Avis : L'Innocent - Page 7

Ce film est un grand moment de cinéma. D'abord, il est très drôle. Ensuite, il y a du suspense. On ne devine pas ce qu'il va se passer. Enfin, je trouve la réflexion sous-jacente sur les valeurs très intéressante. Les acteurs sont vraiment excellents. Aucun temps mort non plus: je conseille vivement ce film, qui est un des meilleurs films français que j'ai vus depuis "un vrai bonhomme"

Je viens de voir ce film qui s'annonçait irrésistible, jubilatoire, jouissif... Et corrobore par la critique (4/5). Si c'est ça le nouveau standard de la comédie Française, ça me semble être un signe de la fin des temps. Autant cette dernière me paraît proche, autant celle du film m'a paru bien trop lointaine.

J'ai choisi ce film d'après les super avis de la presse et j'ai été extrêmement déçue.
Le film est très stressant du début à la fin et avec mon mari, nous n'avons pas ri une seule fois.
Cela me pose d'ailleurs un problème pour le choix de films futurs.

Que ca fait du bien de voir une bonne petite comédie policière qui est vraiment réussie pour une fois, tout en étant une œuvre en tout point singulière. Alors certes, le scénario en lui-même n'a rien de spécialement original. Des histoires de voyous soi-disant rangés, puis en fait non pas vraiment rangés, de fils de bonne famille qui se laissent tenter par la vie de voyou, ou encore de nanas ordinaires qui se révèlent douées pour le crime, on a déjà vu tout celà des centaines de fois au cinéma et à toutes les époques de surcroît. Mais Louis Garrel joue volontairement avec les codes, les clichés et arrive au final à trouver un ton qui lui est propre.

Ce ton c'est celui d'un film un peu déjanté, à mi chemin entre le drame et la comédie et truffé par ailleurs de petites futilités, de détails et de dialogues sortis tout droit de la vie ordinaire. Bien qu'assez loufoque, le film ne tombe jamais dans le n'importe quoi ( contrairement à En Liberté de Pierre Salvadori par exemple) et les situations montrées demeurent finalement crédibles. De façon limite certes, mais ça ne serait pas drôle sinon. Et en celà Garrel capte son époque, avec son côté un peu opportuniste, son chaos relationnel, sa précarité et son insécurité sous jacente.

Mais la vraie force de l'Innocent réside dans son interprétation et ses comédiens. C'est vraiment et avant tout pour eux qu'il faut aller voir le film. Louis Garrel, qui traîne encore parfois une image de parisien un peu pédant, se donne à coeur joie dans le registre de l'auto-derision. Noémie Merlant dégage une énergie et une vitalité que l'on n'avait pas rencontrées depuis longtemps. Roschdy Zem est toujours aussi charismatique et prouve qu'il est devenu une valeur sure du cinéma français. Un roc en d'autres mots. Et enfin Anouk Grimberg montre qu'elle n'est peut être pas si has been après tout. L'innocent c'est vraiment un film de comédiens. Assez théâtral même par certains aspects, mais un théâtre avec une vitalité et une énergie qui font plaisir à voir, tout comme celles de son personnage féminin.

Comment nous sommes allés voir le film ?

Avec des amis nous sommes allés dans un cinéma et nous avons demandé à une femme, quel film commence à telle heure et finit à telle heure. Elle nous a alors proposé un film d'animation japonais ou un film français qui est "l'innocent". Nous n'avions aucune connaissance de ce film, nous avons voulu nous laisser la surprise et cette surprise était très bien !

Résumé : Michel sors de prison et se marie avec Sylvie. Le fils de Sylvie Abdel, soupçonne Michel de faire quelque chose qui mettrait en danger sa maman. Alors, il espionne et découvrira que ce que fait Michel ne mets pas du tout en danger sa maman et l'aide au contraire à s'épanouir dans son projet. Abdel participe à la mission de Michel.

Au début du film et à la façon dont bouge la caméra, on croit que ça va être un film mou ou ennuyant où c'est un drame sans aucune émotion.
et au contraire le film continue par la présentation des personnages et c'est là que le drame se mélange avec le burlesque comique de chaque personnage, dont celui de Louis Garrel.
Les dialogues, le texte est super bien écrit qu'on se croit devant une pièce de théâtre.
on porte de l'attachement à tous les personnages et on a envie qu'il réussisse.

