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velocio
1 203 abonnés
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3,5
Publiée le 31 octobre 2021
Dans "Les Olympiades", Jacques Audiard propose une étude intéressante sur la façon dont les nouveaux moyens de communication ont modifié les rapports intimes entre les êtres, qu’ils soient réellement de type amoureux ou pas. Ce propos est complété par une très belle photographie en noir et blanc tirant partie du charme d’un quartier de Paris qu’on connait peu et qui n’a rien d’haussmannien.
Je m’étonnerai toujours et je finis par m’en méfier aussi de ces réalisateurs qui trouvent que ça fait chic de tourner de nos jours en noir et blanc. Et ça apporte quoi ? Rien. Mais quand en sus le réalisateur porte un nom et est reconnu, que son film est en compétition au Festival de Cannes, c’est l’assurance d’une couverture médiatique de bon aloi. Mais pour le spectateur lambda et surtout le cinéphile averti visé comme cœur de cible parmi le public, il y a quoi ? Oh, un petit vestige du style et du genre cinématographique d’Eric Rohmer. Deux femmes qui virevoltent tour à tour ou simultanément autour d’un même homme, à moins que ce ne soit le contraire. C’était la marque des scénarios d’Eric Rohmer qui adorait ça mais il en faisait autre chose, faisant intervenir davantage un hasard déstabilisant et jouant de la morale, y mettant et décrivant de la complexité dans les relations. Rien de tout ça ici. Elles sont sympathiques ces deux femmes, intelligentes, mignonnes, charmantes. Plein les yeux. Leur nudité servie et resservie sur un plateau pour dessert ! C’est quelque peu gênant car trop c’est trop. Surtout que pour le reste, le scénario est somme toute assez vide de rebonds, de réflexions, de retournements de situation. Il y en a, sinon à quoi bon, mais assez peu et surtout sans entrain, sans rythme, de manière assez plate. On risque de ne conserver en mémoire que ces scènes de nu intégral. Ce n’est pas la plus jolie image de la complexité avec laquelle se créent les relations amoureuses et ça interroge sur le sens du propos.
Bien déçue. Le plus mauvais Audiard, alors que je le place assez haut parmi mes réalisateurs préférés. L'ambiance n'y est pas. Les dialogues sont plats, je me suis ennuyée et j'attendais la fin avec la certitude que rien y ferait, je n'étais pas sous le charme habituel. Le décor m'est ultra familier, tenter de reconnaître les rues m'a servi de passe temps. Les images sont belles et le quartier est le principal personnage servant de prétexte au film. Ces histoires d'amour et de sexe dont le sens est obscur semblent peindre un microcosme qui a déjà fini de vivre. Audiard n'a rien à dire, il meuble avec des jolis plans d'archi et de cul en noir et blanc.
Voilà l'un des vrais chef-d'oeuvres de la décennie qui commence. "Les Olympiades" est à la fois une fresque sociale du 13e arrondissement de Paris en même temps qu'une succession de tableaux intimes où le sexe, la séduction et l'humour prennent une place centrale. Le jeu, les musiques, le scénario, les lumières, les cadrages, tout y est ; au point qu'on a l'impression de vivre une véritable leçon de 7e art.
Bon, si vous allez le voir, vous me raconterez la fin .. Je suis sorti au bout d'une heure, vu la platitude ressentie autour de l'histoire .. Certes, j'ai été pris au début par la très belle photo noir & blanc, par le très joli minois vibrant de Lucie Zhang, par cette jeunesse qui ère entre sexe, sentiments et réseaux plus ou moins sociaux, entre études, colocs et petits boulots ... ok - c'est bien joué et très sympa - mais est-ce suffisant pour faire un film ? Un film de Jacques Audiard ? La densité du film tient je crois malheureusement uniquement dans l'idée et la bande annonce. A vous de voir (ou pas).
Allez les bobos trentenaires c'est pour vous et c'est chiant ....l'un des plus mauvais jacques Audiard tout en convention woke; un docu d'étude de la Femis....
Prenant de bout en bout, bien que rien de ce qui est montré ne soit ni follement palpitant ni très original. Une formidable leçon de mise en scène, et c'est déjà beaucoup.
