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    Bolero
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    Yves G.
    Yves G.

    1 317 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2024
    En 1928, Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) est au sommet de sa gloire. Il part en tournée de concert aux Etats-Unis. Son amie Ida Rubinstein (Jeanne Balibar) lui a commandé un ballet. Cloîtré dans la villa qu’il vient d’acquérir à Montfort-l’Amaury, il s’échine à mettre en musique les bruits du monde. Son projet expérimental sera créé à l’Opéra-Garnier et suscita immédiatement l’enthousiasme. Le "Boléro" est devenu l’un des rares « tubes » planétaires de la musique classique – au point que les ayants-droits de Ravel ont jusqu’à ce jour engagé une longue bataille judiciaire pour éviter qu’il ne tombe dans le domaine public et continue à produire de considérables royalties.

    À soixante ans passés, Anne Fontaine est une réalisatrice installée. Son oeuvre est éclectique : on lui doit "Nettoyage à sec", "Gemma Bovery", "Police" ou "Présidents"… Elle s’était déjà frottée au film à costumes avec "Coco avant Chanel" et ses toilettes d’une classe folle.

    Je suis ressorti du cinéma, où j’avais tardé à voir ce film sorti depuis bientôt deux semaines et porté par un bouche-à-oreille révérencieux, partagé. D’un côté, j’ai été sensible à sa grande élégance. Elegance de la musique bien entendu, tant Ravel incarne, au croisement de la musique classique et de la musique contemporaine, une forme de perfection. Elegance des décors et des costumes (ah ! les tailleurs de Dora Tellier ! ah ! les bijoux de Jeanne Balibar !). Mais aussi élégance des sentiments qui traversent le film où la passion de la musique sublime tout, notamment la relation qui unit Maurice Ravel à sa muse, Missia Sert.

    Mais, de l’autre, je dois hélas avouer m’être un peu ennuyé à ce film très académique et paradoxalement assez plat. je ne suis pas certain de la qualité du jeu de ses acteurs, enfermés dans les stéréotypes qu’ils sont censés incarner. Raphaël Personnaz aurait, dit-on, perdu dix kilos pour jouer un Ravel sec de corps et de cœur, atteint d’une maladie dégénérative qui transformera l’enfant pathologiquement attaché à sa mère (Anne Alvaro) en vieillard précoce. Il joue un personnage beaucoup plus terne, beaucoup moins excentrique que l’était le réel Ravel si on en croit les anecdotes croustillantes rapportées à son sujet par Jean Echenoz ("Ravel") ou J.M.G. Le Clézio ("Ritournelle de la faim") (mais il faut reconnaître que Anne Fontaine, en puisant à la source de la somme du musicologue Marcel Marnat, a prévenu tous les procès en infidélité). Jeanne Balibar fait du Jeanne Balibar en multipliant les roucoulades et en rentrant le ventre pour danser le Boléro sur scène à cinquante-cinq ans. Dora Tellier déploie son mètre quatre vingt en affichant toujours le même sourire compassé (Anouk Grinberg dans "Bonnard, Pierre et Marthe", donnait du personnage fantasque de Missia Sert une interprétation autrement plus inspirée). Quant à Emmanuelle Devos et Vincent Perez, ils en sont réduits à jouer les faire-valoir de luxe.

    "Boléro" a un dernier défaut : réduire l’oeuvre de Ravel à ce seul chef d’oeuvre si connu qu’il en devient – comme la "Cinquième" de Beethoven ou "Les Quatre Saisons" – insupportable. Il serait pour autant injuste de lui reprocher d’ignorer ses autres oeuvres, notamment ce sublime Concerto en sol, que le film m’a donné envie de réécouter et qui, de mon point de vue, constitue peut-être la forme la plus élevée de musique jamais écrite.
    martial7178
    martial7178

