Avis : Les morfalous - Page 3

J'avais vu ce film lorsqu'il est sorti, j'avais 10 ans. Je me souvenais déjà d'un raté.
35 ans après, c'est une réalité : ce film est le plus mauvais Verneuil, l'un des plus mauvais Bébel et cela malgré un casting 5 étoiles et Audiard aux dialogues.
Il n'y a rien a en tirer. L'histoire est bidon, les acteurs peu investis... Un naufrage artistique total.

Henri verneuil est un réalisateur médiocre, et cet adage n'est pas démenti ici : zooms lourdingues, mouvements de la caméra sans raisons réelles, etc. Plus surprenant : les dialogues peu brillants d'Audiard, vieillissant. Tourné en Tunisie, un film inspiré sans vergogne par " L'or des braves ".

Il s'agit d'une copie du film "De l'or pour les braves" en moins drôle car vraiment bête et avec Belmondo qui remplace Eastwood. Ca ne vole pas haut, on sourit au détour de quelques bons mots et on passe à autre chose une fois le générique arrivé.

1h45 de Bebel en marcel, ça vous tente?

C'est typiquement le genre de film qui allie efficacitè et dèconnade dans un sujet qui ne se prête pas au fendage de poire, à savoir le film de guerre. "Les morfalous" marque la septième et dernière collaboration entre Henri Verneuil et Jean-Paul Belmondo! L'action du film se situe en Tunisie durant la seconde guerre mondiale où un convoi de la lègion ètrangère a pour mission de rècupèrer un chargement d'or dans une banque pour le mettre en lieu sûr! Mais les Allemands, dèjà prèsent dans la ville, dèciment le dètachement français! Seuls trois survivants parviennent à se retrancher dans la banque et avec l'aide d'un artilleur brillamment interprètè par le regrettè Jacques Villeret, ils èliminent le dètachement allemand! Toute la question est de savoir s'ils vont mener leur mission à bien où s'ils vont profiter de la confusion pour faire disparaître le pactole ? "Les morfalous n'est pas sans rappeler le film de guerre "Kelly's Heroes" de Brian G. Hutton avec Clint Eastwood! Au côtè d'un Bèbel tout dècontracte, on retrouve Michel Constantin, Michel Creton et la magnifique Marie Laforêt qui nous gratifie d'une rèplique culte destinè au pauvre François Perrot: "C'est bien la première fois qu'il fait des ètincelles avec sa bite". De la belle ouvrage donc, avec des acteurs solides et les dialogues d'Audiard...

Prenez "de l'or pour les braves" avec Clint Eastwood et transposer le avec une équipe de bras cassé français avec une dose de notre humour national et vous aurez "Les morfalous". Film de guerre franchouillard avec notre méga Belmondo encore en forme. Le tout est un peu inégal (problème de rythme) mais ça opère et on se complait à suivre ces pieds-nickelés braqueurs dans le désert. Loin d'être parfait le plaisir du spectateur n'est pas pour autant oublié.

En pleine campagne d'Afrique, des légionnaires français doivent convoyer une grosse cargaison d'or. Sauf que la cupidité va gagner les braves, qui envisagent de garder le magot pour eux... Dernière collaboration entre un Henri Verneuil en fin de carrière, et un Belmondo au sommet de sa puissance, "Les Morfalous" est un film de guerre visiblement très inspiré de "Kelly's Heroes". Le film se détache toutefois de son modèle, avec des personnages très filous, un Bébel dans son rôle habituel de cogneur/séducteur au grand sourire, et surtout des dialogues percutant signés Michel Audiard. Signalons également de bons décors (malgré quelques anachronismes, notamment avec le char allemand), et des scènes d'action assez convaincantes. Un divertissant sympathique.

Un film qui nous montre que, même en pleine guerre, l'appât du gain passe avant tout, et que les hommes (et femmes) sont prêts à tout pour assouvir leur soif d'argent (ou plutôt d'or dans ce cas-ci), y compris de tuer tous ceux qui les gênent. Le tout sur un mode humoristique qui fait mouche. Pas un chef d'oeuvre mais de l'action et des gags. Distrayant avant tout... et ça marche...

Belmondo / Verneuil : un duo qui ne fonctionne plus . Le premier est en perte de vitesse tandis que le second est vieillissant . Les seconds rôles ne sont pas mieux (Constantin en tête), le scénario est très moyen et on a connu Audiard beaucoup plus inspiré . Reste quelques passages sympathiques mais trop peu pour vraiment prendre du plaisir . Un film bien pauvre ..........

Une scène intéressante : la première .
C'est faible .

Bof je ne trouve pas que c'est le meilleur de Belmondo. Histoire un peu simpliste.

Je ne comprend pas comment un chef d’œuvre avec un casting de rêve pareil peux avoir une aussi mauvaise note, c'est vrai que ça vaux pas alla2 ou les tuches malheureusement il y a du talent dans ces Morfalous.

L'écriture est une pure merveille, les punch line entre Bebel et son rival Constantin sont mythiques, Villeret en canonnier couard ou M Laforet en femme de banquier. Pour moi un des meilleur Bebel.

Belmondo, Creton, Villeret et Constantin quel quator pour ce film d'Henri Verneuil avec en plus les dialogues d'Audiard. Cela nous donne une excellente comédie dans le drame de la guerre. C'est vrai c'est simple mais terriblement efficace. Une vrai partie de rigolade !!! Les MORFALOUS est un film qui vaut le coup d'oeil. C'est sûr ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est un bon film. On ne s'en lasse pas. Point final.

Avec un tel casting et un aussi bon metteur en scène (auteur de chefs d’œuvres tel que "La bataille de San Sebastian" ou "Le clan des siciliens"), on ne peut qu'être déçu devant ce film moyen, mou du genou et bancale ! La première partie ressemble à du théâtre filmé sans rythme et sans saveur... La seconde est légèrement plus enlevée, mais avec beaucoup trop d'incohérences et de "trous" dans le récit qu'on a l'impression d'un étrange charcutage au montage ? Dans le genre il vaut mieux voir "De l'or pour les braves" avec un certains Clint Eastwood !

Ici nous changeons de metteur en scène (ce n'est pas Georges Lautner, familier de plusieurs film de notre star), c'est-à-dire de gestionnaire de plateau, avec Henri Verneuil. Dont la qualité des films dépend du sujet et de la qualité des scénarios, le metteur en scène n'étant pas capable de transcender sa matière.
Les sketches du clown Jean-Paul Belmondo sont présents. Il est épaulé ici par des acteurs confirmés, avec Michel Constantin, le personnage le plus sympathique et intéressant du film, Jacques Villeret, en mode mineur, Michel Creton, en mode "je passais par là pour voir mon pote le clown": son personnage ne sert strictement à rien.
Les déclamations de dialogues de Jean-Paul Belmondo sont parfois ridicules, et certains dialogues sont d'une nullité abyssale. Le scénario enchaine un nombre de clichés impressionnants. Le montage est paresseux (ces plans alternés entre Belmondo et les plans du char roulant à la fin sont interminables). Le film est particulièrement misogyne avec chacun des personnages féminins.
Est-il possible de tout rater avec autant de moyens? Un film de paresseux.