forteresse Noire (The Keep), qui est à la base un roman de vampire, transformé par Michael Mann en une autre créature dans son adaptation. Ce film est pour moi bien plus réussi, en termes d'ambiance, de photographie, de rythme, d'écriture etc que celui-ci.
    didbail
    didbail

    24 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    On aimerait dire du bien de ce film qui renouvelle le thème du vampire. La première partie du film laisse entrevoir les déchirements insolubles d'un amour impossible entre une vampire et un humain . Malheureusement le scénario accumule ensuite les situations les plus inconcevables, à la limite du grotesque, pour aboutir à un décevant happy end.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Kathryn Bigelow est une réalisatrice reconnue et confortablement installée à Hollywood depuis qu'elle a été la première femme en 2010 à recevoir l'Oscar du meilleur réalisateur, elle a toutefois connu des débuts relativement difficiles après sa sortie de l'université de Columbia où elle avait étudié la théorie cinématographique auprès de professeurs comme l'écrivaine Susan Sontag ou le réalisateur Milos Forman. Si sa relation amoureuse avec James Cameron lui a dans un premier temps ouvert les portes des studios, ses sept premières réalisations, hormis le très hype "Point Break" en 1991, se sont révélées être des échecs commerciaux. Il lui aura fallu attendre près de trente ans pour accéder au statut qui est le sien aujourd'hui. Rétrospectivement, sa filmographie des débuts est aujourd'hui revisitée et fort justement réévaluée. On peut en effet trouver dans des films comme "Aux frontières de l'aube", "Blue Steel" ou "Strange Days", l'affirmation d'une véritable personnalité, notamment visuelle que Kathryn Bigelow a su transcender lorsqu'elle a décidé de mettre son talent au service de sujets d'actualité brûlants où son approche frontale de la narration, alliée à une virtuosité technique facilement identifiable lui a permis d'enfin rencontrer le succès public. "Aux frontières de l'aube" qu'elle réalise en 1987, juste après sa rencontre avec James Cameron, devait être au départ un western, sans doute dans l'optique de rendre un hommage à Sam Peckinpah récemment disparu dont elle avait admiré "La horde sauvage" (1969). La désaffection pour le genre ainsi que le regain d'intérêt pour les films de vampires l'ont obligée avec son coscénariste Eric Red à revoir sa copie pour proposer un film hybride, s'inspirant des deux genres précités. Dans les prairies désertiques de l'Oklahoma sévit une bande de délinquants dont l'apparence extérieure est de prime abord facilement assimilable à celle des jeunes désœuvrés des films des années 1950 avec Marlon Brando ("L'équipée sauvage" de Laszlo Benedek en 1953) ou James Dean ("La fureur de vivre" de Nicholas Ray en 1955). Une nuit, Caleb, jeune fermier (Adrian Pasdar) alors qu'il cherche à tuer le temps, est hypnotisé par la beauté androgyne de Mae (Jenny Wright) qui va lui faire découvrir le terrible secret qu'elle partage avec les autres membres de sa bande, dirigée par Jesse Hooker (Lance Henriksen balafré), ancien combattant dans les rangs sudistes. La malédiction du vampirisme qui oblige à ne vivre que la nuit et à tuer pour rester en vie va faire l'objet d'un douloureux apprentissage pour Caleb, mordu par Mae lors de leur première étreinte. Afin de marier harmonieusement la thématique du vampire avec la poussière du désert westernien, Bigelow et Red ont intelligemment choisi de la dépouiller de tous ses oripeaux gothiques (gousses d'ail, reflet absent dans les miroirs, crucifix,...). Ne reste alors que ces pauvres hères en cuir, semant la terreur dans les bars reculés avant de fuir dans leur camping-car pour trouver un hangar abandonné les protégeant de la lumière mortelle du jour. Cette déambulation macabre sans réelle progression narrative constitue pour la réalisatrice, le vecteur idéal de la sublimation esthétique d'une histoire d'amour impossible entre deux jeunes amants placés d'emblée face à un choix cornélien. Là, se situe le point de vue original de Kathryn Bigelow qui exploite à merveille une partie du casting déjà employé par James Cameron sur "Aliens le retour" un an plus tôt (Lance Henriksen, Bill Paxton et Jenette Goldstein) mais aussi le potentiel romantique du couple formé par Adrian Pasdar et Jenny Wright dont la fragile beauté est magnifiée par la musique cosmique de Tangerine Dream. La photographie d'Adam Greenberg, ayant lui aussi déjà collaboré avec James Cameron sur "Terminator" (1984), donne par son jeu de contrastes entre bleu électrique, jaune sépia et noir profond, la touche finale à ce poème visuel troublant qui révèle une Kathryn Bigelow dont la trajectoire artistique s'apparente à celle de Tony et Ridley Scott qui eux aussi à leurs débuts avait rodé ("Les prédateurs", "Les duellistes", "Legend") leur approche esthétique en la plaquant sur des univers fantastico-romantiques.
    Roub E.
    Roub E.