    11 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Une biographie intéressante et bien filmée du grand compositeur Maurice Ravel, campé avec conviction par Raphael Personnaz qui a su se fondre dans le personnage et nous livre une performance convaincante de cet homme, particulièrement émouvant quand il s'agit de la fin de vie du compositeur, souffrant d'une maladie qu'on connaissait alors mal.
    Une mention aussi à Doria Tillier qui confirme son talent d'actrice caméléon, film après film.
    Ce film retrace aussi tout le travail, et toute la difficulté, que le compositeur a eus à créer cette oeuvre aujourd'hui mondialement connue. D'ailleurs, le générique de début du film est intéressant à ce sujet, montrant la variété des adaptations que cette oeuvre a connue depuis sa création.
    Étonnante aussi la vie de cet homme, très attaché à sa mère et aux femmes qui ont traversé sa vie, sans pour autant se marier ni avoir une relation officielle.
    Et puis ce film est aussi une ode au courage et à ne jamais perdre la foi en son talent. Quand on sait que Maurice Ravel a loupé 5 fois le concours pour le prix de Rome et qu'il a composé des œuvres sublimes, on se dit qu'il faut croire en soi et ne pas baisser les bras.
    Ce film nous plonge également dans une époque riche sur le plan culturel, les Années Folles, avec Ravel et Debussy et la naissance du jazz. Quand on compare aujourd'hui avec le rap et Maitre Gims...
    Quant à la réalisation, elle est maîtrisée, particulièrement la scène où le héros fait un malaise sur scène. Cependant les nombreux flash backs peuvent parfois quelque peu dérouter.
    Enfin, n'oublions pas la bande originale, composée des œuvres du maître.
    Un film que je vous recommande donc, car il est une illustration du bel ouvrage que constitue le cinéma français.
    Sylvaine Bertola
    Sylvaine Bertola

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2024
    D'un ennui mortel, trop long, même les acteurs ont l'air de s'ennuyer. Extrêmement déçue que ce chef d'oeuvre se voit retracé dans un film aussi médiocre.
    cinéfille
    cinéfille

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Un biopic qui se démarque par une mise en scène subtile, gracieuse, inspirée et une interprétation magistrale. A voir absolument.
    Régis C
    Régis C

    9 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Le plus beau film je trouve d’Anne Fontaine. Tout est juste dans ce film, l’image, la bande son, le montage et tous les comédiens sont à leur place où ils donnent le meilleur et Personnaz en tête : ce comédien est formidable.
    La vie de Ravel méconnue et son esprit créatif si spécial et sensible sont très bien raconté et touchants. Les choix de montage et de récit sont très prenants pour s’immerger dans la psyché de création d’un artiste
    J’ai adoré et pleuré à la fin lol
    Pierre
    Pierre

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    J'étais déçu du film. Je m'attendais à voir beaucoup plus de la composition du Boléro. C'était plus sur la psychologie du compositeur. 2 heures c'est trop 1h30 c'est mieux. C'était pas assez exploiter.
    kate M.
    kate M.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Magnifique. Ce film est parfait : la musique, les acteurs, les costumes. A voir absolument. Le final nous donne des frissons. Un seul mot me vient à l’esprit : parfait.
    Eric D.
    Eric D.

