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    Saltburn
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    RedArrow
    RedArrow

    1 548 abonnés 1 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    "By God, I loved him !"

    Fraîchement entré dans une université anglaise prestigieuse, Oliver, un jeune étudiant brillant et solitaire devient vite fasciné par Felix, un éphèbe fortuné et admiré par tous. Par un concours de circonstances, les deux camarades se lient d'amitié et Felix invite Oliver à passer un séjour à Saltburn , sa fastueuse demeure familiale...

    Waouh ! On avait bien remarqué que la mise en scène et la direction artistique de "Promising Young Woman" imposait d'emblée Emerald Fennell comme une réalisatrice à suivre de près (le manque de nuance sur l'uppercut féministe que le film voulait incarner nous avait cependant moins séduit) mais rien ne nous avait préparé au cap formel qu'elle franchit là avec ce deuxième long-métrage !
    Visuellement, "Saltburn" est époustouflant. Une merveille de chaque instant, où s'imprègne d'un plan à l'autre l'essence de la solitude, de l'obsession, de la manipulation, de l'égoïsme ou, plus globalement, de la décadence humaine dans une espèce de feu d'artifice incessant, invariablement subjuguant et à la direction artistique toujours plus impressionnante pour faire de l'image la puissance narrative première du film. Des décors d'une faculté prestigieuse aux fêtes dignes de l'exubérance hors-sol d'une cour royale en passant par la folie rampante d'une chute annoncée au sein du fameux domaine de Saltburn, Emerald Fennell fait ressortir avec maestria à l'écran les états d'âme de ses personnages avec un sens du cadre et de sa composition jamais pris en faute pour s'en rapprocher au plus près, en plus de nous laisser bouche bée par cette beauté qui leur est inhérente, parfois d'ailleurs mêlée aux rires ou au malaise de ce qui s'y trame.

    "I wasn't IN love with him."

    Sur le fond, les méandres pensés comme labyrinthiques de "Saltburn" le sont évidemment un peu moins, nous immergeant d'abord dans un schéma habituel d'intégration à un milieu inaccessible par le fantasme absolu que représente Felix pour Oliver (et, plus largement, celui qu'il a pour cette caste fortunée anglaise) avant de glisser plus frontalement vers le thriller psychologique teintée de comédie noire dont les finalités, certes bien menées, ne sont pas des plus renversantes en termes de rebondissements. Mais là encore, couplé à une interprétation de haute volée (Barry Keoghan en tête, quel acteur!), le film est transcendé par la manière dont Emerald Fennell s'empare de ses protagonistes pour en faire une matière brute colorée qu'elle restructure avec une méticulosité envoûtante sur les tableaux vivants de maître délivrés par "Saltburn".
    À l'instar du regard d'Oliver sur Felix, le nôtre est définitivement hypnotisé par la galerie de séquences géniales que Fennell nous propose de visiter et dans laquelle on se perd volontiers jusqu'à cette ultime envolée qui arrive à nous remettre en tête pour un très long moment le tube "Murder on the Dancefloor" de Sophie Ellis-Bextor. Peut-être que comme Oliver dans sa funeste odyssée, notre sentiment de complétude ne sera pas total vis-à-vis de "Saltburn" auquel il manque sûrement ce léger plus qui aurait définitivement déclenché chez nous le plus irrémédiable des enthousiasmes. Mais, bon sang, quel film ! Et quelle réalisatrice !

    "I loved him. I loved him. I loved... HIM."
    Lyah
    Lyah

    345 abonnés 1 002 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Un thriller psychologique britannique archi malaisant et ultra sulfureux captivant du début à la fin. De l'humour noir et des scènes vraiment dures à regarder pour certaines. La prestation de Barry KEOGHAN est juste phénoménale dans ce rôle de psychopathe. L'ensemble du casting est impeccable et la photographie est sublime. Une oeuvre troublante hautement qualitative que je recommande vivement.
    Fiers R.
    Fiers R.

