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ER 9395
75 abonnés
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4,0
Publiée le 29 octobre 2013
Une histoire simple et émouvante , des personnages touchants , des acteurs au sommet , un immense réalisateur , tous les ingrédients sont la pour faire un grand film .
N'étant qu'une cinéphile lambda et non initiée il m'est difficile de noter ce film de Fellini, porté aux nues par la critique et les cinéphiles avérés. Anthony Quinn et Guilietta Masina incarnent des personnages que tout oppose, si ce n'est une volonté commune de s'en sortir, leur physique, leurs caractéristiques et leurs aspirations demeurent totalement différents. Ce qui m'a gêné c'est que les personnages restent figés dans un rapport bourreau/victime un peu monotone qui ne laisse pas de place à la nuance ni à la complexité. Je m'attendais à beaucoup plus d'émotions, et malgré la fin tragique, ce film ne m'a fait ni chaud ni froid. Je suis peut être mauvais juge car je ne connais pas les outils cinématographiques, mais il me semble, qu'avec les critères actuels, ce film est au final bien fade, malgré une musique splendide et un très bon jeu de l'excellent Anthony Quinn. Dans un autre registre mais dans une même veine "Rocco et ses frères" de Visconti m'a semblé beaucoup plus abouti et bien plus intense.
La Strada est un pur joyau. Fellini nous offre une magnifique parabole poétique sur la toute puissance de l'amour au travers de l'histoire de cette jeune femme simple d'abord achetée par une brute qui va ensuite découvrir en rencontrant le fou qu'elle a sa place, qu'elle sert à quelque chose. Nous en aurons la démonstration dans la scène finale poignante et émouvante. L'humanisation de Zampano, fruit de l'amour gratuit de Gelsomina est un véritable tableau de rédemption qui nous touche profondément. J'y vois également un hymne à la fidélité mise en valeur dans l'attitude radicalement opposée des deux personnages. Quant au discours du fou, il peut être entendu comme une métaphore poétique de la révélation. La profondeur des thèmes abordés est particulièrement bien portée par la justesse des acteurs. Anthony Quinn et Giuletta Masina signent là un de leurs rôles majeurs qui marquent définitivement l'histoire du cinéma.
C'est très bien filmé et très bien photographié, doté d'une jolie musiquette (Nino Rota), ajoutons-y la prestation exceptionnelle de Guilietta Masina qui réussit à nous captiver et à nous émouvoir uniquement par l'expression de son visage (le souvenir d'Harpo Marx a dû passer par là). C'est déjà pas mal ! Regardons maintenant le scénario : ça commence par d'insupportables et interminables pleurnicheries, ensuite l'histoire se met en place et conserve assez longtemps son intérêt grâce au jeu de Masina, puis finit par se diluer jusqu'au final plus ou moins attendu mais finalement sans grande importance. Globalement c'est pas si mal, mais de là à parler d'une perle de l'histoire du cinéma…
Lui est avaleur d'épées itinérant, elle est une jeune pauvre naïve et sans apprentissage. Ils vont devoir cohabiter pour vivre. L'image et les coloris noirs/blancs sont magnifiques. J'ai apprécié l'histoire au début mais je m'attendais à une évolution des personnages spoiler: moins dramatique
Je n'ai pas été conquis par cette œuvre originale du cinéaste italien Fellini, je suis d'accord pour dire qu'Anthony Quinn est très convaincant dans son personnage (même si pour moi ce n'est pas le rôle de sa vie, pour moi c'est Lawrence d'Arabie), d'accord aussi pour Giulietta Masina qui est touchante dans son personnage de fille paumée et on ne peut plus d'accord pour la musique de Nino Rota, qui est superbe. J'ai trouvé que ce film avait de très beaux passages, mais dans l'ensemble, comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas été conquis, un manque de rythme et trop de longueurs dans l'ensemble.
