Influences : les secrets du tournage

Le personnage d'Eli Wurman s'inspire d'un attaché de presse réputé de New York nommé Bobby Zarem. Ce dernier fascinait Daniel Algrant à cause du milieu dans lequel il évoluait et pour ce qu'il était humainement : "un homme à la souffrance à la fois patente et magnifique".

Daniel Algrant se souvient de la manière avec laquelle Al Pacino s'est préparé au rôle d'Eli Wurman : "Il cherche à comprendre le personnage avant même de l'interpréter, ce qui fait que quand les deux se rencontrent, le rôle vient naturellement à lui. Je me souviens par exemple qu'il me demanda si la dernière fois qu'il avait rencontré Vicky (Kim Basinger), ils s'étaient embrassés. C'est à travers ce genre de détails et de questions qu'il s'est peu à peu glissé dans la peau d'Eli".

Daniel Algrant et toute son équipe ont choisi les lieux de tournage de façon "métaphorique". Le réalisateur s'explique : "C'est-à-dire que dans leur forme (buildings, lumières, volumes) ils expriment le pouvoir. Entre autres celui de l'argent, du monde des affaires et des hommes politiques. Pour les axes de vues, nous nous sommes beaucoup intéressés aux peintres qui ont travaillé sur New York. En particulier, le travail d'un certain John Sloan, qui fut l'un des premiers à replacer l'être humain dans le décor de New York. Un autre peintre dont nous nous sommes également inspirés : Edward Hopper. Nous avons travaillé la lumière et l'éclairage à partir de ces tableaux".