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    Les Choses humaines
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    garnierix
    garnierix

    205 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2021
    Moyen, ce film. La caméra est un peu hystérique au début, ainsi que les dialogues, mais on s’y habitue. Et d’ailleurs, c’est l’ambiance qui est annoncée. Moyen, mais on ne peut guère faire mieux pour illustrer 1) que la vérité dépend parfois du point de vue (celui de l’accusé ou celui de la victime), surtout en matière de choses humaines. Et pour illustrer 2) l’inanité de la justice quand elle ne peut pas être rendue, mais qu’il "faut" quand même la rendre, quitte à déshabiller, défroquer, tout le monde en public (comme si ça allait être plus facile après). On baigne dans cette "violence" de la justice durant tout le film, car c’est bien de violence qu’il s’agit ici, avec elle. On baigne aussi dans la naïveté de l’entourage des deux côtés, genre "il n’a pas pu faire ça, c’est mon fils". En marge de ce thème principal, on révise bien sûr les arguments pour l’innocence et les arguments contre, idem pour la culpabilité (résumés bien sûr par les plaidoiries des avocats —un peu lourdes). Comme réalisateur, il faut avoir du courage pour revenir sur ce constat de la double vérité (que rendent beaucoup de documentaires et de faits divers), mais c’est payant parce que le monde a besoin qu’on le lui rappelle (ce monde formaté et assommé par les réseaux sociaux et leur simagrée de justice populaire) —avoir du courage ou de l’inconscience, parce que c’est d’abord barbant de le rabâcher au spectateur et qu’ensuite le discours est biaisé (dans le cas de ce film) —l’origine sociale de l’un, la religion de l’autre —pourquoi ne pas avoir mis en scène une histoire non biaisée ? Finalement, le plus original du film, ce sont les acteurs, qu’on a plaisir à revoir ou à découvrir. Ben Attal a déjà pris de l’âge depuis le magnifique clip "Ring-A-Ring O' Roses" de Charlotte Gainsbourg, mais il a encore la tendresse et l’animalité, dont le film a besoin. A.G.
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    67 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Ce film pose le problème de la culture du viol, puisque présenté comme le résultat de l'incompréhension entre deux cultures, en l'occurrence celle des riches et puissants qui troussent impunément tous les jupons et celle de religions patriarcales archaïques misogynes. Discours intériorisé par les femmes de tout milieu par un bourrage de crâne millénaire. Cependant, il montre en creux le danger du relativisme culturel qui perdure, nous sommes aux assises, et ce sont les jurés, avec leurs préjugés, qui jugent– bien guidés par un procureur pas là pour pointer le caractère absolu du viol. Excellente interprétation avec en tête un Arditi en pleine forme.
    OSC4R _
    OSC4R _

    69 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    Yvan Attal passe complètement à côté de son sujet.

    La première partie est complètement ratée. Le comédien principal n’est pas bon (et inexcusable). Et n’est pas non plus aidé par les dialogues : les personnages ne se parlent pas. Chaque ligne, chaque mot s’adresse au spectateur uniquement. C’est dérangeant pour un film qui se veut réaliste : personne ne parle réellement comme ça. Et on a toujours un autre moyen que le dialogue pour transmettre une information.

    Je n’ai pas lu le livre mais j’en vois suffisamment pour savoir que ce n’est pas une bonne adaptation.

    Yvan Attal se montre concerné mais passe quand même à côté. Il met de côté des éléments et pour insister sur d’autres et ça ne fonctionne pas.

    Passé l’exposition, le film est bien plus intéressant, pour son côté informatif déjà, et pour l’émotion, essentielle.

    Le procès constitue la majeure partie du film, et heureusement, les dialogues s’y améliorent. Il permet à des comédiens plus brillants de s’exprimer et pose de vraies questions.

    Mais il y a quand même un problème. Et pas des moindres.

