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    Empire Of Light
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    4,0
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    274 critiques spectateurs

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    PauloVentura
    PauloVentura

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juin 2024
    Dans ma tête Sam Mendes est un très bon réalisateur. Jarhead est un chef d'oeuvre et le reste de sa filmographie est très bon (je n'ai pas vu les James Bond). J'étais donc curieux de voir Empire of Light.

    Vous l'avez vu à la note que je n'ai pas du tout aimé. Le film est plat et chiant à mourir. À l'image de la musique d'ascenseur qui passe tout le long du film. Plus insipide que cette musique ce n'est pas possible je crois. Au delà d'être nulle elle est beaucoup trop présente.

    En fait le film se veut sobre et subtil mais il est tout le contraire. À l'image de cette scène où Olivia Colman croise comme par hasard Stephen en ville et se met à le suivre pour observer une scène d'agression raciste. Alors oui, le racisme c'est mal mais j'aimerai que le film fasse un petit effort pour délivrer son message subtilement.

    D'ailleurs c'est quoi le message du film ? Ça parle de cinéma, de racisme, de patriarcat, de dépression. Ça met dans un même moule tous les pires trucs de ce monde, ça mélange et ça recrache, ça vomit son message. On dirait vraiment un film d'étudiant qui veut parler de tout mais qui veut se donner un côté retenu et subtil.

    Le film décole lors de la scène de l'avant première où le personnage d'Olivia Colman est inquiétant parce qu'on sait qu'elle peut déraper à tout moment. Quand elle expose Colin Firth auprès de sa femme c'est assez jouissif. Mais bon le film retombe juste après dans ses travers et ne décollera plus jamais.

    J'ai pas envie d'en parler plus longtemps, j'ai vraiment détesté le film. J'espère que c'est juste un passage à vide pour Sam Mendes. Mais son prochain projet de quatre films sur les Beetles me fait très peur...
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Dans la lignée de ce que Sam Mendes a pu faire ces dernières années, Empire of Light est un film d'un grand classicisme, marqué par le cinéma américain des années 50 et particulièrement par Douglas Sirk. Il raconte une histoire d'amour entre Hilary - une femme entre deux âges qui souffre de schizophrénie - et Stephen - un jeune homme noir qui espère intégrer une université - et se déroule principalement entre les murs d'un beau cinéma Art déco du Sud-est de l'Angleterre, l'Empire. Le film se saisit correctement de son contexte historique - les années Thatcher, la montée de l'extrême droite et des violences racistes - mais convainc surtout quand il dresse un portrait tendre et nuancé de ses personnages, qui sont presque tous fondamentalement bons et sympathiques (cela fait du bien, de temps en temps). Cela donne un film à l'air un peu suranné, à l'image du cinéma où se déroule la majeure partie des scènes ; quelque chose de mélancolique et émouvant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2024
    Pour son neuvième film depuis 1999 et le succès aussi inattendu que fulgurant d’ « American Beauty » raflant cinq Oscars en 2000 dont quatre majeurs, Sam Mendes revient avec « Empire of Light » à sa première vocation qui le vouait à un cinéma intimiste. Après « Away we go » en 2009, il avait réalisé deux James Bond (« Skyfall » en 2012 et « 007 Spectre » en 2015) avant de s’attaquer à « 1917 » film sur le Premier Conflit Mondial inspiré des souvenirs personnels de son grand-père paternel Alfred Mendes. Ce dernier film fut jugé par certains comme un exercice de style truffé d’effets spéciaux mais sans réelle direction narrative. En trois films, le réalisateur anglais a véritablement assis sa réputation de réalisateur « bankable » avec 1375 millions de dollars de recettes pour un total de budget avoisinant les 600 millions de dollars. Il est vrai que les deux épisodes de la saga James Bond ne présentaient pas de risques financiers majeurs. Il convient de souligner peut-être davantage que Sam Mendes y compris pour ses films les plus personnels n’a jamais fait perdre d’argent à ses producteurs. Il décide donc en 2022 soit 14 ans après « Away we go », film sur le couple comme l’étaient avant lui « American Beauty » et « Les noces rebelles » de revenir à ses premières amours. En regardant « Empire of light » principalement soutenu par la prestation admirable de la toujours étonnante et désormais oscarisée Olivia Colman (« La Favorite » de Yorgos Lanthimos en 2018), on sent très rapidement un réalisateur qui a mûrement réfléchi à ce qu’il allait poser sur l’écran comme si ce long intermède commercial lui avait fait perdre une spontanéité qui s’est un peu enfuie alors que Mendes a désormais 57 ans. Se sentant aussi peut-être attendu au tournant il doit songer à la rentabilité d'un retour aux sources qui pourrait n’être que provisoire, un peu comme Faust devant payer le prix de son éternelle jeunesse, sa célébrité dans le cas d’un Sam Mendes marchant sur des œufs. Le réalisateur qui écrit seul pour la première fois le scénario d’un de ses films n’ignore évidemment pas que le climat sociétal a considérablement évolué tant en Europe qu’aux États-Unis, exigeant certains passages obligés pour que le film soit validé dans l’air du temps. Ainsi dans l’Angleterre thatchérienne qui sert d’écrin à cet hommage au cinéma, il lui faudra évoquer le racisme des skinheads pour cocher la case « oppression des minorités », faire de l’habituellement consensuel Colin Firth un gérant de salles « me too » imposant des rapports sexuels à une de ses salariées. Une chef d’équipe interprétée par Olivia Colman qui aura elle aussi son quart d’heure de revanche, occupant sans y être invitée la scène lors d’une avant-première des « Chariots de feu » où elle réglera définitivement son compte à son violeur. Quand il filmait « American Beauty » et « Les noces rebelles » le jeune Sam Mendes n’avait pas sa caméra si lourdement lestée. Il doit se dire après cette expérience qu’il a sans doute raté quelques bons films à réaliser dans les quinze dernières années. Un choix de carrière que n’ont pas fait des cinéastes de sa génération et de sa trempe au sein desquels se trouvent les trois Anderson (Brad, Paul-Thomas et Wes). Il faut donc se contenter d’un film certes un peu en dedans mais offrant tout de même de très beaux moments comme cette entame où Hillary (Olivia Colman) arrivée avant tout le monde déambule dans ce cinéma d’un autre temps pour prendre ses repères, humer l’atmosphère tout en veillant à ce que les choses soient en ordre pour le cérémonial de l’ouverture des portes du temple. Ce joli ballet du labeur quotidien est formidablement accompagné par la musique de Trent Reznor et Atticus Ross. La relation entre Hillary et le jeune Stephen (Micheal Ward) quoiqu’un peu artificielle en raison des règles à suivre évoquées plus haut est joliment rendue tout comme l’ambiance au sein de l’équipe et la passion du projectionniste (Toby Jones comme toujours convaincant) pour son énorme machinerie magique. Manque on l’a dit la spontanéité que Sam Mendes devra retrouver si on lui en laisse le temps. Mais un film de Sam Mendes reste toujours au-dessus de la moyenne. Vu le peu de succès rencontré par « Empire of Light », il ne serait pas étonnant que lui soit fortement conseillé une adaptation Marvel ou DC Comics pour sa prochaine réalisation. La gloire et la fortune ont parfois leurs revers.
    Pierre Chambon
    Pierre Chambon

