Avis : Guermantes - Page 2

Ce film est d'un ennui total. Et bien sûr comme tout film français qui se respecte, on met en avant des corps nu et la cigarette au bec, comme si fumer donnait un air "intelligent". (Les américains ont arrêté depuis 20 ans je pense). Ce n'est tant pas les acteurs qui sont mauvais mais la réalisation de ce film. Amateur de bons films, passez votre chemin.

Les coulisses des répétitions de la Comédie-Française perturbée par l'annonce de l'annulation de la représentation en raison de la pandémie. En 2020, Christophe Honoré travaillait sur la mise en scène de l'adaptation de "Côté de Guermantes" de Marcel Proust lorsque tout a été annulé suite au confinement. Pour ne rien « jeter » de cette expérience, le réalisateur a décidé d'en faire un film. Dans un style proche du documentaire, il propose une mise en abyme de tout ce qui s'est passé dans ce théâtre à la suite de cette décision. On découvre une troupe plus ou moins unie qui doit décider des prochaines étapes comme continuer à répéter ou non, ce qui permet d'en apprendre plus sur le système de la Comédie-Française avec son comité, mais aussi les états d'âme de ces acteurs que l'on n’a pas franchement envie de plaindre malgré la situation. Entre réalité et fiction, "Guermantes" n'est jamais passionnant, car la vie de ces acteurs ne l'est pas notamment à cette période que l'on a tous connue et que l'on a vécu de la même manière. C'est juste un film superficiel, sans enjeux et surtout terriblement ennuyeux et dénué d'intérêt.

À l’été 2020, alors que les théâtres ferment, Christophe Honoré et la troupe de la Comédie-Française décident de continuer à répéter une pièce inspirée d’A la recherche du temps perdu de Marcel Proust. De cette expérience, le réalisateur a tiré une autofiction libre et jubilatoire sur l’acte de création et le métier de comédien, tout en euphorie et sensualité. Néanmoins, cet exercice révèle ses limites tant le monde dans lequel vit cette petite troupe d’artistes est un microcosme hermétique au commun des mortels. Le film s’étire sur la durée et suscite parfois un ennui profond, quand bien même il est captivant de voir l’envers du décor de ces artistes complets.

LE TEMPS PERDU. Fenêtre sur la comédie française. Des gueules de petits rois, des bobos parisiens, l'invasion des ignorant. Le pire du troupeau des infectés rejetés. Merci le confinement. Louis XIV a aimé.

A mi-chemin entre fiction et réalité, “Guermantes” n’est pas le genre de film qu’on a envie d’apprécier. Pendant plus de deux heures, nous nous attendons en effet à voir des acteurs de la Comédie Française palabrer de leur spectacle “Le Côté de Guermantes” qui ne verra jamais le jour à cause de la pandémie de coronavirus. C’est le cas. Pourtant, ce long-métrage de Christophe Honoré sort des sentiers battus. Le réalisateur joue avec leurs improvisations, leurs corps et leurs autodérisions pour nous bercer au rythme de la liberté du jeu. Finalement, cette plongée inattendue dans les entrailles d’un théâtre parisien est une fougue artistique prenante et vivifiante.
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Je pense que cette chronique sera ponctuée d'un grand nombre d'interrogations.
Et la première : ai je aimé ?
En ces temps troublés par le fameux covid qui sévit depuis bientôt 2 ans  le théâtre a  du baisser son rideau. Les spectacles nous ont manqué, nous avons manqué aux acteurs.
L'idée de départ m'a paru séduisante, intéressante : que faire des pièces répétées et jamais jouées devant le public ?
Est on sur une scène de théâtre ?
Est on dans la vie réelle, leur vie ?
Les sociétaires de la comédie française...
Si parfaits dans leur jeu , qui sont-ils ?
Est ce une fiction ?
Un biopic ?
Un documentaire ?
Pourquoi cette manière maladroite de filmer comme si le film devait paraître amateur alors que tout est bien prévu ?
Pour qui ce film a t'il était réalisé  ?
Pour eux ?  pour les acteurs ?
Ils se mettent à nus dans tous les sens du terme , parfois exhibitionnistes parfois pudiques.
C'est un film narcissique, les reflets de chacun; ils  n'existent qu'à travers le regard des autres , de ceux qui doivent  admirer; les dialogues sont plus souvent des monologues.
C'est un film nombrilisme "parlez moi de moi y a que ça qui m'intéresse " semble dire chacun des tableaux.
On  se sent exclus , on reste très spectateurs.
Il y a ce coté "intello." , mais pas le bon côté, 
car voir un film qui a une démarche intellectuelle ne donne pas forcément  l'impression d'être débarqué.
Puis quelle longueur !  scènes qui n'en finissent plus avec tant de complaisance, d'auto suffisance.
Je préfère les voir, ces acteurs sur une vraie scène, jouer les rôles qui ne sont pas les leurs, jouer Molière, Racine... juste jouer oui c'est ça.
Non je n'ai pas détesté
Non je ne saurai  comment le conseiller
Oui je pourrai en aimer le souvenir
Oui j'aimerai connaître votre avis
Alors à la question : est-ce que ça m'a plu ? J'ai envie de  demander : "et vous ? "

