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    El buen patrón
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    127 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 270 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2022
    La semaine difficile du patron d'une entreprise fabriquant des balances : Juan Blanco se targue d'entretenir des relations quasiment familiales avec les employé.e.s de l'usine familiale dont il a hérité et il doit recevoir d'un jour à l'autre la visite de l'équipe chargée de décerner à une entreprise le prix d'excellence de la région MAIS, un comptable licencié au cours d'un plan social ne veut pas entendre parler de ce licenciement et de la prime qu'on lui a allouée et il campe devant l'usine en faisant grand bruit et en déployant des banderoles vengeresses, MAIS le chef de fabrication part en sucette parce que sa femme le trompe, MAIS une très belle stagiaire vient d'arriver, faisant grand effet sur le quinquagénaire qu'il est sans qu'il se rende compte que c'est la fille d'amis de la famille et qu'il l'a tenue sur ses genoux lorsqu'elle était bébé. J'aurais aimé davantage cette comédie grinçante et récompensée 6 fois lors de la cérémonie des Goyas 2022 si le film avait gardé tout du long l'indéniable qualité dont il fait preuve pendant sa première moitié. Malheureusement, au bout d'une heure, ce film trop long part plus ou moins en vrille, devient répétitif et arrive même à perdre son côté corrosif. C'est vraiment dommage, d'autant plus que Javier Bardem est plutôt convaincant dans le rôle de Juan Blanco, ce patron qui se décrit lui-même de façon très positive mais qui, finalement, a une conception très verticale du pouvoir et qui ne crache même pas sur le droit de cuissage.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Julio Branco (Javier Bardem) est le patron charismatique d’une petite entreprise familiale de balances industrielles. Déjà couvert de prix, il aspire à une nouvelle récompense qu’un jury lui décernera peut-être sous huit jours. Mais d’ici là, les tracas s’accumulent qui menacent le bon déroulement de la visite du jury : le fils d’un fidèle employé a été arrêté par la police, son bras droit est à la dérive depuis que sa femme menace de le quitter, une nouvelle stagiaire a tapé dans l’oeil du patron….

    Meilleur film, meilleur réalisateur, prix d’interprétation masculine : "El buen patrón" a fait un carton plein aux derniers Goyas espagnols. Peut-être l’un des plus grands acteurs contemporains, Javier Bardem y livre une prestation inoubliable. Il réussit l’incroyable défi de rendre sympathique un personnage foncièrement antipathique : un patron dont le seul talent est d’avoir hérité de son père une entreprise familiale. Avec chacun des employés de sa petite entreprise, il se montre tour à tour paternaliste et intraitable. Est-ce le trait d’une personnalité hypocrite ou perverse ? Même pas. Et c’est là que le personnage de Julio Branco est diablement intéressant : Javier Bardem incarne un « brave type » pétri de bonnes intentions qui a juste envie que tout rentre dans l’ordre. À notre corps défendant, on prend très vite son parti et on se surprend à espérer avec lui que tous ses soucis disparaissent d’ici la visite du jury censé consacrer sa réussite.

    Même si la fin du film est d’un délicieux cynisme, le procédé a toutefois ses limites qui sont vite atteintes. Le talent de Javier Bardem a beau être immense, les ressorts qui animent son personnage sont assez pauvres. Le film aurait pu basculer dans un autre genre, plus sombre. Il reste dans le même registre : celui de la comédie noire. Sa cohérence est paradoxalement sa dernière faiblesse.
    norman06
    norman06

    333 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2022
    Cette comédie sympathique, satire du monde de l'entreprise, ne manque pas d'atouts, à commencer par l'interprétation de Javier Bardem en chef d'entreprise paternaliste et faux-cul. Mais le scénario ne tient pas ses promesses et s'enlise dans le comique de répétition.
    aldelannoy
    aldelannoy

    35 abonnés 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    Bon petit film. A peine plus que le scénario d'un téléfilm mais tout cela est très bien réalisé avec un scénario parfaitement équilibré, le terme juste ici puisque l'on fabrique des balances. Un côté très italien des grandes années 1950-60 pour ce film espagnol. Beaucoup de talent, prometteur.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    129 abonnés 2 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    La réalisation manque de rythme et les personnages ne sont pas tous intéressants mais l'ensemble est convenable.
    Damien
    Damien

    156 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Comment gérer un licenciement difficile? Un patron peut-il avoir une relation avec une stagiaire? Jusqu'où peut-on tolérer la déchéance d'un salarié fidèle? Dans ses histoires, El Buen Patron ressemble à un "Manuel sur la vie d’un patron" sur grand écran. Il repose essentiellement sur un suspense psychologique: ce chef d’entreprise est-il respectable ou cynique?

