Avis sur In The Earth

En pleine pandémie, Martin est envoyé pour aider sa collègue Olivia dans ses recherches. Cette dernière n'a plus donné signe de vie depuis plusieurs mois et pour la retrouver, il est accompagné par Alma, une garde forestière, avec qui il s'aventure dans les bois. Oubliez le contexte de la pandémie et tout ce qui va avec, car cela n'a pas vraiment d'importance. Si les personnages avaient été des randonneurs lambda, ça n'aurait rien changé. Difficile d'en dire trop sous peine de dévoier trop de choses, mais une fois dans la forêt, je m'attendais à un autre type de « menace ». La deuxième rencontre a plus de potentiel, mais cela aboutit sur quelque chose d'aussi décevant. Nous avons une histoire mystérieuse ouverte à l'interprétation, un bon cadre et une photographie plutôt réussie, mais l'ensemble n'est pas convaincant. Peu importe le but de Ben Wheatley, je n'ai pas accroché à son film. Bref, un film moyen au potentiel inexploité.

Si les 30 premières minutes sont acceptables (typée mystère, légère tension et horreur), la suite devient imbuvable, psychédélique et vidé de sens (à mon goût). Pour moi : un navet !

En plein confinement, Ben Wheatley a réalisé un rêve que beaucoup de monde ne pouvait se permettre : aller se dégourdir les jambes au fin fond des bois ! Pour se faire, il a tout simplement coché la case "Tournage de film" de son attestation de sortie et il est revenu de sa longue ballade avec un nouveau long-métrage dans sa besace : "In the Earth".
On imagine un film tourné dans des conditions forcément drastiques (aussi bien termes de budget que de marges de manœuvre réduites en ces temps de pandémie) mais qui, quelque part, fait également figure de retour aux sources vers le meilleur des petites productions à l'atmosphère étrange du début de carrière du cinéaste.

Dans un monde atteint d'une épidémie très proche du Covid (une troisième vague est seulement évoquée en plus des masques et des tests à l'écran), un chercheur et une garde forestière s'aventurent en pleine nature dans le but de retrouver une autre scientifique et étudier des réseaux mycorhisiens atypiques (des systèmes de champignons reliés entre eux sous terre) et potentiellement bénéfiques pour le rendement des cultures humaines.
S'enfonçant toujours plus loin dans la forêt où, selon la légende, une entité ne voudrait pas que du bien à ceux qui s'y aventurent, ils sont soudainement agressés au milieu de la nuit...

Une virée à deux dans une forêt éloignée de toute civilisation, les avertissements de ceux à la lisière en amont, un bon vieux mythe païen des familles, des traces d'un campement sans aucun signe de vie... Les prémices de "In the Earth" ont tout du cauchemar sylvestre espéré en posant les jalons d'un schéma horrifique on ne peut plus familier. Un schéma dont Ben Wheatley va évidemment vite dévier, comme à son habitude, pour tenter de proposer quelque chose de bien plus insolite...

Dur d'entrer dans les détails de "In The Earth" sans le trahir mais disons que son duo de héros va être tour à tour confronté à une optique fanatique puis à une autre scientifique sur un phénomène extraordinaire, le tout dans un registre où le survival côtoie une forme de trip immersif, très proche de l'esprit de certains films des années 70 de la folk-horror en faisant intervenir visuellement l'influence ésotérique d'une force bien au-dessus de l'Homme.
Le moment où il devient clair que le film sort des rails d'un simple "Blair Witch" bis va bien sûr avoir l'effet déstabilisant escompté et nous interroger un bon moment sur ce qu'il veut réellement nous raconter mais, dès que ses plans cherchant à opposer l'irrationnel au rationnel sous couvert d'un but plus grand vont se dévoiler, "In the Earth" va ressembler à un millefeuille à la composition inégale et, où, on le suppute fortement, tout ne s'appréciera pas de la même façon selon la sensibilité du spectateur.

À son crédit, Ben Wheatley parvient à nous prendre au piège de son ambiance oppressante, exaltant la fascination qu'exerce le mystère du phénomène sur les humains tombés sa coupe, la seconde partie en devient même d'autant plus forte par la montée en puissance du sentiment d'enfermement que subissent les personnages par la force environnante. Seulement, en termes de manifestations plus frontales, le cinéaste se perd dans des effets de style de plus en plus agaçants sur la durée, notamment stroboscopiques, qui nous plongent dans un état plus proche de l'épilepsie que du délire psychédélique voulu.
Il en va de même sur le fond : le discours global du film s'avère des plus pertinents en déplaçant nos questions sur notre avenir en temps de pandémie via une entité primaire qui s'interrogerait elle-même sur son devenir en (mauvaise) compagnie d'humains dépourvus de la bonne boussole pour la comprendre. Mais, si la construction en double point de vue est plutôt habile pour la traduire, sa portée s'en retrouvera finalement et étonnamment assez limitée, d'abord par un twist pas si malin que voulu car auguré par de nombreux parallèles et de petites répliques jamais anodines, puis sur le rôle prévisible que chacun des personnages tiendra dans les derniers instants une fois le climax passé (se voulant abrupte et ouverte pour conserver une aura de mystère, la fin n'arrivera pas vraiment à nous convaincre que tout n'était déjà pas joué d'avance).

