Avis : Une vie - Page 10

Jeune courtier à la City de Londres, Nicholas Winton se rendit à Prague à l’hiver 1938. Il y découvrit avec horreur le dénuement dans lequel y vivaient les réfugiés fuyant les persécutions nazies. Il mobilisa toute son énergie à travers le Comité britannique pour les réfugiés de Tchécoslovaquie (BCRC) pour organiser le départ vers l’Angleterre de plusieurs centaines d’enfants. Son héroïsme désintéressé resta longtemps ignoré jusqu’à sa révélation lors d’une émission télévisée en 1988 qui rassembla les enfants qu’il avait sauvés d’une mort certaine.

L’émotion spontanée ressentie en regardant l’émission télévisée de 1988 qui réunit les enfants des convois organisés en 1939 au départ de Prague par Nicholas Winton et leur bienfaiteur est si grande qu’on comprend aisément qu’elle ait suscité l’envie d’en faire un film. Mais hélas, cette entreprise, aussi noble soit-elle, fait long feu.

Elle essaie de mêler deux temporalités. D’un côté, une reconstitution en carton-pâte de la Tchécoslovaquie sur le point d’être envahie par l’Allemagne où un jeune Nicholas Winton, traumatisé par ce qu’il découvre dans les camps de réfugiés, se démène comme un beau diable pour mettre à l’abri des enfants, notamment juifs, dont nous savons – mais dont les contemporains ne savaient pas – la mort certaine à laquelle ils sont promis s’ils ne s’échappent pas à temps. De l’autre, en 1988, un Nicholas Winton vieillissant auquel la star du quatrième âge Anthony Hopkins prête ses traits, qui semble déchiré par le remords d’avoir laissé derrière lui des victimes innocentes.

Le titre se voudrait polysémique ; mais il ne l’est qu’à moitié. "Une vie" renvoie peut-être à celle de Nicholas Winton, dont en fait on n’apprend pas grand chose entre 1938 et 1988. "Une vie" renvoie plus certainement à l’adage juif plein de sagesse selon lequel : »qui sauve une vie sauve l’humanité ».

Pas certain d’avoir comme lui montré le même entêtement à sauver ces enfants, on craint d’être bien mesquin en objectant que Nicholas Winton n’a pas risqué grand-chose en menant à bien son entreprise. Qu’il n’ait pas pris de risque physique n’enlève rien à l’admiration que son obstination mérite. Aussi mesquin sans doute serait-il de regretter que tout le mérite de cette action collective lui revienne à lui seul, ses compagnons au Comité britannique étant tous disparus cinquante ans après les faits.

On pleure abondamment devant "Une vie", à commencer par sa bande-annonce en moins de deux minutes. Faut-il saluer un film pour jouer si efficacement sur ce ressort-là ? ou faut-il au contraire l’en blâmer ?

Merveilleux film. Chaque acteur transmet de la justesse dans ce récit bouleversant.
Une page de l'histoire que je ne connais pas.
Merci à ce grand homme d'avoir sauvé toute ces vies

Tirée d'une histoire vrai mais méconnu en France , le film s'étire en longueur dans les flash-back situés en 1938 , avec un acteur peu charismatique . Mais Anthony Hopkins sauve le personnage avec un grand numéro d'acteur dont il a le secret .
La fin est très émouvante . Une histoire simple, sobre et bien réalisée .

Le film est, au départ, très long, le milieu est très triste et rempli de retournements, la fin, quant à elle, est prévisible et un peu longue. Cela reste quand même un excellent film, avec une histoire bouleversante et un casting plutôt bon. C'est une histoire qui méritait d'être racontée et c'est très bien fait !

J’ai adoré ce film bouleversant , de très fortes émotions pour ce moment d’histoire joué comme d’habitude à merveille par ce très grand acteur Antony Hopkins .
Film à ne pas manquer ,

Biopic magistralement joué par Antony Hopkins, on est presque sur un documentaire. Une belle histoire tournant autour d'un moment dramatique de notre histoire préparez vos mouchoirs...

Cette vie que raconte le film, c'est celle de Nicholas Winton, un courtier en bourse anglais qui a organisé, juste avant le début de la seconde guerre mondiale, le sauvetage de 669 enfants tchécoslovaques, juifs pour la plupart, leur épargnant ainsi un destin fatal. Une histoire vraie, forcément romancée, d'un homme d'origine juive, baptisé dans la religion anglicane mais agnostique et socialiste. Un homme qui, beaucoup plus tard, est mort à 106 ans. Difficile de ne pas glisser vers le mélo avec un tel sujet, mais le film, très bien interprété par le chanteur et comédien Johnny Flynn (Nicholas Winton à 29 ans) et Anthony Hopkins (Nicholas Winton à 80 ans) ainsi que par Lena Olin et Helena Bonham Carter (l'épouse et la mère de Nicholas Winton), arrive à éviter le pire, même si il est pratiquement impossible de garder ses yeux au sec à la vision de certaines scènes. Ce film est d'autant plus émouvant que l'on ne peut s'empêcher, en le voyant, de penser aux enfants palestiniens de Gaza qui vivent une situation similaire à celle que vivaient à Prague les enfants, juifs pour la plupart, que Nicholas Winton a contribué à sauver. On compte dans le monde environ 5000 descendants de ces 669 enfants sauvés, dont certains en Israël. On aimerait savoir ce qu'ils pensent de ce que fait leur gouvernement à Gaza !

