Avis : Fair Play - Page 2

Un couple découvre la fragilité de sa relation après une promotion qui laisse l'un d'eux sur le carreau... "Fair Play" se déroule dans le milieu impitoyable de la finance et explore autant ce monde de requins que ce couple aux trajectoires opposées. Fragilité, insécurité, rivalité, autant de choses qui viennent transformer cette relation saine en apparence en une relation dysfonctionnelle et profondément toxique. Une spirale infernale avec un rapport de force qui évolue sans cesse alors que Chloe Domont s'interroge sur la place d'Emily dans cette société et dans son couple. Un drame psychologique et relationnel bien écrit porté par un duo à la parfaite alchimie même quand ils se déchirent et par des moments de tension qui conduisent à une escalade assez jouissive avec des comportements bien pathétiques lorsque le personnage en question est touché dans son petit égo. En somme, un film solide et captivant avec une Phoebe Dynevor absolument bluffante.

Un petit bijou sur les relations homme/femme lorsqu'elles deviennent asymétriques. Le film tire vers le thriller tout en restant dans la violence domestique. J'ai découvert une actrice au jeu et au charme fous. C'est devenu si rare sur Netflix d'être agréablement surpris !

Dans la veine de la série "Industry", le film "Fair Play" sur Netflix raconte à travers son récit tumultueux, les dynamiques de pouvoir au sein d'un couple, oubliant tous les clichés romantiques du genre. Le film bien interprété tient un casting convaincant grâce à une belle complicité entre Phoebe Dynevor et Alden Ehrenreich qui apporte une profondeur émotionnelle au récit. Le scénario, qui se mélange entre romantisme et érotisme, évolue habilement vers le drame et le thriller avec la promotion d'Emily, révélant des tensions de pouvoir inattendues. Cependant, le film aurait pu approfondir davantage la perspective des personnages dans un milieu financier stressant et se monter un peu plus percutant dans son histoire. En définitive, "Fair Play" est dans l’ensemble un film plutôt convaincant qui explore parfaitement les zones sombres des relations au travail et des forces de supériorité et d’infériorité au sein d’un couple.
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14/20
Critique sur Fair Play (film)
Vu le 17.11.2023 sur Netflix

On va tout de suite s’enlever de la tête la dernière scène parfaitement inutile, exagérément féministe (dans le mauvais sens du terme) et pas loin d’être ridicule, même si on comprend le but de la réalisatrice Chloë Domont. C’est une séquence maladroite, qui va à rebours du reste et qui empêcherait presque cet excellent « Fair Play » de tutoyer les sommets si on ne retenait qu’elle. Il serait presque utile et nécessaire de s’arrêter cinq minutes avant, la scène précédente concluant parfaitement le long-métrage et se suffisant à elle-même. Ceci mis de côté, voilà un suspense original et magistral disséquant la dynamique du couple sous tous ses angles par le prisme du travail. En effet, on y voit un couple officier dans la même société qui se délite et se détruit suite à la promotion inattendue de la jeune femme. On aurait pu croire à une œuvre féministe outrancière ou à un regard caricatural sur la jalousie dans le couple et bien c’est tout le contraire qui se produit, le film étant d’une justesse d’écriture et d’une acuité incontestable.

De plus, c’est un premier film pour la jeune Chloë Domont et sa maîtrise sur son projet à tous les postes est clairement impressionnante. Son scénario est doté d’une écriture ciselée où chaque réplique est bien pensée et fait l’effet d’une petite bombe, chaque séquence dialoguée distille son poison jusqu’au point de non-retour et chaque petit geste ou regard a son importance et transpire la logique et le réalisme. Mais cela ne suffirait pas sans une mise en scène qui met tout cela en valeur. Travaillée, froide et clinique, comme si elle auscultait le moindre agissement des deux protagonistes par le biais d’un microscope (les plans de loin où les deux sortent de chez eux et partent au travail), elle s’avère également chic, en totale adéquation avec le milieu très huppé où se déroule l’action. Couleurs froides pour le bureau et plus chaudes pour l’appartement sont du meilleur effet. Wall Street, la finance et le monde des fonds d’investissement sont parfaitement dépeints et si on ne comprend rien au jargon financier ici, cela importe peu - voire pas du tout - puisque ce n’est pas le sujet de cette œuvre mais que cela donne un aperçu de la complexité des hautes sphères où ces deux jeunes tourtereaux évoluent et sans cliché.