    1 abonné 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2024
    manque un peu de profondeur dans les personnages, qui sont survolés sans être vraiment révélés - ça affaiblit le scénario - aucune donnée sur l'époque du film, a priori les années 50 ?
    JeremGar
    JeremGar

    84 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Ce qui se caractérisait, par le synopsis, comme une ode au cinéma des années 80 se conclut finalement en romance. Mais ce n'est pas pour nous déplaire. Cette période britannique tumultueuse est bien dépeinte et se ressent dans les émotions des personnages. Hilary gère cet Empire, magnifique bâtisse servant de cinéma local. Seule et dépressive, elle fait alors la rencontre de Stephen, nouvel employé. Très rapidement complices, une romance s'installe entre ces deux personnages qui, au départ, n'ont pas grand-chose en commun. Victime de racisme « banalisé », Stephen n'a d'autre choix que de continuer son chemin et d'accepter cette fatalité (« C'est arrivé à ma mère, cela m'arrive à moi, ça arrivera aussi à mes enfants »). Hilary, elle, réapprend à vivre et à sourire grâce à ce jeune garçon débordant de gentillesse. Tout ceci au sein d'un décor somptueux de cinéma des années 80 et d'une musique dominante. Mention parfaite à Olivia Colman qui, après The Father, les séries Broadchurch et The Crown, nous offre une prestation sur mesure.
    antho77570
    antho77570

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Une preuve que les histoires les plus belles ne sont pas forcément les plus sensationnelles !
    "Empire of the light" transporte le spectateur dans le sud de l'Angleterre au début des années 80 et le plonge dans un univers baigné de calme et de mélancolie.
    Mais sous ces airs d'amourette en bord de mer, ce film cache en sous texte un propos plus profond en traitant avec légèreté l'amour intergénérationnel, mais également la difficulté du traitement des maladies mentales ou encore de la montée du racisme à cette époque.
    Olivia Colman est toujours juste et le reste du casting tout aussi convaincant.
    Enfin les décors (en particulier le cinéma) sint magnifiques et la lumière sublime.
    Un film parfait pour s'évader tout en douceur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Un drame élégant, mélancolique et délicat sur la solitude dans l’Angleterre des années Thatcher, traversé de scènes lumineuses mais manquant dans l’ensemble d’intensité, et porté par l’interprétation bouleversante d’Olivia Colman. 3,25
    Roub E.
    Roub E.

