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    Jane par Charlotte
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Jane par Charlotte" et de son tournage !

    Cannes 2021

    Le film a été présenté en séance spéciale sous le label Cannes Première au Festival de Cannes 2021.

    Renouer la relation mère-fille

    Ce documentaire est une façon pour Charlotte Gainsbourg de se rapprocher de sa mère, Jane Birkin. Leur relation avait été mise à mal par la mort en 2013 de Kate Barry, fille de Jane et demi-sœur de Charlotte, et la distance (Charlotte ayant vécu à New York durant six ans après la mort de Kate). Cette dernière raconte : « J’ai réalisé qu’on s’aimait de manière évidente mais qu’on n’avait jamais su se le dire. Il y avait une pudeur entre nous que je voulais explorer, j’avais besoin d’un prétexte pour me rapprocher d’elle. »

    À tâtons

    En se lançant dans ce documentaire, Charlotte Gainsbourg n’avait pas une idée précise de ce qu’elle voulait faire : « C’était « je prends une caméra et je vois ». Ensuite, quand j’ai engagé une équipe et que c’est devenu plus professionnel, je me suis demandée comment procéder : faire une interview ? Et si oui, quelles questions poser ? Là, le film est devenu un exercice plus précis, mais ça me foutait un peu la trouille aussi. » C’est finalement quand Jane Birkin est partie au Japon pour y donner un concert que sa fille a décidé de la suivre avec une caméra : « Le Japon, c’est sublime, et Kate [Barry] adorait ce pays. Une amie de Kate, Kasumiko Murakami, m’a aidée, elle a cherché des lieux évocateurs... »

    Le refus de Jane Birkin

    Une fois revenues du Japon, Jane Birkin ne voulait plus continuer le tournage, à la grande surprise de Charlotte Gainsbourg qui se souvient : « Elle avait été choquée par la séquence Japon, je ne sais pas pourquoi. Du coup, j’étais un peu choquée aussi mais j’ai accepté son refus. » La principale intéressée révèle : « Je voyais que Charlotte avait un cahier rempli de questions et ça m’a foutu la frousse. Je ne savais pas où allait ce film. J’avais peur que le cahier de Charlotte soit un cahier de doléances ». Deux années se sont ensuite écoulées et, si la relation entre les deux femmes n’en a pas été affectée, Gainsbourg n’osait plus relancer le tournage : « Je n’osais même pas revoir les rushes japonais et je me disais que j’avais dû agir maladroitement. Puis elle est venue me voir à New York et je lui ai proposé que l’on regarde ensemble ces rushes pour voir ce qui clochait. Après visionnage, on s’est rendu compte qu’il n’y avait rien de malaisant, l’interview était très douce, très pudique, joliment filmée, et elle ne comprenait pas pourquoi elle avait réagi si négativement. Elle était d’accord pour continuer le film. »

    Trois générations de femmes

    Quand Charlotte Gainsbourg a repris le tournage de Jane par Charlotte après deux ans de pause, et alors qu’elle cherchait encore ce qu’elle voulait faire, elle a acheté une caméra avec un pied. Elle était épaulée de sa fille cadette, Jo : « dans sa maison en Bretagne, il y avait ma mère, Jo, moi, trois générations de femmes, en famille. La présence de Jo a relaxé l’atmosphère et banalisé la situation de tournage. Ensuite, l’équipe est revenue et on a re-filmé la Bretagne de manière plus pro, avec un son meilleur, des beaux cadres. »

    Sans fard

    Jane Birkin se montre dans le film au naturel, assumant son âge. Charlotte Gainsbourg a délibérément choisi de ne pas montrer d’images d’archives d’elle, « je ne voulais pas la mettre en difficulté par rapport à ça. Je lui suis reconnaissante d’avoir accepté d’être filmée sans fard, et aussi dans son rôle de grand-mère, qu’elle assume parfaitement. Mais elle ne se montre pas n’importe comment non plus. Elle est comme mon père, elle a un côté négligé et c’est un négligé très étudié ! »

    Un cercle restreint

    Charlotte Gainsbourg avait initialement prévu de découper le documentaire en trois parties : une au Japon consacrée à Kate Barry, une à New York consacrée à elle-même et une en Bretagne consacrée à Lou Doillon, sa demi-sœur et fille de Jacques Doillon. Mais Lou Doillon a refusé le projet car elle considérait que ce film appartenait à Charlotte et leur mère.

    Par ailleurs, on ne voit à l’écran que Jo, la benjamine des enfants de Charlotte : « Je voulais aussi que ma fille aînée, Alice, soit dedans, pour le côté transmission entre les femmes de la famille. Finalement, elle existe dans le film parce qu’on parle d’elle. J’ai trouvé le film par un concours de circonstances successives qui a finalement sa logique. Si je résume ce film le plus simplement, c’est une envie d’intimité avec ma mère et c’est tout. »

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