« Fair Play » est également dans l’air du temps puisqu’on y montre la place de la femme au sein d’un microcosme machiste et carnassier où petites remarques humiliantes et blagues lourdes sont monnaie courante. Le sexe féminin doit montrer davantage les crocs dans un tel milieu et c’est dépeint de manière fine, sans manichéisme, avec un certain nuancier (le grand patron n’a aucun problème à promouvoir une femme et la féliciter puisque c’est la meilleure). L’alchimie des deux acteurs est indéniable même si c’est Phoebe Dynevor qui épate le plus en petit oiseau fragile qui a des couilles. La montée en tension et le déchirement progressif du couple est intense et suffoquant. On sent que le point de bascule peut être atteint du jour au lendemain et la jalousie (ou l’envie) du personnage masculin ne sont pas exprimés à gros traits, mais par petites touches plausibles et sous forme d’escalade. On est donc face à une œuvre tout à fait originale et maîtrisée, sans fausse note ni baisse de rythme, qui vous scotche à votre fauteuil sans discontinuer en plus de pointer du doigt le monde impitoyable des grandes entreprises du point de vue féminin. Et en étant un film féministe qui ne sombre pas dans l’outrance et le male bashing...

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Fair Play est un film que j’espère ne jamais voir se réaliser dans ma vie future. Et je ne dis pas ça parce que j’ai peur que ma copine réussisse mieux, ça ne me ressemble pas…
Car, en effet, la situation de vie dénoncée est intéressante ! Notamment grâce au contexte du trading, qui est particulièrement bien trouvé pour desservir la réflexion.
Réflexion qui est, par ailleurs, bien ficelée, bien écrite. Elle est amenée logiquement et son évolution est crédible, fait rarissime pour des thriller romantiques. Le tout mène à un arc final dans lequel on se sent impliqué, ce qui est symbole d’un film réussi.

Cinématographiquement parlant, ce film n'a aucun intérêt. Si le but était de mettre en lumière la montée d'une tension, c'est raté. Techniquement c'est filmé comme une série de TF1, y a plus efficace pour faire passer une émotion. Certaines pub de yaourts sont plus inventives.
Si on s'intéresse au propos, c'est encore pire. En gros, une nana voit son couple se déliter suite à sa promotion. Ça fait mouiller toutes les féministes qui sortent déjà leur mouchoirs. Le problème c'est que le numéro de l'éternelle victime ne fonctionne pas. L'héroïne est abjecte, arrogante, violente, en manque total d'empathie (elle trouve une scène de viol et d'inceste hilarante, elle agresse sexuellement son petit-ami plusieurs fois, etc...). On sent bien que l'objectif de la réalisatrice est de nous expliquer qu'elle est une victime malgré tout mais dans les faits, elle n'est victime que des conséquences de ses actes.
Un film mou à réserver aux ultra-féministes victimaires qui trouveront là de quoi chouiner sur leur propres erreurs en les attribuant "aux méchants zommes" et qui bizarrement, ne seront pas choquées des scènes de violence sexuelle puisque c'est un homme qui les subit.

La promo du film tente de nous vendre le film comme un thriller érotique sur fond de lutte de pouvoir mais très vite on s'aperçoit que le film est bien moins primaire, l'érotisme reste assez sage et la lutte de pouvoir s'avère bien plus probant et assez complexe pour mêler ambition et féminisme. On est plus près d'un "Wall Street" (1987) que d'un "Cinquante Nuances de Grey" (2015). Un jeune couple qui a semble-t-il tout pour réussir, talent, charme, ambition et jeunesse mais une fausse rumeur va révéler certaines vérités difficiles à entendre ou à comprendre. Mais surtout d'autres rumeurs ou insinuations peuvent devenir des poisons insidieux et ce même si on s'aime et, finalement, devenir le subalterne de sa fiancée peut s'avérer pas si simple. Niveau érotisme on savoure quelques instants fugaces, le charme d'une jolie et sophistiquée Phoebe Dynevor tout en évitant le nu gratuit ou le scabreux facile, mais on reste perplexe sur 2-3 instants. On aime moins l'esthétique générale, trop aseptisé ou trop terne. La fin est un peu abrupte mais le film reste malin et pertinent dans la façon d'aborder ses sujets.
Site : Selenie.fr