    Le problème d’un comédien approximatif dans le cadre d’un procès, donc d’une quête de vérité, c’est que ça modifie ce que le film raconte. Le personnage semble mentir lorsque le scénario indique sa sincérité.

    On peut finalement saluer les aspects féministes, informatifs, et actuels de l’œuvre.
    Christoblog
    Christoblog

    757 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Tiré d'un roman de Karine Tuil, le nouveau film d'Yvan Attal s'attaque à un sujet incontournable de nos jours : le consentement.

    L'affaire est classique. Deux jeunes vont dans une fête, ils ont un rapport sexuel. Lui dit qu'elle était consentante, elle qu'elle a été violée.

    Si le propos est estimable (pour simplifier, ce n'est pas parce que la fille ne dit pas non qu'elle est consentante), la façon dont le film est conçu n'entraîne pas vraiment l'adhésion. L'écriture du film est en effet didactique au possible. On dirait qu'Attal coche les cases d'une liste au fur et à mesure que l'intrigue avance : influence des classes sociales, exemple des parents, examen des personnalités pendant le procès, tentatives de diversion, etc.

    De la même façon, la construction et la mise en scène du film sont un gloubi-boulga d'influences et d'idées non maîtrisées : histoire racontée de deux points de vues, scènes de remplissage beaucoup trop longue (on ne peut plus en 2021 filmer des valises sur un tapis roulant d'aéroport pour débuter un film), personnages caricaturaux, dialogues académiques, scènes de procès plus inspirées.

    J'ai donc vécu la projection du film comme une conférence, certes complète mais fastidieuse à suivre, sur un sujet par ailleurs très intéressant. Le point remarquable du film sont les deux plaidoiries finales des très inspirés Judith Chemla et Benjamin Lavernhe.
    ffred
    ffred

    1 546 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    J’ai toujours plutôt aimé les films d’Yvan Attal réalisateur. Sauf lls sont partout, mais Mon chien Stupide, son dernier, était excellent. Celui-ci n’est pas raté, pas pleinement réussi non plus. Je trouve le film bien construit, plusieurs chapitres, deux avec la version de la victime et de l’accusé, et les autres sur le procès. On a le temps de bien s’imprégner des faits et de s’attacher aux personnages. Mais sur le fond, j’ai trouvé que l’ensemble manquait de petits quelques choses, de puissance, d’émotion. Le procès n’est pas franchement crédible et le verdict étonnant. Mais on voit bien les ravages faits dans les deux familles. Et le doute persiste toujours, même après le dénouement. Côté interprétation excellente direction d’acteurs comme toujours. Ben Attal, même s’il est fils de, est très bien. Suzanne Jouannet aussi, pour un premier rôle elle est très convaincante. Tous les seconds sont tenus par des pointures : Charlotte Gainsbourg, Pierre Arditi, Mathieu Kassovitz, Audrey Dana, Judith Chemla, Benjamin Lavernhe. Un film en demi-teinte donc, mais qui se laisse très largement regarder.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    706 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Tiré du roman éponyme de Karine Tuil (2019), Yvan Attal filme ici une sombre affaire de crime sexuel entre un jeune homme de 22 ans et une jeune fille de 17 ans.
    Viol ou dénonciation calomnieuse ? Ce sera à la justice (et au spectateur) de se faire son opinion au travers des différents protagonistes de cette accusation, à savoir la famille proche, les amis et bien sûr, les deux jeunes gens impliqués directement.
    Un peu dans la même veine que "La Fille au bracelet" (Février 2020) mais en moins passionnant, l'intrigue nous emporte dans les méandres judicaires parfois longues et compliqués, et nous montre à quel point certains verdicts peuvent être difficiles à rendre quand au final, ce n'est en définitive que la parole de l'un contre la parole de l'autre.
    J'ai également trouvé certains comédiens moyennement convaincants comme la mère (Charlotte Gainsbourg), l'accusé (Ben Attal) et la plaignante (Suzanne Jouannet), le reste du casting est par contre vraiment très bon (Mathieu Kassovitz, Pierre Arditi, Benjamin Lavernhe, Judith Chemla...).
    Un drame un peu tiède mais finalement convenable.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    amour13
    amour13