En définitive, le bon air de cette promenade en forêt a sûrement fait du bien à un Ben Wheatley parti se ressourcer aux fondamentaux de son œuvre ! Dans le panier de champignons hallucinogènes qu'il en a ramené, on sera tombé sur quelques spécimens faisant joliment leurs effets le temps de l'expérience, nous rappelant ce que le cinéaste sait faire de mieux, mais l'ensemble laissera tout de même un arrière-goût de qualité trop aléatoire pour faire de "In the Earth" un film majeur.

Le film suit Martin, un homme qui cherche à revoir la femme avec laquelle il a eu une relation. Celle-ci a cessé de répondre à ses lettres, et il se lance à sa recherche au fond des bois. Il doit pour cela passer par une Lounge où il est désinfecté, car venant de l'extérieur et porteur potentiellement d'un virus dont on ne sait pas grand chose. Puis il est pris en charge par une guide forestière spécialisée afin d'être amené auprès de la femme qu'il recherche. Celle-ci, une scientifique, travaille sur des expériences au fond des bois. Mais le chemin pour y parvenir est long, fatiguant et surtout semé d'embûches dont l'intensité va croissant.

Drôle de film ! Très belle photographie, la nature est mise en valeur, mais l'histoire est lente, poussive, et finit par ressembler à un délire psychotropique ! C'est minimaliste à souhait, il y a de l'idée, mais le propos et la narration enterrent rapidement toute la tension assez habilement créée dans le premier tiers du film. Le sujet est totalement sous-exploité, on sent la volonté de créer quelque chose de remarquable, un peu à la Kubrick dans 2001 l'Odyssée de l'Espace, mais le c'est raté. Le thème principal semble être la redécouverte de la liaison intime entre la nature et l'homme. Je me suis demandé si j'avais raté quelque chose car trop étroit d'esprit pour comprendre le propos, ou si le film ne m'avait pas parlé, ou si encore il est vraiment trop mal fait pour pouvoir parler. Si vous le regardez, vous aurez vous aussi à faire ce choix.

Une vraie perte de temps. Déjà la catégorie épouvante - horreur, me semble pas très justifiée.
Film a très petit budget qui se déroule uniquement en forêt avec 4 acteurs.
Long, quasi pas d'action. Les effets psychédéliques rendent parfois le film insupportable à regarder, surtout à la fin.
Et pour finir, à la fin du film pour ma part, je n'y ai rien compris.

Bouse intersidérale. Scénario nul, effets spéciaux qui ne servent à rien. L'histoire n'a aucun sens, et le film est hyper prétentieux. A éviter

Ça y est, nous l’avons enfin trouvé, le Gaspar Noé anglais existe et il s’appelle Ben Wheatley !
Après la comédie sanglante avec « Touristes », le thriller noir avec « Kill List », le film historico-psychédélique avec « English Revolution », le drame social avec « High Rise » et le film d’action tarantinesque avec « Free Fire », Ben Wheatley revient nous proposer une expérience de cinéma nommée « In the Earth » appréciée par des journaux anglais qui disaient que c’était « Le plus beau film d’horreur de 2021. ». Alors, réussite, ou trop spécial pour être vu ?

« In the Earth » commence dans un futur proche où un virus fait des millions de victimes sur toute la planète ; le scientifique Martin Lowery part à la recherche d’un vaccin près d’une forêt étonnamment fertile en plantes qui pourraient servir ; avec l’aide d’Alma, une autre scientifique, ils partent tous les deux au cœur de la forêt mais ne se doutent pas un seul instant des mésaventures qui vont leur tomber dessus…

Pour commencer, on voit que Ben Wheatley fait preuve d’une mise en scène irréprochable. Les plans sont tous plus beaux les uns que les autres, l’usage de la caméra à l’épaule pour nous inviter à vivre cette aventure avec eux marche très bien, et l’usage millimétré des effets spéciaux nous fait vraiment croire à l’histoire.

Mais le gros problème, c’est l’histoire elle-même, le personnage du méchant (Zach) est certes bien joué mais ne développe pas assez sa dévotion pour le culte de la « chose de la forêt », même le personnage du docteur Wendell qui respecte aussi ce culte ne fait que survoler la surface sans en expliquer précisément les principes, c’est pour ça que j’ai un problème avec la fin spoiler: SPOILERS quand Alma marche vers Martin et qu’elle lui dit avec une voix grave « Je vais te sortir de ces bois. », on se pose plein de questions : est-elle l’élue désignée pour abriter le corps de la « chose de la forêt » ? Quelles sont les significations de ces images stroboscopiques perçues par elle ? Ou encore, pourquoi Wendell et Zach ne restent pas ensemble sachent qu’ils partagent la même croyance et ont les mêmes objectifs ? Et quelles sont ces étranges photos prises par Zach avec les corps des gens qu’il tue ? FIN DES SPOILERS.


Par contre, j’ai trouvé que la musique essentiellement composée de synthwave instaure bien une ambiance sombre avec une menace qui plane au-dessus des protagonistes ; de même, les sons des animaux de la forêt nous rassurent et nous immergent dans cet univers macabre et obscur, c’est quand il n’y a plus ces sons que l’on sent que les choses vont se gâter.

Je ne vais pas en dire plus, je vous laisse découvrir le film par vous-même, et je me dois de constater que « In the Earth » n’est pas un bon film, mais un beau film.

Je n'ai pas aimé ce film. Il n'est pas effrayant mais juste hyper glauque. Les scènes de violence sont gratuites. Et la fin ? Pas bien compréhensible et très clairement, il ne faut pas être épileptique.

Un navet.

J'ai jamais vu ça.. Ce film est incomprehensible et d'une nullité infligeante, mais on se dit que peut être à la fin tout prendra sens... Il n'en est rien!