Un bon thriller psychologique dénonçant moultes abus sur fond de no limit à l'américaine, nocif et dévastateur. Une montée d'adrénaline savamment distillée jusqu'au bout avec tous les irritants qui vont avec. A voir ! 3.5/5 !

Un scénario plutôt intéressant et de bons acteurs , mais malheureusement le film part dans l'excès, trop caricatural On arrive pas à y croire . La jeune femme brillante qui a la promotion de trader que son fiancé attendait et il ne le supporte pas . Mais très vite il dérive complètement , pourquoi accepte-t-elle cela? La situation devient traumatique ,et d'ailleurs le climat d'hystérie est assez difficile à supporter , mais on y croit pas. Dans la vraie elle aurait laisser son " looser" depuis longtemps , et par exemple la cérémonie (ridicule) de fiançailles n'aurait pas eu lieu. Pour finir le twist final est ridicule. Le seul point positif est la présence de la très belle Phoebe Dynevor , excellente , que je ne connaissais pas.

"Fair Play" est un thriller érotique dans lequel un couple qui vient de se fiancer se retrouve rapidement dès le début du film dans la tourmente suite à la promotion de la femme comme manager de son fiancé au sein d'un fond financier. Le film monte progressivement en intensité et propose des séquences assez bien réalisées. Porté par un duo d'acteurs plutôt convaincant, le film nous plonge dans l'intimité de ce couple dont le destin part en vrille. Dans la lignée du mouvement #MeToo, le film propose également une réflexion intéressante sur la place de la femme dans une entreprise, et en particulier dans le monde de la finance présenté ici comme masculin avec des relents misogynes. Parfois un peu rapide dans sa manière de présenter certains éléments importants pour la progression de l'histoire, le film perd un peu en crédibilité. Mais globalement "Fair Play" est un bon thriller.

Un thriller psychologique plutôt pas mal ficelé et bien interprété. Un couple travaillant dans la même entreprise voit sa relation se fissurer lorsqu'un des deux obtient une promotion. La jalousie entre en jeu et entraine peu à peu le couple dans un tourbillon de tensions. C'est assez prenant et le dénouement un peu inattendu.

Le problème vient déjà du sujet . Les films sur la finance et les traders donnent déjà sur cette forme de harcèlement et comment on peut y devenir accroc. Ici c est que c est mal joué mais on finit par ne plus s intéresser à e couplé qui de déchire pour le pouvoir .

Bizarre ce film dans le milieu des marchés financiers... si ça démarre de manière assez classique dans le début l évolution perd en totale crédibilité sur la suite

Moi j'ai bien aimé ce film malgré les défauts relevés dans les autres critiques ici.
Je découvre seulement Phoebe Dynevor que je trouve puissante dans ce rôle très bien écrit, un peu au détriment du rôle masculin mais, pour une fois, on ne va pas s'en plaindre.
Certes, le premier tiers est parfaitement prévisible : spoiler: la mauvaise réaction du mec, les remarques sexistes des blaireaux traders
, etc... Mais l'influence de l'évènement sur l'évolution sur l'histoire du couple est bien écrite et vachement bien portée par Phoebe Dynevor, encore une fois.
Et j'adore le final.

Belle surprise que ce film. On part, du moins on le croit, sur une comédie facile sur fond d'idylle et de lutte de pouvoir au sein d'un couple , une gentillette bluette bien ficelée et aussitôt oubliée et puis ... Mine de rien, grâce au jeu des acteurs, de la construction et du scénario plus complexe finalement, on bascule vers une réflexion plus profonde et intense avec un twist inattendu et particulièrement jouissif.
Je recommande ce film.