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    Les Poings desserrés
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    ben desiles
    ben desiles

    34 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2022
    Si vous allez au cinéma en quête de beauté, ce film n'est pas pour vous car tout est moche : les décors (des immeubles lépreux), les acteurs qui gueulent plus qu'ils ne parlent, les sons ( pétards, rodéos de voiture, cris en tout genre). Ajoutons à cela une héroïne qui attend on ne sait trop quoi... Un supplice.
    velocio
    velocio

    1 177 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 février 2022
    Franchement, je me demande si on ne devrait pas donner des récompenses à celles et à ceux qui arrivent à rester jusqu'à la fin de certains films. Concernant "Les poings desserrés", on pourrait même aller jusqu'à doubler la récompense ! Certes, on compatit au sort d'Ada, cette jeune femme d'Ossétie du Nord, psychologiquement et même physiquement prisonnière de son père et de ses 2 frères, mais on peut espérer qu'elle, de son côté, compatit au sort des spectateurs qui ont été "poussés" à voir ce film par des critiques probablement sadiques (pourquoi resterais je le seul à m'ennuyer profondément ?!) et par le jury qui, en juillet dernier, lui a décerné le Prix Un Certain Regard 2021. Une version précédente de ma critique a été retoquée et il m'est demandé d'expliquer pourquoi j'ai aimé ou non le film. Dans cette version précédente, j'avais écrit : "Kira Kovalenko nous inflige une conduite erratique du récit et des ellipses pour lesquels il faut un ... "hyper bol" (Lol) (beaucoup de chance si vous préférez !) pour ne pas être perdu". N'est-ce pas une explication suffisante ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 297 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2022
    Ada, la vingtaine, étouffe à Mirouz, une petite ville d'Ossétie du Nord, entre son père et son frère cadet. Son malaise tient à un traumatisme qu'elle cache. Son frère aîné, parti travailler à Rostov-sur-le-Don, lui manque. Son retour lui permettra peut-être de s'émanciper enfin d'un environnement familial trop toxique et du traumatisme qui la paralyse.

    Il y a quatre ans, j'avais été scotché par "Tesnota", le premier film de Kantemir Balagov, un jeune réalisateur formé par Alexandre Sokourov. "Les Poings desserrés" est le second film de Kira Koulokova, la compagne de Balagov, elle aussi passée par l'atelier de cinéma de Sokourov.

    Les deux films partagent bien des caractéristiques : la même énergie fiévreuse, les mêmes longs plans-séquences tournés au plus près du corps de leur actrice principale, la même violence rentrée dont on en vient à se demander si, décidément, elle est partie intégrante de ces frontières chaudes de l'empire soviétique.

    En regardant la bande-annonce, quasi muette mais débordante de fièvre, des Poings desserrés, j'attendais le même choc que celui ressenti à la découverte de "Tesnota" - ou d'autres films russes dont décidément la marque de fabrique semble être leur renversante capacité à nous renverser : "Leviathan" de Zvianguintsev, "Arythmie" de Khlebnikov, "Classe à part" de Tverdovsky... Je suis un peu resté sur ma faim. J'ai moins été touché par l'Ada de Kovalenko que par l'Ila de Balagov. L'atmosphère pesante qui règne dans ce fond de vallée a fini par me peser - même si le film a l'élégance de ne durer que quatre-vingt seize minutes. Et, des deux issues prévisibles (la mort tragique vs. l'échappée libératrice), celle qui a finalement été choisie m'a semblé aussi peu justifiée que celle qui ne l'a pas été.
    Henner
    Henner

