Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Mathys G.
10 abonnés
5 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 avril 2024
Voilà un film qui sait innover. Parce qu'on a déjà vu beaucoup de films de procès, on apprécie se laisser plonger dans le portrait intime et complexe de cette avocate que l'on ne verra jamais en robe de fonction et ni même dans un tribunal. L'axe scénaristique abordé est intelligent et réussi, on attend avec impatience la suite des travaux de Victoria Musiedlak.
Première affaire est un ... premier film, de Victoria Musiedlak, assez singulier et pas particulièrement aimable, au sens où il est loin de tout faire pour plaire au plus grand nombre. Son héroïne, jeune avocate qui n'a aucune expérience des gardes à vue, est lancée dans le grand bain sans précaution et son apprentissage passe aussi par une éducation sentimentale tardive et douloureuse. Le film ne tient qu'en partie son ambition de montrer une "débutante" aux prises avec la cruauté du monde, sans doute par manque d'assurance dans la mise en scène, qui use et abuse des gros plans, voire de ralentis totalement inutiles. Il y a tout de même une ambiance qui se crée, plutôt glauque d'ailleurs, eu égard à la teneur de cette première affaire, qui contraste avec le physique poids léger de son interprète principale, la talentueuse Noée Abita, qui a plus de coffre qu'il y parait a priori et dont l'affrontement avec le formidable comédien norvégien Anders Danielsen Lie suscite une électricité vraiment inattendue. Pour ce qui est de la localisation de l'intrigue, eu égard à l'atmosphère qui se dégage de Première affaire, qui ne dégage guère de joie de vivre, il n'est pas certain que les habitants de la bonne ville d'Arras soient particulièrement heureux de l'image qui en est donnée, même indirectement.
Très bon premier film, avec un casting remarquable, tous les acteurs sont justes, mention spéciale pour le jeune Alexis Neises qui a un rôle pas facile. Une jeune avocate trop naïve et pas tout a fait sortie de l'enfance fait son expérience du travail de la justice et de l'amour. pour un flic particulièrement sexy
Une avocate à peine sortie de sa coquille se retrouve à devoir gérer une affaire criminelle sordide. L'oisillon va rapidement avoir à apprendre à voler de ses propres ailes, sous peine de grosses déconvenues professionnelles mais aussi personnelles ! Noée Abita incarne très bien ce petit oiseau qui découvre la vie dans ce qu'elle a de plus rude, saura t-elle en tirer les leçons et enfin décoller ? J'attendais un drame un peu plus axé sur le judiciaire, c'est finalement un film surtout centré sur le passage d'une jeune femme de chenille à papillon. Plutôt convaincant dans l'ensemble, mais manquant tout de même un peu de mordant. Un divertissement cinéma correct. Site CINEMADOURG.free.fr
Thriller classique mais vu du point de vue d'une jeune avocate sans expérience de la justice criminelle. ça se regarde sans déplaisir. les comédiens sont justes et convaincants.
Un premier long maîtrisé, original et fort, qui nous emmène dans les rouages d’un métier souvent mal exploité au cinéma. Une réalisatrice a suivre de très près !
En lisant le synopsis, "Première affaire" avait tout pour me plaire. Une jeune avocate naïve débarquée fraîchement dans le Pas-de-Calais (Arras précisément) pour défendre un gamin tout juste sorti de l'adolescence accusé d'un crime monstrueux, cela laissait présager d'un film tendu et passionnant. Malheureusement,spoiler: rien ne fonctionne dès lors qu'il s'installe une relation torride entre la néo-pénaliste et le flic . Les invraisemblances s'enchaînent et relèguent l'affaire au second plan. La partie judiciaire est complétement survolée. Noée Abita ne démérite pourtant pas malgré son manque d'assurance.spoiler: L'ensemble ressemble plus à une histoire de fesses avec une fin bâclée plutôt qu'à une affaire criminelle creusée . Mauvais.