    34 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Viol ou pas viol là est la question. C'est ce que Yvan Attal a voulu nous montrer à travers son film je pense .... Pendant le procès, on a l'impression clairement qu'il n'y' a pas eu viol et les dernières secondes du film nous fait douter. Je pense qu' Yvan Attal a voulu nous montrer que lorsqu'il y a un doute et bien ce doute doit profiter à l'accusé et je suis entièrement d'accord avec cette façon de voir les choses pour éviter qu'un innocent aille en prison pour un crime qu'il n'a pas commis.
    tixou0
    tixou0

    650 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2024
    Pourquoi donc « Mila Wizman », 17 ans, affirme-t-elle avoir été violée par « Alexandre Farel », 22 ans, qui l'avait emmenée avec lui, sous la bienveillante pression du père de celle-ci et de sa propre mère, la compagne dudit, à une soirée étudiante ? Aucune violence ayant laissé chez la victime prétendue des traces médico-légales, qui auraient pu attester de pénétrations forcées et autres sévices... L'auteur présumé est un brillant étudiant, enfant unique d'un couple prospère maintenant désuni, tout autant que célèbre (lui, présentateur télé vedette, elle, essayiste « féministe » réputée), à qui tout réussit, quand la plaignante, après le divorce de ses parents, est élevée avec une jeune sœur par une mère juive rigoriste, pour qui le sexe hors mariage est inconcevable. Parole contre parole (Mila était-elle consentante?) : voilà tout l'enjeu de ce « Les Choses humaines ». Ne sais pas ce que vaut le livre ici (co)adapté par le réalisateur, Yvan Attal. Mais, au résultat, ce « film de procès » est d'une confondante médiocrité ! Du casting (YA distribuant sa famille et ses potes – du côté de la première, Charlotte Gainsbourg, la mère, est, comme d'habitude, totalement inconsistante, et le rejeton Attal, Ben, le clone de sa génitrice, jusque dans le ton et les mimiques, c'est dire...), à la mise en scène, pauvre, ou au montage, scolaire... etc.
    On ne sauvera, dans la distribution, que Benjamin Lavernhe (l'avocat commis d'office, débutant une belle carrière de pénaliste). Ce qui est bien peu !
    Cinememories
    Cinememories

    449 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Yvan Attal n’a pas traîné pour se saisir du roman de Karine Tuil et effectuer son virage vers du cinéma plus complexe et ambigu. Il dispose d’un support de premier calibre, afin d’apporter de profondes nuances dans les conflits qui opposent, voire qui rassemblent, les arguments d’un procès préoccupant. Mais à quel point se détache-t-il de ce que l’autrice propose, à savoir une réflexion intime entre le pouvoir de séduction et le consentement, ou encore sur des banalités, qui tournent en boucle et qui priveraient le meilleur optimisme de s’épanouir. Le quotidien est gorgé d’horreur sociale et cultive une violence, gravée sur l’épiderme ou tirée d’une vulnérabilité propre à l’homme, comme à la femme. Il convient donc de rabattre les cartes et les préjugés, autour d’une convocation anonyme, où le spectateur devra s’acquitter du rôle de juré, à ne pas confondre avec bourreau.

    Le duel de point de vue s’exprime dans la structure narrative, où l’on suivra ce que « lui » semble ressentir, puis la souffrance couvée par « elle », avant de converger vers le cœur de l’œuvre, à savoir un procès rigoureux. Mais ce jeu de surface possède ses limites et le film les confronte assez rapidement. Si l’ultime chapitre du tribunal sait comment jouer sur l’ambiguïté, les présentations, d’Alexandre (Ben Attal) l’accusé et de Milla (Suzanne Jouannet) la plaignante, sont assez superflus afin que l’on accepte leur vérité. Ne pas prendre position, c’est se détacher des faits, mais ceux-ci se retrouvent toutefois obsolètes pour l’un des parties. Que l’on observe avec bienveillance le comportement et les nuances des jugés, cette affaire nous emmène dans une impasse, une fosse où la sensibilité de chacun aura du poids, une conséquence et un parti-pris. Sans le vouloir, Attal dévoile le sien, dans son tout dernier plan, qui ne nous dévoilera jamais en profondeur ce qui s’est réellement passé dans ce local à poubelle, mais qui laissera le dernier mot au dernier personnage debout.