Somptueux noir et blanc, vraiment ? Esthétisme des sentiments contemporains ? Je ne suis pas sûr qu'on aie regardé le même film. Noir et blanc banal-ah les tours du 13eme filmées contre le ciel, bravo.. Sentiments contemporains ? Disons plutôt la vision d'un vieux (de mon âge) qui sous couvert de morale, montre d'esthétique scènes de culs plan plan, avec des fantasmé bien masculins, noir sur blanche, et je te colle la Nana contre un mur et elle jouit, par derrière c encore mieux... Nul et non avenu. Au revoir Audiard, je t'aimais bien avant...
scénario misérabiliste. cinéma voyeur sans réflexion, ni analyse. caricature de la nouvelle vague. bref on s'ennuie et on n'y croit pas un seul instant. un film dont on aurait pu se passer.
Je reviens assez déçu de la projection des « Olympiades »,le dernier film de Jacques Audiard. Est-ce que j’anticipais trop ce film en y projetant des émotions qu’il ne m’a pas offertes ? Rien à dire sur la photographie, l’usage du noir et blanc, tout est maîtrisé. Les acteurs jouent plutôt bien, sauf des poses un peu trop théâtrales à mon goût. Non, le soucis c’est la saveur très artificielle du film qui au plus dramatique propose une version « HLM 2021 » des Liaisons Dangereuses, et qui jamais ne m’a convaincu - on aurait dit un reportage photo noir et blanc de "M, le Magazine du Monde" - si tant est que l’intention de Jacques Audiard soit de nous faire pénétrer dans la vie intime de la génération des 20/30 ans. Circonstance atténuante pour ma critique, je connais bien cette génération que je fréquente et je ne la trouve absolument pas représentée dans son énergie positive et la complexité de ses sentiments. Audiard nous présente ici un trio de jeunes urbains qui ne galèrent pas vraiment, qui ne couchent pas vraiment qui n’ont pas d’idéologie…. on s’ennuyait ferme avec ma complice de salle obscure au bout de 30 minutes. Soit il voulait nous dire quelque chose en dépeignant ces trois personnages, mais alors je me demande bien quoi ???? Soit la jeunesse d’aujourd’ hui est symbolisée par ces 3 profils et il est complètement à côté de la plaque.
Un(e) jeune trentenaire en 2020, ça se cherche au taf, ça se cherche un appart et ça se cherche en amour en baisant avec différents partenaires. Alors qu'un jeune trentenaire en 1990... ben c'était pareil sauf qu'il n'avait pas de portable, ni d'accès au net et à ses services très chauds en ligne et qu'on l'aurait filmé en couleurs (pas forcément saisi la plus value du n/b ici). Pas déplaisant, pas très inspiré non plus, loin d'être le meilleur Audiard. Accessoirement, en cette période "mee too", je reste perplexe face au traitement très inégal des actrices à l'écran, toutes candidates au passage obligatoire du nu frontal et de celui de l'acteur principal qui a toujours le temps d'enfiler un calebard ou de recouvrir pudiquement d'un drap son anatomie intime après l'acte sexuel...
Peu de choses à retenir de ce navet, de la vulgarité, de la nudité outrancière, du sexe grossier et quasi porno, Noémie Merlant qui consent à tourner des cènes humiliantes à souhait, un scénario qui ne peut qu'exister dans un imaginaire qui n'existe pas... Bref, Audiard nous gratifie d'un des plus mauvais films de ces 20 dernières années.
Les acteurs sont bien , l'image noir et blanc belle. Passé ces deux bon points , ces histoires d'amour après leur mise en action assez réussies deviennent très quelconque et fait vraiment tomber l’intérêt de ce film.
Décidément, j'ai l'impression d'être toujours déçu ses derniers temps ... c'est dommage car il y a du potentiel mais le film ne tient pas ses promesses selon moi. Les acteurs sont bons dans l'ensemble, de ce côté là rien à redire. J'ai bien aimé aussi la BO et la photographie mais pour le reste, il faut l'avouer, Jacques Audiard est passé à côté de quelque chose. Trop de choses irréalistes et mal faites, ce qui est paradoxal vu le sujet abordé. Et puis ça traîne en longueur, c'est répétitif, on s'ennuie, tout est cousu de fil blanc quasiment dès le départ ... Tout n'est pas à mettre à la poubelle mais on pouvait clairement s'attendre à mieux surtout de la part d'un réalisateur de cette envergure. Je ne sais pas si c'est le cinéma français ou le cinéma de manière générale qui a baissé ses dernières années mais je trouve ça réellement frustrant. Voilà voilà, maintenant c'est à vous. 11/20.