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    Bolero
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    244 critiques spectateurs

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    Laurence Porel
    Laurence Porel

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2024
    Oh quel ennui ... deux heures bien longues pour raconter si peu. Certes, de beaux décors et costumes de la Belle Epoque. Mais le scénario s'égare longuement dans les relations de Ravel avec les femmes, pour nous montrer si peu du processus créatif, si ce n'est un Ravel pensif au dessus de sa table cherchant l'inspiration. Raphaël Personnaz lui même a l'air de drôlement s'ennuyer. Les dialogues sont d'une grande platitude. Les actrices cabotinent, à commencer par Jeanne Balibar qui gagnerait à sortir des compositions de charmeuses excentriques aux airs éthérés. J'attendais impatiemment la fin du film pour entendre une version complète du Boléro. Un comble : on ne l'entend que deux fois, et partiellement, jamais entier ! Le final, dansé par un excellent danseur, fait remonter notre intérêt à 5 minutes de la fin. Hélas, dans la même scène la vue de Raphaël Personnaz dans le rôle d'un chef d'orchestre aux gestes mous et a l'air si peu passionné pour diriger son œuvre nous gâche ce si bref bon moment d'émotion avec musique et danseur. Un conseil : allez acheter le CD de ce Boléro, aussi grandiose qu'il est mal servi par ce film médiocre.
    traversay1
    traversay1

    3 158 abonnés 4 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Anatomie d'un tube, ce fameux Bolero dont l'aura a depuis l'origine fasciné, bien au-delà du monde de la musique classique, ou bien biopic d'un compositeur très mal connu, tellement exigeant envers lui-même, le film d'Anne Fontaine tente de jouer sur les deux tableaux, l’œuvre et l'homme. Certains spectateurs se souviendront peut-être du formidable Ravel de Jean Echenoz, un livre fulgurant dans sa brièveté, qui ne racontait pas une vie mais essayait de capter son essence, avec brio. A l'opposé, même si le mystère Ravel demeure en grande partie, notamment grâce à la sobriété d'un excellent Raphaël Personnaz, le film cherche sans cesse à éclairer l'inexplicable comme la création artistique et à montrer, ce qui est plus intéressant, en quoi sa pièce musicale la plus emblématique, aux yeux du monde, n'est absolument pas représentative de sa carrière ni de son talent. Totalement dépourvu de rythme et assez mal agencé entre ses différentes époques, Bolero fait aussi la part belle à quelques-unes des femmes qui ont entouré Ravel, pour mieux comprendre que la plus importante était bel et bien sa mère, mais peine à rendre passionnante une existence peu flamboyante d'un artiste tourmenté (lieu commun ?) et qui n'avait d'ailleurs, jusqu'alors, peu inspiré le cinéma, pourtant très amateur des vies de compositeurs.
    Joce2012
    Joce2012

    177 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Film très très lent, ennuyeux comme est raconté la vie de Maurice Ravel, juste le boléro sinon rien
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Anne Fontaine est toujours là où on ne l'attend pas mais sait mieux que personne retranscrire sur grand écran le trouble et la sensibilité.
    Avec "Boléro" elle s'attaque à la genèse d'un des titres classiques les plus connus au monde.

    Le film est enlevé, magnifiquement interprété et emprunte des chemins de traverses et de la pure fiction pour nous cueillir au fond de notre siège et ça fonctionne.

    Mention spéciale à Jeanne Balibar qui est génialement drôle dans son rôle de Diva commandant sa musique de ballet. Quant à Raphaël Personnaz, IL EST Maurice Ravel.

    Mission accomplie donc pour ce film qui sera un bon exemple à l'export de ce que le cinéma français sait produire et réaliser.
    Valérie G
    Valérie G

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Époustouflant ! J'ai été happée par la beauté de ce film. Les acteurs, les costumes, les décors sont sublimes.
    C'est une ode à la musique charnelle, sensuelle de Ravel.
    Merci Anne Fontaine, merci à toutes les personnes qui ont permis la réalisation de cette œuvre.
    christophe R.
    christophe R.