    Il ne s’agit donc plus d’être manichéen, car c’est souvent ce que les accusations médiatiques donnent à voir. Il n’est pas question de sacrifier ces deux jeunes sur l’autel des réseaux sociaux, mais en arrière-plan, il y a une révolte amère, qui brise le pouvoir du patriarcat, tout comme la confiance accordée aux féministes. Ce n’est plus un récit centré sur les faits d’un seul homme, influencé par son environnement, ses fréquentations, sa consommation ou encore ses lectures. Milla fait également face au traumatisme qui la lie à sa famille et une culture plus stricte. Chacun aura son référentiel, qui ne trouvera pas nécessairement le contre-poids attendu, car le titre nous le rappelle si bien. La nature humaine évolue au gré d’oppositions, qui sont propre à soi et propre à son entourage. Entre le sentiment d’abandonner, de s’abandonner, de combler une frustration ou de maintenir une emprise mentale, voire verbale, le film n’apportera pas de bonnes nouvelles. Il se contentera d’un constat sévère, sur un rapport de force, biaisé par les désirs et les hontes de chacun.

    Loin du « Brio » et de son éloquence et loin de l’affaire de famille de « Mon Chien Stupide », Attal, s’engage à confronter des plaidoiries qui se tiennent, mais qui tombent aisément dans l'écueil narratif et très explicatif. La désillusion est garnie de dénis et d’archétypes condamnables pour ce qu’ils sont, mais qui auront droit au même sursis que celles et ceux qui attendent que le couperet tombe sur l’une des têtes. Mais c’est sans la force psychologique de « La Fille au Bracelet » ou l’implacable huis-clos des « Douze Hommes En Colère » que « Les Choses Humaines » file, comme un plan-séquence d’un appartement bourgeois et manque parfois de sublimer la misérable vanité que dépeint le roman. C’est fascinant avec le recul, mais anti-productif dans sa leçon d’injustice.
    Ciné-13
    Ciné-13

    97 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2022
    La réalisation est froide, distanciée, factuelle, sans artifice.
    Le jeu des acteurs est très contrasté : Pierre A et Charlotte G sont admirables; Ben ATTAL est sans expression, inintéressant; Judith C. fait tellement fi-fille et pas assez avocate, Suzanne J. fragile et trouble,...
    Ce sont les plaidoiries qui sont le clou du spectacle, et là nous ne sommes pas déçus. Elles sont bien écrites, logiques, et bien interprétées (Benjamin L. entre autres, toujours excellent de justesse de ton).
    Cela aurait pu être un très bon film si la détresse de Ben A. était réellement dévoilée : mais là c'est le néant! Comme dans un documentaire...
    Raphaël L
    Raphaël L

    14 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    J'ai vraiment pas aimé ce film qui surjoue l'ambiguïté de la zone grise. Les deux premiers chapitres sont gâchés soit par le jeu d'acteur ridicule du fils, soit par l'artificialité des situations.
    Certains verront dans les scènes du procès un coup de force alors que cette interminable séquence joue avec les personnages comme avec des marionnettes au service d'un discours même plus un minimum enveloppé dans un récit réaliste...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Comment expliquer le sentiment de malaise ressenti à la sortie du visionnage de ce film ? Certes, le sujet est grave et très actuel, le viol et son traitement judiciaire au travers d’une affaire évoquée de façon plutôt réaliste, même si la scène du viol lui-même n’est pas montrée à l’écran, ce qui au demeurant n’aurait rien apporté. Elle est en revanche évoquée dans ses moindres détails, particulièrement dans la partie principale du film, le déroulé du procès en assises, 30 mois après les faits.

