Avis sur Pas si méchant que ça

Un film frais et sympathique avec un prime un aspect "social" non négligeable, dans lequel Depardieu est une fois encore très à l'aise et donc, très bon.

Un artisan dans le besoin commet des hold-ups pour payer ses employés, et en profite pour tromper sa femme avec une employée des postes ... Bien que cette comédie campagnarde au triangle amoureux est plutôt bien réalisée, son absence totale de logique pourra faire sourire si toutefois on entre dans l'intrigue.

Canton de Vaud, la rencontre d'un ébéniste, braqueur de banques à l'occasion, et d'une postière. Toute la fantaisie, la poésie du quotidien et le réalisme social du grand cinéma suisse des années 60/70 (Goretta, Soutter, Tanner). Joli couple Jobert/Depardieu, ce dernier d'une incroyable douceur (eh, oui).

Un film, à la fois tendre et dramatique. Une histoire contée, une tranche de vie, bien mis en valeur par de très bons acteurs, qui jouent leurs roles sans fioritures et de belles manières. Sympa.

septiemeartetdemi.com - Œuvre récupératrice de talents à la gloire déclinante, Pas si méchant que ça a des effluves précoces des films de braquage modernes. Depardieu, l'étoile montante du casting, a presque tout le film sur les épaules, effaçant ses deux excellentes collègues dans les rôles principaux. Son personnage va devoir voler (dérober) pour maintenir à flot la petite entreprise de son père. On reconnaît l'idée du titre, mais l'histoire ne va guère approfondir l'idée d'un gentil malfrat : il est indéniablement gentil, sans contrepoids. Les prises de position sont absentes, exception faite d'une vague remarque sur la popularisation du plastique, condamnant les maisons à ne plus joliment craquer. Et surtout, Claude Goretta tient les images en esclaves, laissant juste la place à ses personnages de se mouvoir, ramenant exceptionnellement un plan d'un paysage de toute manière répétitif et ne participant même pas à l'ambiance. Manque de quelque chose ; de personnalité peut-être ?

Un bien joli film vif et lèger rèalisè par le suisse Claude Goretta où Gèrard Depardieu y incarne un petit chef d'entreprise, en province, qui s'improvise gangster - il commet des hold-up pour èviter la faillite et payer ses ouvriers! Et ce, avec la complicitè d'une jeune employèe des postes que joue Marlène Jobert, qui va lui apporter une fantaisie et une passion complètement diffèrentes de la petite routine de son couple officiel (il est mariè et a deux enfants). Depardieu est totalement sèduit par ce rôle, et on peut facilement le comprendre, car le personnage de petit patron qui lâche peu à peu sa vie pèpère caractèrisent bien l'approche de l'acteur: voilà un homme qui viole brusquement les normes sociales et le fait, de plus, dans un èlan amoureux! Simple et vrai avec en plus une touche de fantaisie! Que demander de plus...

Le thème de la double vie d'un homme acculé par la crise économique à commettre des braquages et à le dissimuler à ses proches en leur faisant croire qu'il continue à travailler normalement était intéressant. Il préfigure plusieurs autres films traitant ce sujet. Malheureusement, le scénario est linéaire, sans surprise et le rythme particulièrement mou. De plus, cette histoire n'est ni vraiment crédible ni complètement fantaisiste. Bref, on n'y croit pas trop et on ne s'amuse pas beaucoup non plus. Marlène Jobert, grande vedette des années soixante-dix, est égale à elle-même, c'est à dire un peu gnan gnan, et elle semble jouer ici dans un téléfilm de seconde zone. Depardieu et Léotard s'en tirent nettement mieux. Globalement, après avoir vu un petit bijoux de Goretta, comme L'invitation, on est franchement déçu par ce film très daté.

une histoire banale tout compte fait, le braqueur qui tombe amoureux de la braqueuse, un vieux classique du genre !!!

Pas si méchant que ça... un peu quand même pour le spectateur qui doit se taper une intrigue aussi mince que la feuille qui a servi à écrire ce truc....... un Bonny and Clyde moderne avec un bonhomme qui trompe sa femme avec une coupe de cheveu qui ressemble à un caniche royal.......

Un ébéniste, dont la petite entreprise subit des difficultés financières, se lance dans des petits hold-ups avec une parfaite inconscience... Depardieu en paysan-braqueur, on a vu mieux. Marlène Jobert en naïve inconsistante, on est moins étonné. Le résultat est bien décevant: le récit hésite entre l'aventure improbable et l'histoire d'amour noyée dans le mélo inconsistant. Pas crédible une seule seconde.