Avis : Le Port de l'angoisse - Page 5

Revoir un bon vieux classique qu’on à l’impression d’avoir déjà vu, alors que on ne l’a jamais vu. C’est bon si on veut voir ou revoir deux monstres sacrés, et savoir ce qu’ils ont dans le ventre. L’histoire n’est pas très originale, ils n’ont pas grand-chose à faire, reste la rencontre et les dialogues. Les personnages ont une psychologie rudimentaire, mais les répliques claquent comme un coup de fouet. Avec ce marin, cette aventurière, la gestapo à la française derrière, on a tous les ingrédients pour une tragédie ou un drame, mais ça dégénère en divertissement, avec en arrière plan la deuxième guerre mondiale, et la France de vichy, comme cadre une île des Antilles françaises. Dommage, un sujet pareil méritait mieux. C’est le film qu’on regarde le dimanche après le journal, où tout est réglé pour ne pas déranger, (baiser prude, violence évacuée, intermèdes musicaux, dialogues un peu maniéristes, dans la vraie vie on ne parle pas comme ça). Ce film donne une bonne idée de ce que faisait Hollywood à l’ancienne, et quand on regarde bien, ça n’a pas si changé. Heureusement, Bogart et Bacall ont une présence, qui accroche à l’écran. Film d’époque.

Authentique grand film d'Howard Hawks , qui en adaptant une des plus mauvaises nouvelles d'Hemingway, nous livre un duo d'acteurs resplendissant. "To Have and Have Not" marque en effet la toute première rencontre entre Humphrey Bogart & Lauren Bacall, et il en ressortirait une myopie profonde évidente de ne pas voir que les deux tourtereaux font plus que de jouer, mais se cherchent l'un l'autre par un jeu constant de séduction. Elle , avec ses yeux de diablotine a tomber par terre et son jeu naturellement provoquant et par la même occasion ses chansons interprétées par l'actrice elle même , et lui , sous le charme constamment de la demoiselle. En ressort un couple qui crève l'écran et lève le film d'une profondeur presque néante. Car il faut bien le dire, le scénario est simpliste et la fin trop soudaine. Les seconds rôles sont tout à fait aussi notable que le couple, le méchant du film assure très bien son rôle comme le compagne du personnage principal, le vieux marin alcoolique. Bref, à la fin de ce film grandiose , on a qu'une envie : revoir le duo encore sur la toile.

Le rythme est irrégulier et Humphrey Bogart est assez inexpressif. Les seconds rôles sont efficaces, en particulier le casting féminin. Parabole sur les positions neutres des USA avant leur entrée dans la 2nde guerre mondiale, le film expose une histoire originale souvent intéressante et pleine de bons sentiments.

Le port de l'angoisse est un vieux film en N&B avec au moins un acteur de légende, le très célèbre Humphrey Bogart et la non moins fameuse Lauren Bacall. Bien sur les décors sont un peu poussiéreux par rapport à ce qu'on peut voir de nos jours, mais c'est rattrapé par un certain rythme même si les scènes sont jouées à l'ancienne, un peu figées quoi. On ne s'ennuie pas donc. Ce film est devenu un classique et ressemble d'ailleurs à Casablanca d'une certaine manière, on y retrouve pas mal de points communs. Une mention spécial à la chanson Hong Kong Blues. Et une un peu moins spéciale pour les talents de chanteur de L. Bacall que je n'ai apprécié qu'à moitié.

Un scénario mal maîtrisé, des éléments de l'histoire laissé en plan, un personnage secondaire inutile et débile (Walter Bernam), une musique moche. Bref c'est du Hawks

Le Port De L'Angoisse n'est pas un film-noir mais plutôt un thriller avec des éléments d'histoire et d'aventure, un peu comme Casablanca, mais d'une façon plus accessible. C'est donc un film à suspense mais également romantique, porté par l'excellent duo Humphrey Bogart / Lauren Bacall. Enfin, les dialogues, tirés de l'oeuvre d'Ernest Hemingway, sont l'un des points forts de cette production.

Une pépite ce film qui tient bien sûr du talent du réalisateur mais aussi de circonstances favorables dans lesquelles il a été réalisé, les rapports entre H.Bogart et L.Bacal par exemple et certaines situations, la giffle que Bogart applique à son ami, profondément affecté, et son sourire quand il comprend que c'est pour lui sauver la vie. Magnifique.

Ce film est totalement soporifique et souffre d'une absence totale d'enjeu. Il ne se passe rien pendant les 40 premières minutes, ça démarre ensuite mais en première, jamais la seconde ne sera passée.
J'adore Casablanca ou d'autres films des années 40 comme La vie est belle, le carrefour de la mort, Assurance sur la mort ou encore Les enchainés mais là j'ai souffert d'ennui pendant 1h40. Juste content quand on voit enfin "The end".

