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Tom H.
6 abonnés
62 critiques
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1,5
Publiée le 14 janvier 2014
Stranger Than Paradise n'a de classe que le titre du film (faut avoué que ça le fait). Les petits délinquants hongrois habillé comme dans un clip de Depeche Mode n'ont aucun charisme, le noir et blanc non plus ne l'est pas, les dialogues non plus. Je pense qu'on a vu mieux quand même comme film sur la marginalisation des immigrés aux USA. C'est d'un ennui incroyable, pourtant j'adore ce genre de films chiants, mais là c'est bizzare, rien ne rentre. Pourtant le côté théâtrale du film, séquence par séquence, plan fixe aurait pu être la force du film, là on le remarque à peine tant on dort devant le film. Et j'aime pas trop ces marginaux en carton qui s'expriment correctement ! Elle est où la drogue et la vulgarité ?
pour moi l' un des meilleurs films de jarmusch,des acteurs tous aussi delirants les uns que les autres ,la musique atteint des sommets et vous emmene au coeur de l'amerique,celle ou l'on rencontre les vrais gens. sublime
Un beau film, un petit plaisir : ce qui m'a surtout plus c'est l'univers "New York d'un autre temps".
Le problème est que le film s'oublie vite, et ne laisse pas de trace indélébile, a vrai dire j'ai du mal -en ce moment même- a écrire plus de 20 lignes dessus précisément pour cette raison...
Un film qui m'a un peu touché mais qui est quand bien en dessous de ce que je connais de Jim Jarmush. Ce film m'a parut plat. Je ne sais pas, j'ai compris ce qu'il voulait me dire mais il ne m'a pas fait ressentir grand chose. Je me suis dit que c'est un film froid. Et je crois que c'est presque la meilleur façon d’appréhender ce derniers.
Peut on dire d'une scène délibérément longue que c'est une longueur ? Peut on dire d'une scène qui montre l'ennui qu'elle est chiante ? en tout cas c'est svt le cas
Ce film est une merveille! Les premières minutes m'ont laissée sceptique. J'ai redouté le film "intellectuel" dans le mauvais sens du terme, abstrait et réservé à une prétendue élite cultivée mais j'ai vite été charmée par la sensibilité et l'humour de la réalisation, et par des personnages si attachants. Si vous voulez passer un bon moment et garder le sourire aux lèvres à la fin du film, n'hésitez pas!
Stranger than paradise est un film un peu nouvelle vague. Jarmusch nous montre une histoire très banale, et s'accorde beaucoup de liberté pour nous la raconter. Malheureusement le scénario ni les personnages ne sont très poussés et dans la forme Jarmush adopte un rythme très lent et une réalisation très statique. Même si d'un très beau noir et blanc, celle-ci ennuie très vite. Le film présente tout de même un certain charme et déjà une patte, mais on préferera les réalisations suivantes de Jim Jarmusch, pour certaines assez lentes aussi (Mistery Train, Down by Law) mais bien plus abouties.
Ha!Jarmusch.Un film où l'on retrouve ces personnages sans réelle situation sociale et qui courent après on ne sait quoi.On a le droit à des répliques bien senties et parfois amusantes. Le dénouement est parfait et nous laisse dans l'expectative de ce qui pourrait se passer ensuite. Des plans et un travail en noir et blanc toujours très beaux.Il y a une vrai finesse chez Jarmusch tant dans l'image que dans les dialogues.
Proposition intéressante sur le Cinéma, libéré du montage, retournant à sa forme originelle, Ce Stranger than Paradise ne triche pas avec le temps. Jarmusch nous raconte l'histoire d'un retour. Belà, hongrois de naissance, mais devenu américain jusqu'au bout des ongles va renouer avec ses origines lorsque sa cousine débarque dans sa vie, elle aussi venue tenter sa chance aux Etats-Unis pour s'y faire une place au soleil. Jarmusch épure son récit car il n'y a rien à raconter, en tout cas pas en surface. Cette terre d'accueil est terne et ne fait plus rêver. A la fin pourtant, chacun va trouver une porte de sortie à sa misère. De l'argent pour l'un, un vol à destination de Budapest pour l'autre. Cette misère c'est l'ennui, l'absence de sentiment, le manque d'intérêt. Pas facile de passionner avec un tel sujet, pourtant Jarmusch arrive à le sublimer et à nous le faire éprouver. Sublimer parce que sincère et juste dans sa représentation, éprouver parce qu'en chaque plan réside une scène. L'absence de coupe d'une scène à l'autre, simplement lié par un écran noir qui ponctue, nous permet d'estimer justement la durée d'une action, ou plutôt situation dont le statisme renforce la représentation de l'ennui. La vie n'est plus rythmée par le montage, mais par les déplacements des corps, synonymes de prise de décision chez les personnages. Leur destin sclérosé finalement leur appartient, il suffit juste d'agir. Pour cela, ils leur faut d'abord ressentir l'envie de s'animer donc de vivre. Film simple donc, mais pas simpliste, modeste, mais pas sans ambition.
Je recommande ce film à tous ceux qui ont envie de voir deux paumés, tellement copies conformes qu'on a du mal à distinguer l'un de l'autre, ne rien foutre pendant une heure et demie. A tel point qu'on est surpris de voir qu'il y'en a un qui enlève ses chaussures avant de se coucher... Et je ne vois pas ce que la photo du DEAD MAN (qui n'était pas meilleur) avec Johnny Depp vient faire là dedans...
Génial ! Un film grinçant et émouvant, servi par des acteurs formidables, des plans superbes et une musique magistral. Du grand Jim Jarmusch. Un grand moment de cinéma.
Un film simple avec des dialogues cocasses, des personnages bizarres, des décors tout aussi glauques que le grenier de votre grand-mère et une vieille qui parle hongrois. C'est dérangeant comme film, on sait pas quoi en penser. La fin est un peu tirée par les cheveux, mais dans un ambiance pareille, ça passe. Mention spéciale à la chanson qui sort du lecteur cassette portatif. A voir en VO sans sous-titres
Stranger than Paradise s'est déjà tout Jarmusch. Une sorte de road-movie en noir et blanc brut, divisé en trois parties, où l'on suit trois paumés à la recherche d'un lieu où ils pourront être épanouis. Formellement et dans les thèmes abordés, il y a déjà beaucoup d'obsessions de l'auteur américain. De long travelling. Des plans superbement composés, sans coupe qui dure et qui laisse les personnages vivre. Un enchainement de scènette et une bande son jouant un rôle important. Un style particulier qui tapera dans l'œil du jury de cannes de l'époque puisque Jim Jarmusch remportera la caméra d'or. Prix qui récompense les premiers longs métrages. Stranger than Paradise est un film minimaliste, mais qui dégage une grande poésie et qui marquera l'envolé d'un grand cinéaste unique.