    Pendant une première heure un peu lente, Blanco (Javier Bardem) montre à travers une pédagogie forcée son obsession de l’équilibre avec comme symbole une balance, il s’agit de l'objet produit par son usine. Cette métaphore facile est tellement répétée qu'elle en devient pénible. Dans une deuxième heure plus dynamique, le patron doit résoudre les conflits et ses choix radicaux ne devraient pas surprendre beaucoup de spectateurs. Ce film de Fernando Leon de Aranoa possède d’indéniables qualités de réalisation, de musique et de montage mais s’appuie trop sur la virtuosité de Javier Bardem au point de délaisser les seconds rôles, la satire féroce du monde du travail finit par se faire bouffer par le grand numéro d’acteur.
    claudiebois
    claudiebois

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    J'ai adoré, excellent scenario sur le monde de l'entreprise, c'est drôle émouvant pathétique et vachard etc
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Insérer de l'humour dans un film ne suffit pas à le rendre comique.
    La seul scène véritablement drôle est celle du diner, et quand le personnage principal se fait lui même manipuler, le reste est sans saveur, compliqué pour un film de 2h.
    Jorik V
    Jorik V

    1 253 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2022
    Ce film espagnol a été le dernier triomphe à la cérémonie des Goyas espagnols où il a reçu pas moins de six prix. Et on peut dire que si « El buen patron » n’est pas à proprement parler un chef-d’œuvre, il les mérite. De prime abord, ce long-métrage semble quelque peu difficile à appréhender et à apprivoiser. On ne sait pas trop si l’on est dans une comédie ou un drame ou même, parfois, presque un suspense. Les spectateurs que nous sommes aimons à ranger bêtement les films dans des cases, à être en terrain connu ou savoir à quoi se raccrocher alors qu’il est si bon de se laisser aller. Il faut donc ne pas se poser de questions et se laisser conter cette œuvre à forte connotation sociale sur le monde impitoyable du travail et sur les travers de la nature humaine, ici celle d’un patron en apparence bien sous tous rapports, d’où le titre à double sens, qui n’est finalement pas l’homme si irréprochable que l’on croit.

    En effet, Blanco semble être un bon patron. En tout cas, il fait tout pour. Mais lorsqu’il attend une visite d’une commission pour obtenir un prix d’excellence et des subventions et que plusieurs grains de sable viennent se mettre en travers de son chemin, il va petit à petit perdre son sang-froid, sa gentillesse et ses valeurs. Pourtant, en temps normal, on peut dire que c’est un excellent dirigeant. La force de « El buen patron » est donc d’être toujours dans le gris et d’éviter tout manichéisme. Ce personnage joué par un Javier Bardem méconnaissable est écrit avec beaucoup de soin. Cela en fait un personnage humain au possible et très réaliste. Ni adorable, ni détestable, juste un homme avec ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts. Ce n’est à la base pas un salaud mais il peut le devenir si on le pousse dans ses retranchements. L’acteur offre une incarnation royale de cet homme, bourré de nuances. Il n’en fait pas trop mais n’hésite pas de s’essayer à quelques propositions de jeu à chaque fois étincelantes. Une grande composition pour l’acteur espagnol.

    Et tout le film est de cet acabit. Notamment dans l’écriture d’un scénario très fin et millimétré dont la tension monte crescendo jusqu’à une dernière partie féroce et méchante. On retiendra notamment la séquence au montage alterné sous les airs du ballet de Roméo et Juliette où tout part en vrille de manière tragique et un peu drôle à la fois. Les dialogues et les situations sont extrêmement plausibles et écrites de manière ciselée pour poser un constat imparable sur le monde du travail et faire de « El buen patron » une critique acerbe de ce monde de plus en plus violent psychologiquement. Le film est peut-être découpé inutilement en chapitres quotidiens qui le ralentissent et font ressortir inutilement son découpage en chapitres. Il est également trop généreux en durée, il y a des longueurs parfois qui font qu’on trouve le temps long à une ou deux reprises. Mais cela reste du grand cinéma et on apprécie toutes les références à la précision en rapport avec l’entreprise où se déroule l’action (une entreprise de fabrication de balances de précision). Original, inattendu et intelligent, c’est du cinéma sérieux qui distrait son spectateur tout en se montrant contemporain et critique envers son époque.

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    Arthus27
    Arthus27

    85 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2022
    Multi primé aux Goya, El buen patron est un film extrêmement calibré. A l'image de son personnage principal, interprété par le brillant Javier Bardem, le réalisateur parvient à garder un équilibre quasi parfait dans sa mise en scène.
    brunocinoche
    brunocinoche