    775 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Un des premiers films de Kathryn Bigelow (pas le meilleur disons le tout de suite), aux frontières de l’aube est un film de vampires qui ne dit pas son nom et en fait une famille de marginaux vivant sous ses propres règles et envies. C’est un film très esthétique et c’est d’ailleurs sa principale qualité car le scénario est assez léger et le rythme trop lent malgré sa faible durée. Ce n’est pas mauvais mais on peut trouver bien mieux dans les visions modernes ou décalées du vampire.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    366 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Très sympa ce film de vampires, à mi chemin entre du Friedkin et du Cameron (avec d’ailleurs une partie du casting de "Aliens") pour le côté vicieux et le goût de l’action, typiquement la série B 80s décomplexée qui sait rester à sa place sans se sentir obligé d'en faire des caisses, car l’histoire est simple mais au moins elle fonctionne, notamment l’histoire d’amour entre Caleb et Mae, dès la première séquence on est conquis (enfin je trouve). J’ai aimé la sensualité mêlée à la violence, on passe par plusieurs émotions (tendresse & fun), des choix cruels du héros face à sa famille et son âme éprise, le rythme est très bon et les acteurs au top (quelle joie de revoir Lance Henriksen au sommet de son art), après oui il y a des lacunes de mise en scène et de montage (quelques couacs très chelou), il manque aussi ce soupçon de second degré qui aurait été génial lors de certaines séquences mais franchement on passe un super bon moment, c’est tout ce que j’attends de ce genre de film.
    maxime ...
    maxime ...

    204 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2022
    Il y'a dans Near Dark tout un bastion sur un imaginaire collective assez vaste. Dans le genre cinématographique à la frontière du film Horrifique et du Western, dans sa gestuelle et dans son phrasé que l'on comprend bien vite avant même d'être nommé que le Sud des Etats-Unis en est son épicentre, et puis bien sur dans ce qui n'est pas mentionné, mais que là encore, l'on devine aisément, sa condition de Vampire.

    Tout cela tiens plus ou moins la distance, il y'a, on ne va pas se mentir, des sorties de routes, mais au fond, l'essentiel est ailleurs. Near Dark, dès son intro capte toute notre attention, accroche notre rétine de par le sens de la réalisation et de l'image de sa tête pensante, Kathryn Bigelow. Le second long-métrage de sa filmographie démontre déjà toute l'idée de la captation dont elle peaufinera encore et encore à l'avenir ses desseins dont je raffole tant !

    Ici, j'insiste, il faut vraiment passer outre les ratés à la fois dans l'exagération et dans son histoire pour se focaliser sur l'image et dans le déniveler de la caméra absolument démente de sa réalisatrice. La scène de l'attaque du Bar est je pense, l'illustration la plus définie.

    Near Dark va encore me trotter dans le citron quelque jours, c'est une certitude.
    CH1218
    CH1218

    165 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Kathryn Bigelow n’a pas réussi à tirer profit de la rupture prise par son western vampirique. C’est terne, creux, comme si son film était resté enfermer dans la nuit qui emprisonne ces personnages et se destinait obligatoirement à un prévisible happy-end un peu naze. A part Bill Paxton, les interprètes ont de plus du mal à convaincre, ce qui n’arrange rien.
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