    8 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Un film sensible avec quelques longueurs qui permet de rentrer dans le processus créatif de Maurice Ravel.
    L’interprétation de Raphaël Personnaz est brillante.
    pierre jeanne
    pierre jeanne

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2024
    Un films envoûtant qui se déroule au rythme du Boléro. Raphaël Personnaz est remarquable, j'ai découvert Ravel, sa musique et son époque. Fascinant à voir absolument.
    Marie-Ange FOURNIER
    Marie-Ange FOURNIER

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2024
    film tout en délicatesse, puissant qui nous propose de rencontrer RAVEL sa vie, sa création avec maestro !!!
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Le casting est bien , pas mal de petites choses intéressantes mais film trop long et rythme lent. Film plus concis d'1h30 aurait était très bien.
    Pascal F.
    Pascal F.

    22 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Il est toujours difficile de réaliser un film sur une personne célèbre, d’autant plus difficile lorsqu’il s’agit de parler d’une de ses œuvres les plus connus. Le compositeur Maurice Ravel et la naissance de sa fameuse œuvre « Boléro ». C’est le sujet du dernier film de la réalisatrice d’Anne Fontaine.
    Les deux heures de ce voyage dans le temps et dans le monde de la musique sont un régal, grâce entres autres aux dialogues si intelligemment écrits. J’apprécie la reconstitution du début du 2Oième siècle, qui contrairement à d’autres films d’époque ne semble pas figée, bien au contraire.
    Ce que la réalisatrice réussit à nous faire ressentir, c’est la naissance d’une œuvre, le tâtonnement, l’angoisse du créateur, la lente et difficile recherche pour arriver à une création qui satisfasse le compositeur. Puis en dernier ressort, l’installation du doute jusqu’à la présentation devant un public exigeant.
    Pour qu’un film puisse nous toucher et nous emporter, il faut que cela soit servi par des interprètes à la hauteur, et là aussi c’est une grande réussite. En premier lieu Raphaël Personnaz qui fait vivre tout en nuance et délicatesse le compositeur Maurice Ravel tout au long de sa vie d’adulte jusqu’à sa fin de vie si pénible. Cet interprète de qualité est accompagné d’une multitude de très bons seconds rôles, principalement féminin. Jeanne Balibar excellente en tant que chorégraphe excentrique d’origine russe, Doria Tillier qui apporte son espièglerie au personnage Misia sans oublier Emmanuelle Devos, plus discrète interprétant la grande pianiste Marguerite Long.
    Vive la musique, vive le cinéma, vive les artistes
    Daniel G
    Daniel G

    17 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2024
    Pas exempt de défauts (Ce film souffre notamment d'un montage un peu hasardeux), ce long métrage vaut surtout pour la magnifique interprétation de Raphaël Personnaz qui incarne à la perfection ce musicien à la personnalité complexe, versatile, dilettante et secrète.

    Les affres de la création spoiler: (Comment Ravel a t'il eu l'inspiration du Boléro, grâce, entre autre, à sa gouvernante qui chantait une chanson à la mode... chanson qui n'est pas sans rappeler le thème principal du Boléro. Comment a t'il composé devant son piano les deux thèmes du Boléro (thème et contre thème) en quelque heures, voire en quelques minutes !)
    sont décrits avec minutie. On touche du doigt ce que sont les méandres, les doutes, l'accouchement d'une œuvre.

    Les décors sont soignés (on y voit les extérieurs des vraies maisons de Ravel : en région parisienne et au Pays Basque). La reconstitution des décors des années 20 est superbe. Mention spéciale pour les costumes merveilleux, réalisés par Anaïs Romand.

    Mais il manque le père, grand ingénieur, homme cultivé, curieusement absent du film alors qu'il a eu un rôle immense dans l'éducation, l'enfance et la jeunesse de Ravel. Il manque aussi Claude Debussy avec lequel il entretint toute sa vie une amitié sans faille. Mais il manque surtout son frère (de trois ans son cadet) qui fût et restât son meilleur ami et son confident toute sa vie, jusqu'à son dernier souffle.

    On ne voit finalement (quasiment) que des femmes dans ce film : sa mère, sa gouvernante, Ida Rubinstein, Misia Sert, Marguerite Long... et des prostituées. Des femmes qui le laissent toutes indifférent à leur charmes... à part sa mère qu'il adorait. Un parti prix incompréhensible qui donne de Ravel une image tronquée, incomplète.