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Sublime ! Mention spéciale au générique du début et au morceau final avec l'éblouissante danse de François Alu sur le célébrissime boléro. Sinon Jeanne Balibar est exceptionnelle, de même que Dora Tillier et Emmanuelle Devos. Raphael Personnaz est parfait dans le rôle du "compliqué" Ravel, et Vincent Perez est comme toujours parfait. Très belles mise en scène, photographie et décors des années 1910-1930.
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Depuis « Augustin », je suis fidèle au cinéma d’Anne Fontaine, et à chaque fois surpris par son éclectisme, allant de « l’anti moralisme» de Perfect Mothers, à la légèreté de Gemma Bovary, en passant par les bouleversantes Innocentes, pour moi son meilleur film…Alors par fidélité je suis aller voir Boléro…Je ne connais pas Ravel, pas plus son œuvre, à part cet entêtant Boléro qui lui fût commandé en 1927 par la fantasque danseuse Ida Rubinstein…un Boléro qui est l’un des rares tubes de la musique classique, pompe à cash de la SACEM et de ses héritiers qui se battent encore, décliné à toutes les sauces comme le montre l’inénarrable présentation du générique…variation sur 17 minutes, d’un thème qui n’en dure qu’une...Disons le tout de suite, Boléro est esthétiquement un beau film, le film a été en partie tourné dans la maison de Maurice Ravel, le Belvédère à Montfort l’Amaury dans les Yvelines et en partie dans l'une des très belles villas de Trestraou près de Perros Guirec… Anne Fontaine évoque les années 1920 avec ravissement, servie par une superbe conception artistique, une mise en scène un peu surchargée comme l’était cette époque… la photographie est splendide et le travail sur la lumière, admirable ... Au prétexte de décrire la genèse d’une des œuvres musicales dont le succès n’a fait que s’amplifier depuis 1928, année de sa création, c’est le portrait d’un artiste, solitaire, sans épouse ni enfant, entouré de trois femmes, l’excentrique Ida Rubinstein ( Jeanne Balibar qui s’en donne à cœur joie) Misia Sert (Dora Tillier au diapason), grande figure parisienne de son temps, femme émancipée, intrigante et fascinante, elle-même pianiste, et Marguerite Long ( Emmanuelle Devos, discrète et juste) sa sœur d’âme , son amie discrète et sincère, grande pianiste elle aussi, une trilogie de la femme qui trouve son origine dans la mère de Ravel (Anne Alvaro), une femme douce et cultivée qui jamais ne doutera du talent de son fils, malgré ses cinq échecs au prix de Rome dus au décalage entre l’académisme requis et l’avant-gardisme affiché…Toutes sont aux yeux d'Anne Fontaine au cœur de Maurice Ravel. Aussi, du père, il ne sera jamais question. Raphaël Personnaz, qui joue Ravel, est de tous les plans, élégant, charmeur, sinon irrésistible, mondain, enfermé à l’intérieur de lui-même…
    C’est plaisant, intemporel, cela se laisse voir sans déplaisir…c’est un peu long et dommage alors que la cinéaste n’ait pas clos son récit, à la première du Boléro.
    circusstar
    circusstar

    115 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Film académique qui ne manque pas d’intérêt malgré quelques lenteurs. Le boléro omniprésent, œuvre oh combien majeure est à la fois envoûtante et obsédante. Bref un film magnifiquement interprété, excessivement plaisant à regarder.
    Isaly13
    Isaly13

    31 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Ennuie abyssal. On arrive au sujet - le boléro - au bout d’une heure… On ne sait pas, à une ou deux exceptions près, qui sont les personnages qui entourent Ravel. Histoire d’amour inutile. On se console en regardant Raphaël Personnaz qui n’a jamais été aussi beau. Et grâce à François Alu, à la toute fin.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    20 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Le trop rare Raphaël Personnaz trouve enfin un rôle à la mesure de son talent et ce n'est que justice. Dans la peau du génial mais discret Maurice Ravel, il est parfait. Le voir évoluer dans ce début de XXème siècle bouillonnant et créatif et y inventer son chef-d'œuvre est tout à fait fascinant. En revanche, on est tout de même surpris qu'Anne Fontaine, qui nous a habitués à aborder ses sujets de manière plus originale voire frontale parfois, ne soit pas parvenue cette fois à trouver l'angle aigu de son sujet, à décoincer ce personnage rigide. Cela aurait donné un peu plus de passion à l'ensemble, en libérant le désir sous-jacent à la musique au-lieu de le contraindre dans un exercice de style un peu frustrant.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2024
    N'y courez pas les yeux fermés, car même les images sont magnifiques!

    Et ne parlons pas des dialogues, un vrai festival (en particulier les répliques d'Ida Rubinstein).

    Quant à la musique, bon, on savait évidemment à quoi s'attendre.

    Petit bémol, quand même: lors de l'audition au conservatoire, la réalisatrice n'a pas fait l'effort de donner une impression de prise directe du piano. Mais en regard de cette somptueuse réalisation, peanut...
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    31 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2024
    J’ai beaucoup aimé la mise en scène proposée par la réalisatrice. On sent qu’elle a vraiment voulu dépoussiérer l’œuvre pour la rendre plus moderne, presque contemporaine et forcément attractive. J’ai cru plonger pendant 15 minutes dans un téléfilm digne d’un triste dimanche après-midi pluvieux d’automne. Il n’en est rien. Très bonne représentation de Raphaël Personnaz. Et Jeanne Balibar toujours au dessus du lot. Je recommande.

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    Rmleloup
    Rmleloup

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Film envoûtant qui suit les méandres de la création musicale et qui nous fait entrer dans l’univers intérieur de Ravel comme dans celui d’Anne Fontaine. Excellente reconstitution historique et acteurs parfaits.
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