Touchant. Une approche originale de la Shoa et une mise en lumière d'un aspect de la Tchécoslovaquie (les Sudètes) souvent un peu mise à l'écart dans les retrospectives historiques car c'est le tout début des exactions du 3ème reich. Ici on voit combien des gens ont été capables, dès le début de s'investir dans la protection des civils et particulièrement des enfants. Hopkins est génial (ce qui est un pléonasme!) et je vous conseille de préparer vos mouchoirs. Pas révolutionnaire en soit et probablement un film qui sera assez vite oublié, mais qui vaut pourtant vraiment le coup d'être visionné.

Nicolas Winton, (interprété par le toujours excellent Anthony Hopkins), surnommé le « Schindler britannique, parvint à sauver 669 enfants juifs de Tchécoslovaquie, quelques mois avant que l'armée d'Hitler envahisse Prague. Cette histoire poignante est narrée avec finesse et sans surcouche de pathos, à l'image de l'homme discret et pudique dont l'histoire n'aurait pas été connue si sa femme n'avait pas découvert un vieux carnet relié avec la liste des enfants sauvés par son mari. Un film fort et passionnant, totalement bouleversant dans son dernier quart d'heure.

Sans la moindre équivoque, cette histoire vraie est un acte humain héroïque et forcément déchirant puisqu'il concerne des enfants. Jamais son investigateur (aidé d'une poignée d'hommes et de femmes "ordinaires",) n'a cherché à en retirer quelconque gloire. Pour autant, les retrouvailles avec les "Nicky's children organisées par une émission télévisée 50 ans plus tard met au grand jour cette grande opération de sauvetage. Si le final est émouvant, cette reconstitution appuie quelque peu le trait, sur une mise en scène relativement platonique.

une belle histoire pour un bon film. si la mise en scène est emprunté entre sa construction en flash backs, et sa reconstitution bon marché, il est difficile de résister à l'histoire et à sa bonté intrinsèque. Une photo en noir et blanc d'une enfant, ou des retrouvailles à 50 ans d'écart, cela emouvra plus d'un spectateur. Anthony Hopkins continue sa triomphale carrière d'octogenaire.

Un grand et beau film, humaniste, poignant, nous rappelant les heures sombres parfois sombre de notre histoire, mais surtout avec une très belle prestation d'Anthony Hopkins, comme d'habitude !

Ce biopic dramatique sobrement intitulé « Une vie » est très beau et intense, ce qui lui permet d’être agréable sans en faire des tonnes. La performance d’Anthony HOPKINS est incroyable, le reste du casting est à la hauteur et le réalisateur possède un bon sens du rythme pour raconter cette histoire.

Une Vie raconte l'histoire vraie d'un banquier Londonien, Nicholas Winton, qui a la veille de la seconde guerre mondiale, a tout fait pour sauver le maximum d'enfants possible à Prague d'une mort certaine en camps de concentration. Forcément, ce genre d'histoire touche. C'est un récit dur mais plein d'espoir, de courage, attendez-vous forcément à verser une petite larme. Aucune fausse note sur le casting, Johnny Flynn et Anthony Hopkins assure le premier rôle avec justesse. La réalisation est tout à fait honorable, et le rythme, sans être incroyable, maintient l'attention sans temps mort. Bref, une page du passé à voir assurément, une leçon de courage et un exemple d'humanité que chacun doit connaître.

Un film poignant mais prévisible à cause de la bande annonce qui en montre trop et l'aspect historique auquel on s'attend qui tire trop sur les ficelles larmoyantes et, sans surprise, c'est le cas. Je suis allé voir ce long métrage pour Anthony Hopkins qui vieillit bien au cinéma dans ses choix et son jeu d'acteur et il est formidable ici. On reconnaît dans les seconds rôles la présence de la comédienne Helena Bonham-Carter ou Jonathan Pryce. L'histoire avait l'air intéressante, la fin le démontre bien, mais c'est du déjà vu au cinéma où dans les documentaires sur des enfants Juifs sauvés par un homme de cœur malin (d'ailleurs, l'acteur qui joue celui d'Anthony Hopkins jeune joue mal), ça fait un peu cliché. Une œuvre qui sera vite oubliée dans quelques années.