    Comme très souvent dans ce genre d’affaire, la grande question, quand la matérialité des faits est reconnue, est de savoir si la relation était ou non consentie. Au travers de la manière dont Yvan Attal nous présente, dans la première partie du film, les protagonistes et leurs familles, en écoutant les arguments échangés lors du procès par l’accusation et la défense, par la victime et par l’auteur présumé, on se croît finalement bien informé et en mesure d’avoir un avis argumenté et juste sur le jugement à venir. Et le fait même de se focaliser longuement sur le procès, par nature contradictoire, veut nous inciter à croire que la narration cinématographique était la plus objective qui soit.

    Or, il n’en est rien, Yvan Attal nous manipule, plus exactement il manipule notre conscience en faisant semblant de faire de nous des juges impartiaux, alors que nous sommes seulement les témoins de ce que Attal a voulu nous montrer des protagonistes et de leur caractère. Avant le procès, le spectateur ne peut savoir où est la vérité, ni même ce que l’on sait véritablement des points de vue des uns et des autres. C’est ainsi que l’on apprendra uniquement au moment du procès que l’accusé a reconnu l’existence d’une relation sexuelle complète, alors qu’il la niait au début de sa garde à vue, seul épisode porté à la connaissance du spectateur avant la longue séquence du procès. D’incidence en incidence, la conviction du spectateur va ainsi progressivement se porter du côté de l’accusation et nous convaincre que c’est bien la victime qui a dit vrai, l’accusé étant étant un fils de grands bourgeois finalement assez désagréables. Certains des propos et des attitudes du père et de la mère de l’accusé, admirablement interprétés par Pierre Arditi et Charlotte Gainsbourg, sont à la limite de la caricature, Attal chargeant ainsi inutilement ma barque afin d’emporter la conviction du spectateur du côté qu’il a choisi dès le début. La dernière scène est à ce propos très éloquente : on apprend en voix off le verdict du procès, verdict très clément pour l’accusé, une part de doute étant demeurée chez les jurés. Et Attal nous montre alors, dans un flash back surprenant, les deux protagonistes sortant l’un après l’autre de l’endroit sordide où le viol a eu lieu, l’accusé calme et satisfait de lui-même, la victime ravagée et le visage défait. Nul doute à ce moment qu’il n’y a jamais eu de consentement. Le jury s’est trompé et Attal se tire une balle dans le pied en nous révélant que tout au long du film il nous a lui-même trompé en avançant caché. Ce n’est jamais agréable de sentir qu’on a été ainsi manipulé et mené en bateau pendant 2 heures, d’où le sentiment de malaise évoqué en sortant de ce film.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    18 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    ça commence comme une comédie sympathique d'autant plus qu'il y a Pierre Arditti, malheureusement ce n'est pas lui la vedette en fait. on se croirait ensuite dans le pire film de Clint Eastwood, puisque on bascule dans un film d'outrage et de procès, assez mal fait et mal interprété en particulier par le jeune acteur principal qui n'est pas aidé par un dialogue qui veut faire vrai mais est assez désastreux. C'est malhonnête intellectuellement et la résolution de l'affaire, une magistrale "queue de poisson" n'arrange rien. si c'est un film militant, c'est raté.
    paganini
    paganini

    8 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    histoires très prenante qui mène a de nombreuses voies (le rapport de chacun à la sexualité, la difference de milieu, l'ibfluence parentale, la procédure judiciaire, le tribunal...) et d'excellentes interprétations.
    Hi2816J.
    Hi2816J.

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Malgré une bonne dernière partie, le film échoue dans son dialogue d'un événement horrible, avec des textes qui se veulent moralisateur et des personnages qui finissent par être toxique. Le film est trop long et la mise en scène inégal. Je ne suis pas fan personnellement.
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