Un très bon film que je conseille, en plus c'est un film français et on le sait que certaines films français ne sont pas à la hauteur. Celui-ci il est parfaitement est rempli très bien son contrat

Une perle. Tu ris, tu vibres, tu frisonnes. La tendresse de la Relation mère fils , des déclarations de sentiments, beaucoup d amour, beaucoup de rire, du suspens aussi, la ville de lyon charmante . Un film à voir pour se sentir heureux. La bande son est étonnante et vivifiante. Les 4 acteurs sont parfaits. Merci mr garrel

Je n'ai pas été emballé du tout par ce film survendu. On aimerait que les critiques soient un peu plus objectifs, car c'est franchement un petit film. Tout le début est assez mauvais, et puis de temps à autres quelques lueurs surgissent. On peut s'abstenir de voir ce film qui n'apporte rien.

Comment peut-on mettre 4 étoiles à ce film et le définir comme rocambolesque, jouissif, doté d'un scénario en béton et de drôleries sans fin...(critiques d'après la presse). Le cinéma français va si mal pour faire des éloges d'un film tellement creux et ennuyant ? Du pure Marketing !

Pas besoin d'être cinéphile pour décrire ce film de mauvais même si les acteurs se débrouillent comme ils peuvent pour nous donner quelques sourires.

C'est exactement le genre de film qu'on pourrait retrouver à 14h sur TF1.

D'un ennui sans nom !
Scénario invraisemblable, truffé d'incohérences qui auront au moins eu le mérite de m'occuper à les relever pendant cet heure et demi interminable...

Purement jubilatoire ! Le changement de ton et de style de film est très agréable et permet de voir 2 films en une seule séance.
Plein d'humour et de finesse avec des personnages plus complexes qu'il n'y parait et tous très touchants.

Vu en avant-première, L'innocent est une excellente surprise. Surprise car le pitch est vu et revu : la visiteuse de prison qui tombe amoureuse d'un repris de justice au mépris des inquiétudes de ses proches. Pas très original sur le papier ! Surprise aussi car l'excellente distribution n'est pas là pour masquer une éventuelle pauvreté de la réalisation. Si vous aimez les comédies françaises, n'hésitez pas !

Une belle quête de l’authenticité qui fait la part belle aux décors décatis et à des personnages bien trempés, petites frappes amateures dans un monde où la débrouille fait loi.
Ce n’est pas un hasard si une leçon de théâtre ouvre son film en trompe l’œil : dans ce jeu des faux-semblants et des suspicions, il s’agira autant de lever les voiles que de porter des masques, souvent avec la plus grande maladresse. Alors que sa mère refait sa vie avec un ancien taulard, Abel entreprend de l’espionner, persuadé que ce dernier est sur le point de renouer avec son passé de criminel. L’occasion de filatures minables auxquelles il associe une amie (Noémie Merlant, radieuse) ravie d’apporter sa contribution à ces supercheries qu’elle prend peu au sérieux. Son caractère cristallise la tonalité et le jubilatoire équilibre que parvient à trouver le récit : un savant mélange entre une comédie dilettante et un polar qui recèle ses zones d’ombres et de savoureux retournements.
La scène de répétition va donc prolonger cette thématique du théâtre, avec une spontanéité comique qui mêle les coups d’éclats et la réflexion méta sur l’écriture du scénario de premier plan. Car si Garrel semble lâcher la bride à ses comédiens, tous brillant, il ne perd pas de vue la savante construction de son dispositif narratif. Celui-ci trouvera son point culminant dans une séquence qui enrichit la théâtralité frontale de la profondeur de champ proprement cinématographique : au premier plan, un couple en crise, au second, un pigeon spectateur, à l’arrière, une ouverture sur le nocturne théâtre des opérations. Afin de compléter la comédie, il lui faudra enfin insuffler l’humanité et la profondeur nécessaire à la vie de ses protagonistes. Ce sera le cas par le regard porté sur les protagonistes de deux générations à qui on offre une seconde chance en amour, en ayant la délicatesse de faire croire qu’il s’agit d’un récit secondaire, alors qu’il se révélera essentiel. Le braquage est donc un succès : après avoir forcé les coffres d’un cinéma à l’ancienne, Garrel dilapide joyeusement son butin au grand jour, dans une course joviale qui, on l’espère, attirera le plus grand nombre. A voir pour passer un bon moment !

Un petit film tantôt émouvant, tantôt drôle mais l'ensemble reste très caricatural et parfois complètement loufoque. Le film est solidement porté par Roschdy Zem.