C'est du Fellini certes maisc'est extrêmement lent. La prestation de lGiulietta Masina y est pour beaucoup, tant son jeu d'acteur insuffle à la Strada une poésie qui fait son charme. Cependant sur la longueur, le parfum se distille, faute d'un récit ou d'une réalisation solide. Joli quand même.
Un film qui a mal vieilli : entre une Chaplin au féminin (on peut presque couper le son et se croire dans un muet), une brute sans âme et un fou, le film a beaucoup de mal à s'installer. On enchaîne des scènes sans grand intérêt. Seule la dernière demie-heure relève un peu le niveau. Reste une belle description de la misère d'après guerre et de la solidarité.
C'est entendu,c'est à un classique du cinéma que nous avons affaire ici. Pourtant,"La Strada"(1954) ne semble pas être l'œuvre qui vieillit le mieux chez cet éternel exubérant mélancolique que fut Federico Fellini. La faute en revient principalement à des personnages que l'on ne voit pas évoluer du début à la fin,ce qui limite les effets scenaristiques. La faute aussi à une langueur constante qui nous fait lâcher prise de temps à autre. Ceci étant dit,comment ne pas se laisser emporter par la partition inoubliable de Nino Rota qui suit de près le vagabondage de ces 2 saltimbanques sur les routes de l'Aquila. Avec sa démarche chaplinesque et sa fragilité simplette,Gelsomina se fait exploiter par la brute Zampano,artiste de cirque intraitable et intolérant. La rencontre de ces 2 êtres malchanceux,pauvres,délaisses se fait sous les auspices de la farce grinçante. Avant que le film ne verse plus ouvertement vers la tragédie muette. Tout ici ne semble être que désespérance. Les forains vivent leur vie d'artiste sans illusions,sans savoir se dire leur amour. C'est une œuvre accessible,mais profondément pessimiste.
Un bon film de Fellini...près de 60 ans d'âge et qui se regarde avec plaisir. Mêlant avec brio le réalisme mis en valeur par le Noir et Blanc et le surréalisme des situations, en particulier le premier rôle féminin, sorte de clown lunaire, le film traite de le la difficulté pour un homme fruste et macho de se laisser aller à ses sentiments.
"La Strada" marque l'avènement d'un cinéaste majeur italien en la personne de Federico Fellini. En 1954 ce dernier mettait en scène ce duo impérissable du septième art. Anthony Quinn, immense interprète capable de passer de la virilité au tragique le plus déchirant avec une lucidité absolument déconcertante. Puis surtout Giulietta Masina dans le rôle de sa viedont la démarche et le sourire n'ont pas finis de faire rêver. Car "La Strada" est un rêve qui nous emmène dans un autre monde, ou nos désirs y deviennent temporairement réels. Alors on s'évade soudain. On joue du tambour et de la trompette en compagnie de Gelsomina, battue par le robuste Zampano. On voudrait comme elle suivre l'ange Il Matto pour qu'il continue éternellement à nous faire rire de ses numéros mais le destin en décidera autrement. Un sommet de poésie. Splendide.
Pour moi, la Strada demeurera à jamais le plus grand film de Fellini. A la fois tendre, tragique, magique, drôle, dur, dramatique, léger, mélodramatique, poétique, La Stada est tout à la fois et bien d'autres choses encore. Une oeuvre unique bercée par la trompette de Gelsomina, la verve de Zampano et la poésie de Fellini. Une histoire simple et forte, à la limite de l'ultra-réalisme à l'italienne, qui porte en son sein un souffle fort qui renverse toutes les barrières émotionnelles. Un pur moment de bonheur tout simplement.
Magnifique, émouvant, sublime, les qualificatifs élogieux ne manquent pas pour parler de ce superbe film de Fellini. Une jolie histoire toute simple servie par un duo d'acteurs hors du commun. La Strada est un cinéma qui se vit et se ressent plus qu'il ne se commente. Simplement un chef-d'oeuvre.