"Première affaire" : premier long métrage de Victoria Musiedlak, un film passé par Locarno et Angoulème. Première affaire pénale pour Nora Aït, une jeune avocate qui, jusque là, avait été cantonnée dans le traitement de dossiers financiers. Peut-être aussi première affaire sentimentale sérieuse pour une jeune femme qui, à 26 ans, ne connaît pas grand chose de la vie. A la fin de ses études, peu de temps auparavant, Nora avait été engagée dans le cabinet d'Édouard Saint-Brieuc, spécialisé dans le droit des affaires. Un beau jour, son patron lui apprend par téléphone qu'elle doit se rendre à Arras pour représenter Jordan Blesy, un jeune homme de 18 ans. Dans sa cité, la rumeur court que Jordan et sa soeur seraient les fruits d'un inceste entre frère et soeur ce qui vaut à Jordan d'être surnommé « le monstre ». Soupçonné d'avoir enlevé une jeune fille, Jordan a été placé en garde à vue et il se retrouve face à Alexis Servan, un policier dont la rudesse des questions lui fait perdre le contrôle de son sphincter urinaire. Rude aussi est l'arrivée, sans aucune préparation, de Nora dans le grand bain du pénal, spoiler: d'autant plus lorsque la garde à vue de Jordan est requalifiée en homicide volontaire . Lire la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-premiere-affaire/
Moi qui aime bien les intrigues ou les immersions dans le domaine judiciaire, j’ai d’emblée pensé qu’il y avait là un sujet qui allait être riche avec cette Première Affaire. L’occasion de suivre les premiers déboires, affres et états d’âmes, gaffes ou maladresses peut-être, d’une jeune avocate. Une avocate qui est ici déjà spécialisée dans les affaires, mais économiques celles-là, les cols blancs, les cessions d’entreprise, tout ça… Et là elle se retrouve dans une affaire pénale sordide du domaine criminel alors qu’elle n’a jamais officié dans une quelconque garde à vue. Le scénario nous promettait donc de suivre un (rude ?) apprentissage sur le tas. Ça aurait pu (ou dû) être passionnant. Mais en réalité, à part un recadrage de son patron : « on s’en fout de ce que tu penses (la culpabilité ou pas du client) ; il dit qu’il est innocent, alors il est innocent », il n’y aura pas grand-chose sur le terrain de l’initiation. Le scénario s’égarera dans une romance qui aurait dû rester accessoire mais qui va prendre trop de place. Alors qu’on n’est a priori pas venu pour ça ! Le spectateur ne bénéficiera pas de l’immersion attendue. Bien dommage car il y avait un sujet.
Un très bon premier film, des plans et une photographie très agréable. On regrettera peut-être un scénario un peu étrange. Le duo Noée Abita / Anders Danielsen Lie est merveilleux. J'ai été plutôt conquis, je recommande.
Ouin ouin. Premier film initiatique comme on en voit cinquante par an, plus originaux. Cette jeune avocate de 26 ans (très mauvais choix que celui de Noée Abita, bonne comédienne mais qui dégage trop de fragilité pour ce rôle, c'est assez aberrant qu'on la laisse seule traiter un tel dossier), représente une jeunesse désorientée qui vit toujours chez papa et maman et qui tombe dans tous les bras des grands méchants loups - qui forcément sont tous des hommes manipulateurs et/ou menteurs. Au secours !
Film assez inabouti, qui tente de définir certes les relations avocat/client mais qui interroge au premier abord sur les compétences de cette frêle avocate. Elle évolue au fil du déroulement du film, heureusement. Une belle prestation de François Morel.
Quel ennui. Pourtant la thématique pouvait nous laisser espérer un bon scénario. Rien ne tient absolument pas crédible même cest penible. Vraiment pénible digne d un mauvais téléfilm même la musique et la bande son ne colle pas. Aucun élan. Les bruits de bouche à la prise de son exasperent quand l actrice principale embrasse ou mange avec avidité. Meme sa crise d enfermement est pas crédible. A éviter dommage car les roles du jeune détenu et de sa mère sont excellemment bien joués idem pour le boss du cabinet. Le reste est insipide.