    43 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2022
    Le cinéma russe c'est toujours compliqué et là c'est très compliqué ... une plongée dans les affres d'une famille au bas de l'échelle abattue par tous les malheurs du monde. L'héroÏne pour faire bon poids était l'une des otages atrocement blessées pendant la prise d'assaut de l'école occupée par les terroristes. Ecrasée sous le poids de son père - peut-être dans le pire sens du terme - nouant des rapports troubles avec son frère cadet, la malheureuse, handicapée, traumatisée, ne sait pas trop comment s'échapper. La réalisatrice a du talent mais tient tellement à nous le faire savoir que certaines scènes - comme celle du mariage - deviennent lourdingues. On souffre pour la malheureuse qui divague en bordure de route, cherche un copain et s'ennuie terriblement. Nous aussi au bout d'un moment. Le film s'étire, hoquette et vire un brin pénible.
    A réserver aux cinéphiles.
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Une poignée de minutes suffit pour ressentir presque physiquement l'ambiance sinistre qui règne dans la petite ville du deuxième long-métrage de Kira Kovalenko, Les poings desserrés, située en plein Caucase, et plus précisément en Ossétie du Nord. Son héroïne, Ada, a tout d'une porcelaine sérieusement ébréchée, souffrant dans sa chair et dans son âme, au service d'un père qui ne la laissera jamais partir, la condamnant à remplacer sa mère défunte. L'atmosphère est suffocante et le récit retranscrit les comportements changeants, parfois difficiles à expliquer, de son personnage principal, prisonnière de son état et perturbée par des sentiments extrêmes, d'amour et de haine. Bien que âpre, dans une veine réaliste, le film réussit à ne jamais être totalement désespérant ni sordide, grâce à quelques éclats de bonheurs furtifs (Ada et ses frères) et l'espoir que quelqu'un, parmi les hommes ou adolescents de son entourage (les femmes sont quasi absentes) va aider à réparer Ada. Une grosse partie du film repose sur les épaules de Milana Aguzarova, seul interprète professionnel (avec le père) d'un casting ossète qui sonne on ne peut plus vrai. Les poings desserrés, qui n'en finit pas de collecter des récompenses dans les festivals (Prix Un certain regard à Cannes, Prix du meilleur film à Honfleur) a été choisi pour représenter la Russie à l'Oscar du meilleur film international 2022. Si le film se distingue avant tour pour son climat et pêche un peu dans sa conduite narrative, il porte indubitablement la marque d'une cinéaste à peine trentenaire qui va compter dans l'avenir.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2022
    Film fort, intense qui impressionne pour être le second long-métrage de Kira Kovalenko et pour avoir des acteurs entièrement débutants. C'est le portrait d'une famille avec trois grands ados, traumatisée par l'absence de la mère, et qui retrace le début de l'entrée à l'âge adulte. La gent masculine familiale en prend beaucoup pour son grade, y compris le petit copain qui ne bande pas au bon moment. L'étroitesse de la vallée des lieux, métaphore de leur avenir promis. Le scénario s'encre dans une région bien connue de la réalisatrice et s'inspire directement des souvenirs liés à cette Ossétie du nord, au drapeau rouge et or.
    Sylwish
    Sylwish

    6 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2022
    C'est un récit d'émancipation dans tout ce qu'il a de plus terrible et lumineux à la fois. La caméra de Kira Kovalenko est frontale : les scènes respirent, elles sont rarement coupées. Cela peut faire naître un sentiment de gêne chez le spectateur non averti (on pense à la scène de dépucelage, notamment). Certains pourraient même -et quel dommage - s'ennuyer (on pense à ces scènes où rien ne se passe, où les corps prennent le temps d'arriver à bon port, où les mouvements sont retranscrits dans leur intégralité). C'est, personnellement, ce que j'ai trouvé si beau dans ce film. Le rythme lent, le sens du détail, la fine analyse des sentiments. Le film peut sembler glauque, il en a des reflets, mais il est empreint d'une grande humanité. On donne un peu d'amour à chaque personnage, on vit avec eux, sans jugement. Milana Aguzarova, troublante, est accompagnée d'un ensemble tout aussi talentueux qu'elle. On ressort de la séance le cœur serré : on vient de voir le portait ultra-réaliste d'une femme qui prend son envol. Le titre du film, très beau, prend alors tout son sens. À ne pas manquer.
    Ufuk K
    Ufuk K

