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    Les Algues vertes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Algues vertes" et de son tournage !

    Adaptation d'une bande-dessinée

    Le film de Pierre Jolivet est adapté de la bande dessinée d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, Algues vertes, l'histoire interdite, tirée de l'enquête menée par Inès Léraud sur le scandale des algues vertes (et qui s’est vendue plus de 130 000 exemplaires). Le réalisateur se rappelle :

    "Marc-Antoine Robert et Xavier Rigault, les producteurs avec qui je travaille depuis plusieurs années, m’ont conseillé de lire la BD écrite par Inès. Et effectivement, à la lecture, ça m’a tout de suite plu : le propos est très puissant, l’enquête pointe beaucoup d’éléments, j’ai découvert à quel point il régnait une omerta incroyable derrière cet enjeu de santé publique. Un bon ingrédient pour imaginer un film de cinéma qui reposerait sur deux axes : l’aventure personnelle d’Inès et la découverte hallucinante de cette omerta."

    Les coulisses

    Pierre Jolivet s'intéressait également à tout ce qui se passe derrière la bande-dessinée, à savoir les conditions de fabrication de cette information, les coulisses. Le metteur en scène développe : "Dans la propre histoire d’Inès, il y a un vrai tournant au moment du décès de Jean-René Auffray, ce joggeur que l’on retrouve mort dans une vasière remplie d’algues vertes, dans la baie de Saint-Brieuc en septembre 2016."

    "A ce moment-là, son travail prend une autre dimension, elle tente de devenir lanceuse d’alerte sur une affaire en cours. De spectatrice, elle devient actrice, elle peut influer sur la réalité. Et c’est ça qui m’a offert la charpente possible d’un récit cinématographique. Mais je sais qu’au départ, Inès était plutôt circonspecte par rapport à cette idée : en tant que journaliste, elle a du mal à se voir comme l’héroïne d’un film."

    Pourquoi Céline Sallette ?

    Pierre Jolivet connaissait Céline Sallette depuis longtemps, mais c'est lorsqu'il l'a vue dans la série Infiniti qu'il a décidé de lui proposer le rôle principal des Algues vertes : "J’adore sa présence, la façon dont elle occupe l’espace avec son corps. Cela m’a donné très envie de la filmer. Par chance, elle a tout de suite accroché au scénario, et la rencontre avec Inès s’est très bien passée."

    Un parcours du combattant !

    Le tournage a été un vrai parcours du combattant. Inès Léraud se rappelle : "Je ne m’attendais pas à autant de difficultés. L’histoire des algues vertes appartient à tout le monde, et il est scandaleux qu’elle ne puisse pas être relatée de façon fidèle, dans les décors réels, à cause d’élu.es qui refusent de voir cette réalité en face."

    "Il a fallu mener un vrai combat pour que certains obstacles soient levés. Pendant le tournage, j’ai donc passé presque tout mon temps à parlementer avec des élu.es et avec la presse, pour rouvrir un certain nombre de portes. Cela s’est fait avec l’aide de beaucoup d’habitants et d’élu.es, et au final, ça plutôt bien marché !"

    Un film engagé selon Inès Léraud

    "L’enquête sur les algues vertes met en lumière de façon éloquente le conflit entre les intérêts économiques qui nous gouvernent, et les intérêts réels des populations. Il révèle les mensonges d’État qui peuvent être diffusés pour semer le trouble dans nos esprits et nous freiner dans nos mobilisations… Ce film résonne avec beaucoup d’autres sujets d’actualité."

    Une aide précieuse

    Pendant le tournage, Inès Léraud était conseillère technique, mais bien plus encore, comme s'en souvient Pierre Jolivet : "Elle était comme un « passeport », étant donné qu’elle est très respectée par tous ceux avec qui elle a travaillé. Pour elle, c’était assez étrange : tourner dans la vraie maison où elle a vécu avec sa compagne, avec de vrais dialogues qu’elles ont pu avoir… Plein de fois, elle m’a raconté que c’était une expérience très particulière."

    Céline Sallette journaliste

    Dans RougeCéline Sallette jouait déjà une journaliste prise dans la tourmente d'une problématique écologique.

    Tournage dans le Finistère-nord

    Le film a essentiellement été tourné dans le Finistère-nord, et autour de Saint-Brieuc, là où sont concentrées une grande partie des algues vertes. Pierre Jolivet se remémore : "Ce fut un tournage intense, en six semaines, avec presque 2 décors par jour. Avec cette multiplication de paysages, je voulais que le spectateur ressente les mêmes émotions qu’Inès : les agricultrices et agriculteurs lui reprochent d’attaquer la Bretagne, mais en réalité, Inès tombe tout simplement amoureuse de ce territoire…"

    "Or plus on est amoureux d’un pays, plus on est sensible au fait qu’il soit défiguré ! Je cherchais une manière de raconter ça, que le spectateur tombe amoureux de la Bretagne en même temps qu’Inès. D’où l’usage du scope pour traduire au mieux la beauté cinématographique de cette région."

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