    775 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Comme toujours chez Sam Mendes le film est beau (forcément avec Roger Deakins à la photo), sa direction d acteur est une fois de plus remarquable avec dans le premier rôle Olivia Colman toujours formidable. Il instille dans cette reconstitution d une station balnéaire anglaise qui traverse les tumultes des années 80 une véritable émotion. On peut reprocher au film d être trop lisse et sans surprise mais il est très soigné.
    pavillon-amiral
    pavillon-amiral

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Un film touchant, à l'atmosphère tout autant travaillée que ses personnages. Beaucoup de justesse et de tendresse.
    berdj aghassian
    berdj aghassian

    53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Très modérément "Sam Mendesiste", ce film m'a beaucoup plu. Comme quoi, on peut faire simple et beau. Sacrée révélation, Michael Ward... à suivre de près... bien aidé par Olivia Colman.
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Après les Noces Rebelles, Skyfall et 1917, Sam Mendes éblouit encore les pupilles du spectateur avec cette mise en abyme (un film sur un cinéma) qui pourrait n'être qu'un film mineur à la photographie soignée, mais se révèle au fil de la bobine, un grand film. Grand, tant par l'interprétation (et Olivia Coleman est encore grandiose), que les images (tout le film est beau et certains plans sont même iconiques), le fond (le cinéma, le racisme, la résilience, la maladie, l'amour). À la fin, les yeux sont embués et le cœur serré, preuve que Sam Mendes a encore marqué l'esprit, et de la plus douce des manières.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2024
    L'amour a peut-être ses raisons ...

    Mais Sam Mendes a pour lui cet atout ; celui de savoir poser son regard, au travers de sa caméra, sans jugement, pour révéler la vie telle qu'elle se présente. Véritable lecteur social, artiste résolument humain, il est pour moi le réalisateur du point de rupture. 

    Dans ce qui est son film le plus résolument Européen, Mendes conserve son geste subtil, ampli de pudeur. Il contemple forces et failles des âmes qu'il invite dans son cadre. Toujours juste et jamais en surface, il frôle d'abord puis s'abandonne, avec toute l'intensité requise à son sujet. Sans jamais embellir, il retrouve pour la cinquième fois Deakins pour capturer ce qu'il y a de beau et le sublimer ; confronter la noirceur et la douleur, sans jamais tourner les talons.

    Directeur d'acteurs hors pair, il anime ce remous incessant et sonde l'intériorité d'un casting 5 étoiles qui compose les émotions plurielles d'une vie aux détours infinis. Les gestes en disent plus que les mots et le temps, offrira-t-il de quoi panser les maux.

    On pourra regretter l'absence de Thomas Newman, fidèle accompagnateur de ses dissonances et notes fragiles reconnaissables entre toutes. Reznor et Ross s'appliquent à apporter une ambiance feutrée, minimaliste, qui souligne, sur le fil.

    Sam Mendes ; sa plus grande marque de respect, sans doute, est de nous convier, sans jamais s'incliner à nous épargner. Dans un monde idéal, les spectateurs lui auraient rendu la pareille.

    Peut-il y avoir de lumière sans ombre ?
    Baatoou
    Baatoou

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2024
    Bon moment passé devant ce film que j'attendais tout de même plus comme une célébration du cinéma. Même si le film reste bon. je trouve qu'il abordé trop de sujet pour tous les traiter convenablement : la romance commence de nul part et trop rapidement, le racisme est survolé (et vient uniquement des skinheads), le cinéma est secondaire dans l'histoire et la maladie mentale de l'héroïne n'est pas assez explorée. Un petit arrière goût de déception de mon point de vue, mais sinon le film est très beau, les acteurs très juste et les musiques magnifiques nous amènent de très bonnes scènes
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2024
    Il m’avait paru étonnant qu’Empire of Light, réalisé pourtant par Sam Mendes, passe un peu sous les radars lors de sa sortie. Mais maintenant que je l'ai vu, je comprends pourquoi : Empire of Light n’offre rien visuellement, s’embourbe dans du pathos qui n’avance jamais avec une intrigue qui ne décolle pas et des personnages antipathiques. C'est la définition même du drame ennuyeux ! Je n’y ai vraiment trouvé aucun intérêt et j'avoue n’avoir même pas tenu jusqu'à la fin. Très déçu de Sam Mendes pour le coup !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Loin des superproductions [« Skyfall » (2012), « 007 Spectre » (2015) et « 1917 » (2019)], Sam Mendes a réalisé un film intimiste, avec une part autobiographique (santé mentale de sa mère, en plus de son amour du cinéma). Il se déroule, à partir de Noël 1980, dans le cinéma Empire [dirigé par l’odieux Donald Ellis (Colin FIRTH)], à la façade Art Déco, d’une ville balnéaire (tournage à Margate dans le Kent). Il s’agit d’un film très beau [photographie de Roger DEAKINS, 73 ans, 5e collaboration sur 5 avec le réalisateur] et d’une grande richesse : hommage au cinéma [comme « Cinema Paradiso » (1988) de Giuseppe Tornatore], art de l’illusion, à travers le projectionniste Norman (Toby JONES) mais aussi film sur la solitude (excellente, comme toujours, Olivia COLMAN qui a obtenu, pour ce rôle, le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique) et dénonçant le racisme [dont souffre Stephen Murray (Micheal WARD), originaire de Trinidad, ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1962] au Royaume-Uni pendant les années Thatcher (Première Ministre de 1979 à 1990) où le réalisateur avait entre 14 et 25 ans (d’où le choix de la musique de l’époque.
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