    60 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Peu de cinéastes débutants ont su frapper deux fois aussi fort et à la suite par l’entremise d’un premier puis d’un second long-métrage. Et bien on peut aisément ajouter Emerald Fannell dans cette liste pas forcément très longue. Après l’excellent et étonnant « Promising Young Woman » qui lui a valu l’Oscar du meilleur scénario et qui traitait dans un écrin fluo et délicieusement acidulé du patriarcat et de la culture du viol dans certains milieux de manière surprenante, voilà qu’elle nous revient avec quelque chose de très différent via ce « Saltburn ». Située intelligemment au milieu des années 2000, avant que les smartphones intelligents et les dérives de l’Internet ne soient monnaie courante, elle nous convie à la prestigieuse université d’Oxoford où deux adolescents vont faire connaissance : un très riche (et très bel) aristocrate, Félix, et un jeune boursier timide, Oliver. Par l’entremise de ce dernier invité par le premier on va pénétrer le temps d’un été dans le quotidien d’une richissime famille de nantis britanniques. La critique, voire la satire, des ultra riches est présente mais elle enfonce des portes ouvertes quand bien même elle régale et s’avère très pertinente, c’est-à-dire pas trop poussive et tout de même incisive.

    Néanmoins, on aurait tort de croire que ce film va être un film étudiant ou un teen-movie british. On en est loin, très loin. Et même si une critique des nantis de ce monde à la « Succession » semble être le sujet de cette chronique, il se cache (bien) d’autres choses dans « Saltburn ». Une étude de caractères et de comportements, un film sur la manipulation, une œuvre sur l’envie d’être quelqu’un d’autre – voire l’envie tout court - et une fausse romance amicale qui pourrait faire penser dans ses débuts à « Call me by your name ». Surtout dans l’esthétique estivale et légèrement passéiste et dans la manière dont Fennell filme cet été chez les bourges et leur oisiveté. Certaines séquences, surtout celles de groupe, sont jouissives tant ces êtres semblent déconnectés de tout et leur façon de penser et d’agir appartenir à une autre galaxie. On rit (jaune) assez souvent et il y a aussi pas mal de scènes assez dérangeantes comme celle de la baignoire.

    L’une des plus grandes forces du film demeure dans son esthétique un peu vintage, à la photographie s’assimilant à de l’argentique. La composition des plans est également très travaillée nous offrant de très nombreuses images qui frappent la rétine par leur beauté. De l’éclairage à la manière dont Fennell filme son impressionnant décor, c’est une œuvre plastiquement irréprochable pour qui goûte à ce type d’univers et à ces effets de style. Sans jamais copier qui que ce soit et comme dans son précédent film, la jeune cinéaste impressionne allant jusqu’à utiliser le symbolisme à bon escient. Quant au casting, il est aussi royal qu’excellent. Barry Keoghan (potentiel futur Joker de la nouvelle saga Batman), réitère le coup après son mémorable second rôle (et nommé à l’Oscar) dans le chef-d’œuvre « The Banshees of Inisherin ». Ici il investit un rôle complexe, nébuleux et dont les facettes multiples se dévoilent au fur et à mesure. On n’en dira pas plus mais il est stupéfiant. Rosamund Pike est géniale en aristocrate à l’ouest et Carey Mulligan ne fait que passer mais elle est très drôle. La surprise vient surtout de Jacob Elordi. Après des niaiseries sur Netflix, le beau gosse de la série « Euphoria », tout aussi sublime ici, se montre plus à l’aise dans ce rôle qu’en Elvis Prestley dans le « Priscilla » de Coppola. Son charme magnétique ravageur emporte tout sur son passage et Fennell le sait, le sent et lui rend la pareille dans sa manière de le filmer.

    « Saltburn » dure plus de deux heures que l’on ne voit pas passer. La mise en place pourra paraître longue avant d’entrer dans le vif du sujet mais c’est pour mieux poser la psychologie de ses personnages principaux et fixer les enjeux. Une fois entré dans la demeure gigantesque filmé comme un personnage à part entière (l’inattendu plan-séquence final) et que ne renierait pas un film d’horreur comme « La Maison du Diable » ou son piteux remake « Hantise », c’est délectable de bout en bout. Le scénario est peut-être le seul talon d’Achille du film puisqu’il a un goût de déjà-vu avec un personnage a priori naïf qui va découvrir les méandres des ultra riches entre luxure, folies et codes absurdes. Il s’avère linéaire et peu surprenant et c’est davantage les dialogues qui pimentent la chose ainsi qu’une atmosphère vénéneuse du meilleur effet. En revanche, le twist final et la dernière ligne droite peuvent laissent un peu circonspects. On hésite à trouver cette direction que prend le film inutile ou alors génialement amorale. Mais pour le reste c’est un coup de maître et un coup de cœur!