    82 abonnés 1 095 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    pamphlet social digne des grandes comédies italiennes des années 70, ce portrait plus qu ambigu d un patron se voulant paternaliste et qui finalement va se révéler plus qu odieux repose sur un scénario bien mené, des dialogues savoureux et une nouvelle grande prestation de la part de Javier bardem.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    72 abonnés 819 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Comédie satirique assez jouissive, qui taille un beau costard au mythe de l'entreprise. Le film est bien écrit, rythmé, et porté par un casting sans faille, mention spéciale à la solaire Almudena Amor.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    37 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2023
    “El Buen Patron”, un titre simple qui pose les bases d’un sujet compliqué : les relations humaines. Dans le cinéma, le bon et le mauvais sont souvent bien dissociés (gentil/méchant), les limites sont posées entre ce qui est fondamentalement bon ou mauvais. Sauf que là, l’histoire tourne autour du monde de l’entreprise et le comportement du patron Julio Blanco (Javier Bardem) n’est pas manichéen. C’est un personnage complexe qui ne semble pas mauvais dans le fond, un peu toqué certes, mais il essaye de faire ce qu'il lui semble juste pour son équilibre et celui de l'entreprise familiale auxquels il tient plus que tout. Les situations vécues nous ramènent souvent à nous dire qu’il a une vision claire sur la vie, malgré sa conception paternaliste du monde. On arrive aussi à exprimer de l’empathie dans les événements vécues par Julio et le sentir complaisant envers ses salariés, avec parfois une action désintéressée (ne cherchant pas à obtenir un statut social ou bien matériel par son action). En entreprise, tout est une question de choix, et il suffit de tirer la mauvaise ficelle pour se retrouver dans une sale posture. Dans “El Buen Patron”, il y a de multiples ficelles, et la plus surprenante reste la somptueuse Liliana (Almudena Amor). Je trouve admirable la manière dont sont posés les dialogues, les comédiens n’en font jamais trop, C'est bien dosé et très réaliste.

    Au vue de la tension marquée sur la dernière heure, j’ai eu peur de tomber dans la folie des films de Pedro Almodóvar avec un final complètement fou, mais le twist prend une autre tournure bien plus cynique, à savoir : spoiler: l’arrivée de la commission
    , empreint à une réalité qui n’est plus à démontrer, devant une entreprise en apparence parfaite, spoiler: mais comme nous l’avons vu pendant les 90 minutes précédentes, la réalité bien cachée, en est tout autre
    .
    Mais surtout, spoiler: j’ai beau eu croire que le patron Julio Blanco était un homme honnête et entier. L’excellente dernière scène : le prix remis par la commission et fixé dans le salon chez Julio par Fortuna, le trahit complètement et nous renvoie l’image que j’avais initialement perçu de lui, un patron qui considère ses employés comme des machines pour faire fonctionner l’entreprise familiale dont il a simplement hérité. A ce moment, ses dires et attentions ne sont que politiques, pour son propre intérêt et complètement déshumanisées. Julio apparaît dès lors comme un manipulateur.


    C’est grâce à cette dernière scène qu’on comprend alors que spoiler: lorsque les jeunes délinquants dont le fils de Fortuna fait partie, viennent brûler la voiture et tabasser l’ex-salarié manifestant Rubio (Rafa Castejón), le gardien de l’usine Roman (Fernando Albizu) est absent car le patron lui a donné congés et lui a offert les places de spectacle auquel Julio devait assister, un des seul actes charitables et désintéressés dont Julio faisait preuve, devient finalement un acte qui rentre complètement dans son intérêt. Une magouille du patron Julio Blanco avec le fils de Fortuna qui était présent quelques heures auparavant devant le magasin de sa femme Adela (Sonia Almarcha) pour virer l’ex-salarié Rubio de manière complètement illégal et par la force. Le fils de Fortuna y trouvera la mort dans des obsèques et un discours de Julio qui montrera toute l’hypocrisie du personnage. Rubio était le dernier point bloquant avant l’arrivée de “La Commission” qui en fait comptait plus que tout le reste pour Julio. Finalement, pas si “Blanco” le Julio…

    Un film avec de subtiles contrastes qui montrent habilement la complexité des relations humaines, une très belle surprise.
    Goéland
    Goéland

    22 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Sept jours de la vie du patron d’une entreprise de production de balances de pesage avant le passage, crucial à ses yeux, d’une commission chargée d’attribuer les bons labels. La caméra ne lâche quasiment pas, dans le rôle du patron, un Javier Bardem au sommet de son art. Paternaliste, manipulateur, menteur, il gère les multiples problèmes de la vie de son entreprise et de ses salariés avec un cynisme et de vues à court terme qui ne font que les accroître. C’est une fable sociale grinçante, proche des tragicomédies italiennes des années 70. La mise en scène et le montage sont alertes, l’ensemble est très intéressant même si le scénario patine un peu avant la fin. Les acteurs sont tous excellents avec, outre Bardem, une mention spéciale à Almudena Amor, grande, rayonnante, en jeune stagiaire retorse.
    GéDéon
    GéDéon

    78 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2023
    Après avois réalisé « Escobar » quelques années auparavant, le réalisateur espagnol Fernando León de Aranoa propose une critique du monde de l’entreprise. Il retrouve une nouvelle fois l’acteur Javier Bardem dans un rôle complexe pour lequel on éprouve aussi bien de la sympathie que du dégoût. Car c’est bien l’ambiguïté de ce film, dont le scénario oscille entre comédie et drame. On ne parvient pas vraiment à savoir ce que le cinéaste cherche à démontrer, mais on reste suspendu aux décisions de ce patron à la fois paternaliste et véritable salopard vis-à-vis de ses proches et de ses employés. Bref, en remportant six Goyas en 2022, ce long-métrage sonde les tréfonds de la nature humaine avec humour et un cynisme débordant.
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