J'ai été traumatisé par CASABLANCA par la ville mais le film de 1942 qui a fait de moi un fan d'Humphrey BOGART, de son cynisme, de son charisme, sa gueule tout quoi. Alors quand en plus je découvre qu'Humphrey a joué dans l'adaptation d'un bouquin d'HEMINGWAY, le visionnage s'est fait nécessaire mais quand en plus, on sait que dans ce film BOGART joue avec Lauren BACALL*, là, mater le film fut obligatoire.

CASABLANCA dans les Dom-Tom? Avec BACALL à la place de BERGMAN? Ce serait exagéré malgré des similitudes thématiques car, malgré le couple sublime de CASABLANCA, l'alchimie entre BOGART et BACALL est elle totale et visible à l'écran. Ça donne des échanges cultes, des répliques d'une justesse d’interprétation rare, bref, un acting qui n'en est plus un.

Si l'histoire est intéressante, c'est bien le jeu de séduction entre le marin misogyne et la jolie aventurière qui fait le film. L'humour apporté par les personnages secondaires (Eddie [exceptionnel Walter BRENNAN], le pianiste [La bande son est excellente], ... ) et les quelques passages suspense finissent de rendre ce film excellent. La présence de Dolores MORAN achève de rendre cette bobine indispensable.

Le Port de l’angoisse, 1945, de Howard Hawks, avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Walter Brennan et Dalio. On adore réviser régulièrement nos classiques. Ce film magique raconte la rencontre, magique forcément, entre un vieux loup de mer, brut de décoffrage et une jeune aventurière sublime et séductrice en diable. Bogey se trouve contraint de s’impliquer dans un acte de la Résistance française, sous Vichy, alors qu’il traînasse le long des côtes martiniquaises en organisant des parties de pêche pour touristes. La belle Lauren, avec ses regards ensorcelants, va lui donner un coup de main efficace et permettre des dialogues pleins d’humour. Ce fut, aussi, le début d’une histoire d’amour authentique qui durera jusqu’à la mort du comédien.

Avec un scénario captivant et des acteurs ausi prestigieu, comment ne pas aimer un pareil film ? Tout d'abord, jaffectionne tout particuliérement les films en noirs et blancs. Lauren Bacall et son désormais bien connu " auriez vous une allumette " forme un époustouflant duo avec le fameux Humphrey Bogart, homme courageux au grand coeur. Ce duo va devoir lutter en Martinique durant l'occupation avec de nombreux fonctionnaires pro pétain. Accompagné par de savoureuses répliques séches de la prt de Bogart mélant désinvolture et regrets, un bon film, certes ne respectant pas totalemet le livre d'Hemingway ( en avoir ou pas ) mais qui s'en srt tout de même bien.

Ce film est tout simplement magnifique, les dialogues sont un régal pour les oreilles, Bogart et Bacall sont somptueux dans leur rôle. Il y a juste a redire sur le scenario qui est un peu confu de temps en temps.

le film d'une rencontre,
et quelle rencontre !!!
Bacall et Bogart,

on a presque l'impression
que le scénario passe
au second plan
tellement
on est sous l'influence
de ces deux aimants,
qui captent totalement l'attention,
et jouent avec une complicité
qui va en s'accroissant.

un film extraordinaire. La photo, les eclairages magnifient la gueule de Bogart, illuminent L. Bacall. Un film noir, dans lequel un vieux barroudeur revenu de tout tombe sous le charme, tres torride, d`une jeune fille pas tres comme il faut. Nous sommes en France sur l`ile du diable, et collabos et resistants, sans conter notre jeune Lauren qui n`a pas froid aux yeux, vont tout faire pour sortir le capitaine Bogart de sa neutralite. Ce film est un petit bijou, et cette premiere apparition de L.Bacall si elle a renverse le coeur de Bogart, nous renverse encore. Sa voix, ses regards par en dessous, son accent et ses attitudes de mauvaise fille, detonnent dans le paysage des annees 40. Je ne suis pas tres objective car le film est l`un de mes preferes, c`èst un petit chef d`oeuvre, dans lequel meme, chaque second role est un regal. Et la musique ne vient rien gacher, le numero de chant et la scene finale sont droles, et la musique super.

Le couple mythique du cinéma Bogart et Bacall réunis sous la houlette de Hawks avec au scénario une nouvelle de Hemingway remanié par Faulkner, y'a t-il encore des choses à dire?
Absolument magistrale!!!