Louis Garrel passe derrière la caméra pour nous offrir « L’Innocent », une sorte de comédie mi-farfelue, mi-tragique. Plutôt réalisé avec talent, avec même quelques jolies petites idées de mise en scène, « L’innocent » est un film de moins d’une 1h40 qui passe très vite et comme une lettre à la poste. Humour décalé, plutôt bien dosé et qui fait mouche, personnages assez bien croqués, le film fait le job alors que sur le papier et au vu du résumé, honnêtement, il ne parait pas gagnant. Garrel parsème son film de quelques tubes bien kitch des années 80, de Catherine Lara à Herbert Léonard, c’est un peu étonnant, ça donne au film une sorte de ton un peu daté, comme le grain un peu grossier de l’image qui semble, lui aussi, dater des années 80. Même si je ne comprends pas bien pourquoi il a pris ce parti (si ça se trouve c’est juste qu’il aime chanter du Gérard Blanc dans les karaokés !), ça fonctionne. J’aime bien aussi la façon dont il a filmé la ville de Lyon, choisissant le début du mois de décembre (on voit la fête des Lumière à un moment), ce qui n’est pas la période la plus « carte postale » de la ville. Malgré tout, elle est bien mise en valeur, que ce soient les petites ruelles, les bords de Saône ou le Quartier Saint-Jean. On y chante même une chanson des Canuts à un moment, plus Lyonnais, tu meurs… Si dans la forme, le film est bien tenu, c’est surtout le casting 4 étoiles qui emporte le morceau. 4 rôles principaux, tenus par 4 comédiens irréprochables. Anouk Grinberg, bien trop rare au cinéma, donne corps à un Sylvie fantasque, amoureuse comme une gamine à 60 ans et qui, tout à son nouveau bonheur, se comporte comme une adolescente. Noémie Merlant, c’est la bonne copine de toujours, qui est toujours partante pour l’aventure. Elle aussi, elle sort des normes et c’est une sorte de copie de Sylvie, en plus pudique. Noémie Merlant, que j’avais découverte dans un rôle très différent dans « le Ciel Attendra », est formidable, notamment dans la longue scène du restaurant. Roschdy Zem est égal à lui-même, élégant et charmeur, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession alors même qu’il sort de prison, spoiler: et on aurait bien tort
. Louis Garrel se réserve le plus mauvais rôle, celui du type raisonnable entouré de gens qui croque la vie. Il est veuf, moralisateur, ne sourit quasiment jamais, essaie de remettre tout le temps les pieds de ce petit monde sur terre, bref, il est triste comme la pluie. Garrel joue peut-être avec une certaine autodérision de l’image que le cinéma français donne de lui, et si c’est le cas c’est une belle idée. Le scénario parle beaucoup d’amour, d’amour compliqué entre une mère et son fils, entre une femme mûre et son nouveau mari, d’amour-amitié entre un jeune veuf et la meilleure amie de sa femme décédée. Et il y a aussi un peu d’amour père-fils entre ce trentenaire qui n’a pas connu son père et ce nouveau beau-père qui semble combler une sorte de vide. spoiler: Dans « L’Innocent », l’amour fait faire les pires choses comme les plus belles : protéger, soutenir, consoler mais aussi trahir la confiance, trahir la mémoire de quelqu’un qu’on aimait et… tomber dans l’illégalité. Sans trop en dire sur l’intrigue, l’infortuné Abel va se retrouver à devoir gouter au fruit défendu du crime en tant que complice. La scène du restaurant, puis toutes les scènes d’action qui suivent jusqu’à la scène du cimetière, c’est le moment fort du film et là, Louis Garrel et Noémie Merlant nous font rire et pleurer en même temps.
Le film se termine sur une sorte de pirouette scénaristique, ironique, assez réjouissante aussi pour terminer cette comédie sur une note d’émotion contenue très touchante. « L’Innocent », sur le papier, ne m’emballait pas plus que ça. Sur l’écran, Louis Garrel m’a embarqué dans son histoire pleine d’amour et de fantaisie, merci à lui.

Beaucoup de fraîcheur dans ce film avec un scénario qui change de ce que l'on peut voir en ce moment. J'ai trouvé le choix des acteurs juste et ils sont tous talentueux. Une comédie bien trouvé, Noémie Merlant est une perle ! Pour ma part je suis pas un grand fan de Louis Garrel..