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 174 abonnés 12 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    D'une grande beautè visuelle, "Saltburn" (2023) rèpond à ses promesses en cette fin d'annèe, ce qui rend son intèrêt pratiquement indispensable! Le film n'est pas sans rappeler "Teorema" (1968) de Pier Paolo Pasolini et "Gone Girl" (2014) de David Fincher, mais s'en dèmarque cependant! De par son sujet et son esthètique, cette oeuvre bien que distribuèe par Prime Video, est d'un bout à l'autre fascinante, lorgnant sans vergogne , mais avec rèussite et audace, vers les sombres territoires de l'horreur gothique et de la manipulation! Ce qui fait grincer les dents, c'est l'authentique sens de la terreur que sa narration apporte, et sa capacitè à la transmettre au public qui n'en revient toujours pas de ce qu'il a vu et vècu! L'impressionnante performance de Barry Keoghan suffit à hausser l'ensemble de ce mystère absolument passionnant! Toute l'histoire tourne autour de cet ange exterminateur auquel la famille Catton ne peut pas rèsister! Un cinoche brut et luxuriant, une bande son èclectique, un casting serrè et des thèmes psychosexuels forts font de "Saltburn" une aventure cosmique et unique! Pour son deuxième long-mètrage, Emerald Fennell ("Promising Young Woman") est sur la bonne voie pour devenir l'une des grandes cinèastes du moment...
    Marie Breton
    Marie Breton

    52 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Qu'on se le dise : "Saltburn", pour les amateurs d'un cinéma indépendant qui frôle parfois le malaisant, est un film agréable à regarder.

    Emerald Fennell avait frappé très fort avec "Promising Young woman" ; sa démarche avec ce nouveau film n'a rien de similaire. À tel point d'ailleurs que sans le nom, je n'aurais pas su que les deux films étaient réalisés par le même esprit.

    Pour en revenir à Saltburn, c'est simple : même si le scénario est téléphoné, il n'en reste pas moins efficace pour peu que l'on aime donc ce qui sort du tout public.
    Le problème étant du coup essentiellement que rien ne va assez loin, et que c'est assez frustrant pour ceux qui croyaient s'en prendre plein les yeux et le cerveau.
    En un mot, je dirais "timide". Et c'est dommage, parce qu'il y avait de la matière (et quand on tient un décor pareil, il faut y aller !), et que la qualité de mise en scène est bien là.

    À voir malgré tout, parce que même si tout est prévisible, c'est un genre trop rare au cinéma pour passer à côté quand ça sort.
    Emmaaa
    Emmaaa

    29 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    "la scène la plus choquante de l'année" titré un article. Ayant vu le film je me suis demandée, mais quelle est donc cette scène ?
    Mais vraiment les gens sont choqués par si peu ?
    Franchement le film n'est pas mauvais, ça se laisse regarder. Mais par contre Barry Keoghan fais vraiment vieux et ça m'a perturbé tout le long du film on dirait qu'il a 40 ans. L'histoire n'est pas mal mais ça dure trop longtemps et ça joue sur les scènes "choc" pour marquer les esprits. Et puis vu que c'est la mode, une chanson des années 2000 pour finir le film.
    Sorti de ça ça s'oublie très vite
    Adrien J.
    Adrien J.