    471 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2022
    " Les Poings desserrés" récompensé l'an dernier au festival de Cannes (section un certain regard) est un drame russe bizarre. En effet malgré une histoire qui semble intéressante au départ (une jeune fille essaye de se libérer de sa famille toxique) et quelques bonnes idées, je n'ai jamais réellement compris le message de la réalisatrice de ce film de plus la direction des comédiens laisse à désirer, je suis resté la plus part de la séance hors de ce film qui s'avère ennuyant et austère.
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Franchement, je ne comprends ce qui a poussé le jury de Cannes à remettre à ce film le prix « Un certain regard » ni d’ailleurs celui du cinéma européen de 2021…Dans une petite ville d’Ossétie du Nord, une jeune fille Ada, est assiégée par son père, ses frères, un amoureux sans-gêne , dans une atmosphère quasi incestueuse et pour le moins toxique …c’est un film de femme ( Kira Kovalenco), assez peu en accord avec la Journée de la femme de ce 8 mars…L’Ossétie du Nord n’est certainement pas le lieu où j’aimerai passer mes vacances tant cette ville minière de Mizur est glauque…et j’ai eu beaucoup de mal à rester jusqu’au bout de la projection… Certes, on compatit au sort d'Ada, mais compatit elle, elle-même sur le sort des spectateurs qu’une certaine critique a poussé à voir ce film ???
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    33 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2022
    Très beau film, poignant, sur une famille qui s'aime trop et qui a du mal à communiquer. Trop d'amour étouffe et c'est ce qui arrive à la fille, entre ses frères, son père, son collègue de travail, tous l'étouffent.
    norman06
    norman06

    303 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Prix Un Certain Regard 2021, ce drame familial est le récit prenant d'une jeune fille aliénée. Une réussite du nouveau cinéma russe, qui mise sur le minimalisme plus que l'efficacité narrative.
    Yann C.
    Yann C.

    24 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2022
    Haine, amour et non-dits se mélange dans ce film. Nous rentrons dans l’intimité d’une famille Caucasienne meurtrie par la guerre. Dommage que les magnifiques montagnes de la région ne sont pas vraiment montrées mais sûrement que ce décors lugubres est voulu par la réalisatrice.
    Christoblog
    Christoblog

    745 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2023
    Voici un premier film russe âpre, peu aimable et globalement oppressant.

    On suit une jeune adolescente (formidable Milana Azugarova) qui se débat contre toutes les formes de masculinité toxique possible : un père intransigeant et silencieux, un frère simple d'esprit qui l'aime probablement un peu trop, un corps marqué par les dures conséquences d'un attentat terroriste, un copain trop collant.

    L'action se déroule dans une ville minière qui pourrait concourir pour le prix de la ville la plus déprimante vue en 2022 au cinéma, et les décors (appartements, magasin, extérieurs) donne une bonne idée de ce que la Russie peut avoir de plus sinistre.

    Malgré ce contexte peu avenant, le film laisse une trace durable dans l'esprit du spectateur, par la grâce d'une mise en scène charnelle et engagée, qu'on doit à la réalisatrice Kira Kovalenko. Cette dernière parvient à saisir avec brio les frémissement qui agitent l'âme de son héroïne, les ambiances (le repas devant la caravane, les bains publics) et l'incroyable mélange d'amour et de haine qui soude les membres de cette famille.

    Il rappelle en cela un autre remarquable premier film russe, découvert comme celui-ci dans la section Un certain regard du festival de Cannes : Tesnota, de Kantemir Balagov. Les deux films ont d'ailleurs le même type de personnage principal, une jeune fille en quête d'émancipation.

    A découvrir absolument si vous aimez le cinéma russe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    425 abonnés 4 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2023
    Portrait sensible à l’atmosphère pesante mais au récit peu captivant, d’une jeune fille d’une ville en ruine du Caucase, qui tente d’échapper à son quotidien morose et à sa famille toxique.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Film qui nous surprend par sa force!Hélas, je ne suis pas certain d’avoir bien compris, les intentions de la cinéaste ?
    - chronique familiale dans une région « sinistre » de la Russie (Ossétie)….?
    - vie et rêves, d’une jeune fille, étouffée par sa famille ?
    - envol du nid de cette jeune fille, vers sa nouvelle vie ?

    La qualité du film, tient surtout à sa vitalité; cette formidable énergie qui se dégage et ce besoin un peu démonstratif de s’étreindre, de se toucher….

    des gros plans, ces visages, ces mains, ces corps qui s’étreignent: chaleur humaine
    Les meilleurs films de tous les temps
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