    Il ne manquait pas grand chose pour en faire un grand film... dommage.
    Damien
    Damien

    147 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Un biopic raffiné du célèbre compositeur Maurice Ravel et d'une musique encore plus célèbre, le Boléro, succès mondial depuis presque 100 ans. Un beau casting avec Raphaël Personnaz, Jeanne Balibar, Doria Tillier, Emmanuelle Devos, Sophie Guillemin et Vincent Perez. Les doutes de l'artiste, son rapport étrange avec les femmes, un succès encombrant lourd à porter donnant une vie assez triste.
    selenie
    selenie

    5 544 abonnés 6 037 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2024
    La reconstitution historique est soignée, trop peut-être tant on sent le bon élève scolaire qui a suivi sagement le cahier des charges mais qui a la chance d'avoir pu avoir les décors de la vraie maison de Ravel. Une reconstitution à l'image de la réalisation très et trop académique. Malgré le grand pianiste ravélien Alexandre Tharaud jamais la réalisatrice ne parvient à donner du rythme et/ou à pousser le Boléro hors de son contexte incarné par un Maurice Ravel/Personnaz jamais passionné, pour ne pas dire apathique. On savoure par contre ces muses incarnées qui paradent et minaudent à souhait sans que Ravel/Personnaz ne s'émousse même un chouïa. On passera sur le fait que Misia/Tillier qui devrait avoir 56 ans jouée par une actrice de 37 ans, et que Ida/Balibar devrait avoir 43 alors que son interprète en a 55 (?!) allez comprendre... Par contre, les tergiversions, la recherche d'inspiration, l'approche artistique du compositeur pour arriver à écrire le Boléro reste intéressante et ce jusqu'au succès qui surprend le musicien lui-même et qui ne comprendra jamais cet engouement.
    Site: Selenie.fr
    Epikouros
    Epikouros

    30 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2024
    « Les affres de la page blanche », tel pourrait être le titre de ce docu-fiction languissant, pour ne pas dire interminable, le genre de sujet idéal pour ARTE, le dimanche en fin d’après-midi. Sauf qu’ici, on est au cinoche et il va falloir s’accrocher ! Car ce n’est que petit à petit que l’idée musicale germe… jusqu’à l’apothéose orchestrale finale qui, bizarrement, se prolonge par une fin de biopic plus classique (mort et transfiguration du héros incompris). Comme leitmotiv, une idylle platonique avec une certaine Missia, aussi inutile qu’assommante. Raphaël Personnaz joue très bien un type peu sympathique, dans le genre introverti maniaque et asexué, sauf lorsqu’il a des cheveux blancs où le personnage parvient à émouvoir…. Il était temps. La Balibar en fait des tonnes. Les dialogues sont souvent niais à force de se vouloir profonds. La reconstitution d’époque impeccable. Les tenues des dames sont particulièrement laides, flasques, bariolées — surtout le bibi de Marguerite Long. Il faut ajouter un flashback saugrenu sur Ravel au front (maman ! au secours maman !). Finalement, 2h pour une fausse bonne idée cinématographique, c’est vraiment beaucoup. Mes meilleurs moments : écouter les yeux fermés la divine musique de Ravel. À la fin, ça s’agite un peu : après l’inévitable passage mortifère en noir et blanc, l’éclat des cuivres rutilants et les entrechats d’un danseur moderne à la Béjart colorient peu à l’écran. The end. Bravissimo ! Du coup, tout s’éclaire : le Boléro est bien une scie aussi géniale que barbante qui, elle, a le mérite de ne durer que 17 minutes.
    garnierix
    garnierix

    201 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2024
    Le film nous emporte avec plaisir dans un monde d'il y a un siècle, du côté des vieilles voitures et vieilles dentelles, un monde feutré (malgré la coupure de la guerre de 14) où tout le monde semblait évoluer dans le satin et parler comme Proust - à ce sujet les dialogues sont peut-être un peu trop léchés...
    Et bien sûr, le film est un festival de musique (classique, mais aussi populaire).
    Raphaël Personnaz campe à merveille Ravel. On le voit du début à la fin comme un personnage bizarre, propre sur lui avant toute chose, mais toujours inquiet, jamais vraiment amoureux, voire coincé, sans doute refoulé... A tel point qu'il rejette le Boléro dont il a accouché, après des années de gestation (le seul moment de sa vie apparemment où il explose - de colère). Il ne supporte pas en effet qu'un ballet en ait fait un monument d'érotisme.
    Le film interroge sur ce dernier point : pourquoi et comment un créateur peut souffrir à ce point et ne pas reconnaître sa création ensuite ? Comme si sa création l'avait mis à nu, psychanalysé !
    A.G.
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