C'est frais, vivant, intéressant, drôle, émouvant, intelligent, léger, gai! Les acteurs sont passionnants ! Ce film m'a embarqué !

C'est toujours avec mefiance que je visionne un film d'acteurs sur des acteurs... Rappel à la réalité : votre vie (comme ce film) n'est pas si passionante; quand allons nous mettre fin à cette debauche de nombrilo-narcissisme (helas importée des US) qui font que nous sommes abondés de productions sur la vie des acteurs, du theatre ou d'hollywood? Peut être le narcissisme vous a donné des predispositions pour le metier d'acteur, mais revenez aux bases, un acteur s'efface derriere son personnage et c'est tout ce qu'on lui demande.

Narcissique et surfait. J'ai pourtant beaucoup aimé le Chambre 212 du même Christophe Honoré,qui là nous gratifie des pires travers de son cinéma ; ça s'écoute parler, ça se regarde filmer. Scénario sans idées, scènes sans enjeux, c'est long et ennuyeux ... comme un confinement.

bonjour, hier après la nuit des Molières ils ont repassé Guermantes de Christophe Honoré. j'ai voulu y jeter un oeil, comme je n'avais pas aimé la pièce "du côté de Guermantes" à la Comédie française ; je n'ai pas été déçue, c'est du même acabit, du grand n'importe quoi ! j'ai tenu 10 minutes, pour la pièce j'avis tenu 30 minutes (à peine). Sur la scène : une comédienne nue qui joue des scènes dégradantes, dans le film l'actrice qui enlève sa robe pour montrer son torse nu sans aucun pudeur...Et il n'y a pas que ça, on ne comprend rien, tout se mélange...adapter le classique en moderne ne lui fat hélas rien gagner, cela le tire vers le bas au contraire. Je suis d'accord avec tous vos commentaires négatifs que j'ai lus...

Un film intelligent, rythmé où on ne s'ennuie pas une seconde. Tout est harmonieux, une belle leçon de vie.

La négation même du cinéma. Scenario ennuyeux à mourir, c'est mal filmé, mal monté et sans aucun intérêt... Il eut mieux valu s'abstenir. Quand on a aucun talent, il faut faire un autre métier...

Heureusement que ce film existe, rendant compte de la confusion, de la désorientation, de l'égoïsme, du sentiment d'irréalité et de la perte de sens dans laquelle 2020 nous a plongés, mais rappelant combien sont essentiels l'émotion poétique ("le petit pan de mur jaune"), l'art, la création, l'amour et l'amitié - souvent trahis par l'ambition, le snobisme, la petitesse, l'incompréhension, les jugements. C'est bien le propos de "La Recherche" : l'amour et la recherche de l'art dans un monde corrompu et bouleversé par la Première Guerre Mondiale qui fait s'écrouler ce monde lui-même.
Aussi étrange et élitiste soit il, ce film est une adaptation éminemment contemporaine, voire une forme de réécriture de "La Recherche du Temps Perdu" de Proust, étrange et élitiste lui aussi : l'amour et la recherche de l'art dans un monde corrompu et bouleversé par la crise sociale, politique, sanitaire et hospitalière, alors que les classes laborieuses continuaient de travailler et qu'on entendait les intellectuels se féliciter de ce temps "de pause et de recul".

Un peu surprise de découvrir certaines révélations de la vie privée des comédiens que je n’aurais pas imaginées… un peu perturbant…
Mis à part cet étonnement, j’ai globalement bien aimé le film même si quelques passages traînent en longueur.