    45 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    C’est la pépite de cette fin d’année ! Une œuvre picturale, particulièrement glauque et obscure mais terriblement enivrante. Un film aux personnages déstabilisants et à l’ambiance hypnotisante, où chaque scène possède son propre tableau, reflétant un peu plus la noirceur et le chaos émotionnel du récit. À ne surtout pas regarder en famille !
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2023
    Moi qui avais été totalement conquis par Promising Young Woman, je tombe de très haut face au second long-métrage d'Emerald Fennell, Saltburn, qui laisse s'évaporer les promesses gothiques de ses premiers instants dans spoiler: un remake carnavalesque de Théorème et Mr Ripley.
    Orgueil de la réalisatrice confortée par le succès de son premier film ou vampirisme des plateformes qui assèchent leurs talents, toujours est-il que c'est raté.
    Gautier G
    Gautier G

    12 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    Surfait, vulgaire et souvent ridicule, Saltburn est une immense déception
    Le casting est mauvais à part le rôle du frère qu'on adore détester
    L'histoire ne prend pas, tout est téléphoné, dommage car la photographie, le format et ka bande son sont intéressants
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 817 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Après une introduction brillante, l'intrigue se trouble, se demandant où l'on veut nous emmener. Par fascination, convoitise et afin d'appartenir à un groupe social, celui de la bourgeoisie, on peut être prêt à tout : faux semblants, manipulations, hypocrisie... et au passage, une étude de meurs et de classes sociales cinglante. Une approche déroutante, fascinante, très bien filmée.
    Dock D
    Dock D

    10 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 janvier 2024
    Mou , vide, blablabla....voila le résumé du film....c'est chiant, c'est inintéressant....on espère que l'histoire va décoller mais non....Et ce n'est pas les 2-3 scènes qui sont supposé "choquer" , qui vont remonter le niveau....les ados apprécieront, les autres n'y verront aucuns intérêts....
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    818 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2023
    Après la sympathique Promising Young Woman, Emerald Fennel revient avec Saltburn, à la fois satire aristo et récit vampirique délicieusement pervers.
    Visuellement c'est d'une grande maîtrise, dopé par la photographie de Linus Sandgren (le chef op' de Chazelle), tout en ancrant son récit chez les ultra riches britanniques. Cela commence comme un college movie en s'accaparant le genre, pour dérouler finalement une histoire où obsession, luxure et même des codes du home invasion se fondent.

    L'ensemble tient la route, mais est malheureusement imparfait de par un regard boursouflé, superficiel et parfois même grotesque dans sa manière de représenter les 1%, véritables caricatures où heureusement Rosamund Pike et Archie Makedwe s'amusent plus que le spectateur.

    Mais c'est dans son aspect thriller vénéneux que Saltburn séduit, porté par un Barry Keoghen rejouant sa partition du Killing of a Sacred Deer, tendance Talentueux Mr Ripley vrillé du bulbe.
    Au final, plus illustratif que profondément dérangeant ou subversif, ce second film de la réalisatrice a pour lui sa fabrication, ses acteurs et son fun assumé, même si parasité par une écriture moins tenue dans la manière où le personnage de muse qu'est Jacob Elordi représente le moteur du récit.
    Pas mal, mais imparfait donc
    Shiki
    Shiki

    67 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Emerald Fennell nous réalise un film d'une grande qualité, en termes de réalisation, de lumières, de DA, c'est un film marquant, qui ne laissera pas indifférent.

    Qu'on soit réceptif ou non à son sujet, on ne peut qu'admirer certaines scènes qui sont tout bonnement magnifiques, que ce soit par l'utilisation de certain jeu de lumière, ou alors des plans séquences, sans parler de Barry Keoghan qui crève l'écran sans avoir besoin d'en faire des caisses.

    Bref, un thriller psychologique dérangeant et intrigant mené par un casting talentueux et une bande son rafraîchissante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Décidément cette fin d'année 2023, nous aura offert des pépites. Après l'excellent "Promising Young Woman", Emerald Fennell fait son grand retour avec un second long-métrage brillant. Finement ciselé, "Saltburn" est une danse macabre délicieusement malsaine et jouissive. Barry Keoghan, et Jacob Elordi offrent des prestations hallucinantes face à une Rosamund Pike et Carey Mullingan hilarantes. Décidément Emerald Fennell est une grande réalisatrice.
    Kubrock68
    Kubrock68

    34 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Un eleve discret d'oxford tombe d'adminration pour un jeune aristocrate. La satire sociale et la finesse des rapports humains rendent le film tres attrayant. Les acteurs excellents nous font penser aux liaisons dangereuses et à noblesse oblige. Un très bon film à découvrir.
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