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AMCHI
5 189 abonnés
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3,0
Publiée le 8 mai 2013
Adieu Poulet sans faire partie des meilleurs polars français des années 1970 reste très plaisant à voir et si de nos jours le cinéma français pouvait nous offrir des polars de ce niveau je m'estimerais assez satisfait. Bien que l'histoire soit efficace le propos manque de mordant. Le duo formé par Lino Ventura et Patrick Dewaere (il en fait un peu trop parfois) est très sympathique et le film nous offre quelques touches d'humour : le lit qui vibre, les témoins de Shiva balançaient par l'inspecteur Verjeat, le blessé qui ne cesse d'être bousculé à l'hôpital. Le final est très réussi. Agréable à voir mais sans plus.
Deweare/Ventura comme duo de choc dans ce polar pur jus des 70’s, l’affiche est alléchante surtout si on ajoute une pléiade de seconds rôles phares de cette décennie. Mais quelle déception !!! Le scénario assez lisible s’enlise pourtant dans des circonvolutions ; çà se complexifie sans raison. Reste la charge sur la politique et les liens entre police et politique qui font écho avec l’affaire du moment : Benalla. Après Granier Deferre est un piètre réalisateur de son époque : le montage est approximatif et uniquement guidé par l’ambition de garder du rythme. La mise en scène est minimaliste et bourrée de cuts. Et parlons aussi de la direction d’acteur ; fan de Deweare ; ici, il est insupportable à en faire des caisses. Ca fait penser aux plus mauvaises comédies de De Funès ou aux plus mauvais films de Depardieu ; au sein desquels ils étaient embauchés pour faire le job, se donner en représentation. Au final, un film assez médiocre à tout point de vue. tout-un-cinema.blogspot.com
Des instants inestimables ressortent de cette enquête menée par deux grands acteurs complices et percutants. La fin en elle seule est un grand moment de cinéma, tout comme les décisions qu'ils prennent et ce qu'ils inventent pour accéder à leur enquête. Une enquête politique dont les rouages sont nombreux, et qui entraînent des dialogues savoureux.
2 acteurs totalement différents, un excentrique Dewaere et un sombre et calme Ventura, qui s'entendent à merveille dans ce bon film policier. Quelques très bonnes répliques. Même si c'est inutile de dire que c'est bien interprété, je le dis quand même car c'est important dans un film. Le scénario est assez classique. J'adore comment Ventura laisse tomber à la fin. C'est original. Et vu ce que ces supérieurs lui font c'est la meilleure fin qu'il pouvait y avoir.
De la même année que le consternant "Peur sur la ville" de Verneuil. Comme quoi il était possible de faire un bon polar en 1975. Celui là est très crédible, il ne manque ni de rythme ni d'action, et le scénario est bien ficelé, on reste captivé jusqu'à la fin. Le tandem des regrettés Ventura-Dewaere est excellent les seconds rôles aussi. Un bon moment de cinéma. 15/20
Plus qu'un simple polar le scénario s'attache à dénoncer les corruptions et dessous de tables mais surtout le pouvoir des politiciens. Le sujet semble essentiel à tel point que le récit se focalise sur ce point et délaisse un peu trop le côté enquête policière. Le film s'ouvre sur une affaire aussi vite délaissée avec pourtant un "message subliminal" d'une tenancière qui aurait dû ouvrir quelques portes intriguantes. Le scénario manque sans doute un peu de finesse mais le film est imprégné de son époque, de cet univers de politique rance des seventies. Granier-Deferre signe un polar de facture classique mais qui se démarque par quelques idées solides dont une dernière scène aussi pessimiste que fataliste. Site : Selenie
Très très bon film policier. Emmené par deux acteurs prodigieux et une pléiade de seconds rôles prestigieux. Un vrai film des années 70 avec des rebondissements originaux et une esthétique typique. Une enquête passionnante et musclée. Vraiment bien
Un solide film policier porté par un duo Ventura - Dewaere qui fait merveille. Leur caractère opposé rend leur équipe plus performante encore. Confrontés à un milieu politique qui tente d'étouffer leur enquête ils sont décidés à aller jusqu'au bout. Le fim n'a pas vieilli et ce qu'il dénonce est toujours d'actualité.
« Adieu poulet » de Pierre Granier-Deferre (1975) est adapté du roman éponyme de Raf Vallet lui-même inspiré d’un fait réel survenu en 1971 à Puteaux. Nous sommes à Rouen en pleine campagne électorale avec Pierre Lardatte (Victor Lanoux) défenseur de l'ordre et de la morale. Ses colleurs d’affiche tabassent celui d’un candidat de gauche et un inspecteur de police alerté et arrivé sur place, est tué par Portor, un des gorilles de Lardatte. C’est le commissaire principal Verjeat (Lino Ventura) et l'inspecteur Lefèvre (Patrick Dewaere) qui mènent l’enquête… bien délicate vu le contexte et le contrôleur général Ledoux (Julien Guiomar), supérieur de Verjeat, lui conseillera « amicalement » de se concentrer sur Portor, lui s'occupant de Lardatte. Après un coup d’éclat de Verjeat devant la mairie où par haut-parleur Lardatte est accusé d’être un assassin, le commissaire aura une « promotion » (contrôleur à Montpellier) et l’enquête sera confiée au placide commissaire Pignol (Pierre Tornade). Mais Lefèvre trouvera une astuce pour bloquer le départ imminent de Verjeat et de fait ils vont pouvoir poursuivre tous les 2 leur enquête. Portor est localisé mais arrive à s’enfuir et va prendre Lardatte en otage chez lui mais là le commissaire Verjeat… Un film haletant bien mené où le duo Lino Ventura en « vieux » commissaire intègre apolitique musclé et blasé devant la « corruption » de la police et de la justice (Claude Rich est superbe en tant que juge d'instruction obstiné contre la corruption de la police), et Patrick Dewaere en « jeune » inspecteur fougueux et aux idées anticonformistes (cf. le lit électrique dans le bordel lors de la première scène, le hareng « ferré » par un chewing-gum…) fonctionne à merveille. La filmique est classique mais avec à l’époque – sous Giscard - un scénario réellement innovant. Un film politico-policier qui reste singulier car basé sur le tandem Ventura / Dewaere avec une relation de père et à fils cf. pourquoi es-tu rentré dans la police et la fameuse derrière phrase « Adieu Poulet » !
Bien qu'inspiré d'un fait réel, Adieu Poulet se distingue clairement par sa réalisation remarquablement improvisée et spontanée. Dans la manière de tourner ses scènes, Pierre Granier Deferre donne l'agréable impression d'orienter ses acteurs tout en leur laissant une très grande liberté dans leur jeu. En dépit de quelques incohérences et certains défauts de raccords de montage, le casting semble s'amuser, improviser son jeu d'acteur et s'amuser dans le film grâce à cette sensation de liberté de tournage. Rares sont les films aujourd'hui où plus de la moitié du film est improvisé souvent confis dans des scripts pensés de A à Z bien avant leur tournage. Si le titre dit de faire ses Adieux au Poulet, il faudrait surtout saluer le travail du réalisateur et ses acteurs.
Un très bon Policier comme il y en a tant eu dans les années 70. Un scénario pas si révolutionnaire mais l'interprétation excellente des tous les acteurs est un pur régal. La dernière réplique est mémorable : "Verjeat, il est à Montpellier!".
Un très bon film policier qui dénonce la corruption politique et qui maintient l'attention du début à la fin, avec des acteurs excellents. De plus, l'histoire est très vraisemblable.