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Brol le chat
9 abonnés
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4,0
Publiée le 25 août 2022
Plus qu'un biopic, "Spencer" est l'histoire d'un Noël dans une famille royale et le corset étouffant que le protocole représente. Par la photographie à la lumière volontairement étouffée par Claire Mathon, les inquiétudes, rêves et angoisses de Diana (époustouflante Kirsten Stewart), qui mélange son destin avec celui d'Anne Boylen et une musique originale qui souligne l'atmosphère sans en devenir envahissante, Larrain arrive à montrer l'absurdité de la vie monarchique. Du grand art.
La talentueuse Kristen Stewart est parfaite dans son rôle désabusé de Lady Di, malheureusement c'est presque tout ce que l'on retiendra du long métrage ... Ce n'est pas inintéressant du tout, bien au contraire mais qu'est-ce que c'est plat ! C'est d'une mollesse incommensurable, il ne se passe quasiment rien et l'on suit le quotidien très particulier de la princesse sur une timeline très courte, 2h étaient d'ores et déjà beaucoup trop long. Reste pour ma part des scènes du quotidien de sa vie qui marquent tout de même avec une ambiance bien pesante par moment. Ni un navet, ni un chef d'œuvre, ça se laisse découvrir mais pas plus d'une fois.
même si le ton est très lent cela ne reste pas un supplice à regarder, je trouve même que les 2h sont passés assez vite. après je trouve que l'histoire n'est pas crédible, je doute fortement que ce soit passé comme cela. c'est dommage car au final on en retient rien de ce film.
J'ignore tout ou presque de la vie de Diana Spencer et des us et coutumes de la Couronne d'Angleterre. Ceci dit, si le film de Pablo Larrain (réalisateur Chilien, dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à aujourd'hui) ne rapporte que le quart de la moitié de ce qu'elle a dû supporter, je comprends aisément l'ampleur de son désespoir. On y découvre en effet une Princesse de Galles totalement perdue au sein de la Famille Royale, trahie par son mari et pieds et poings liés par des traditions ancestrales, pour la plupart incompréhensibles pour nous, pauvres mortels. C'est avec ses enfants, et avec l'étonnante relation d'amitié qu'elle entretient avec son habilleuse, qu'elle trouve ses seules sources de réconfort et le peu de liberté qui lui sont indispensables pour ne pas devenir complètement folle. Côté technique, l’œuvre est irréprochable et se suit sans le moindre ennui. Les décors sont incroyablement réalistes et tous les acteurs sont très crédibles dans leur rôle respectif... puis il y a Kristen Stewart, qui entre dans la peau de Diana avec une aisance déconcertante. La ressemblance physique est certes étonnante, mais c'est bien l'émotion qu'elle parvient à dégager qui rend cette « Princesse maudite » tellement populaire et encore plus attachante. Je crois même, finalement, qu'elle me manque un peu !
Après une introduction ratée, l'excellent Pablo Larraín parvient à faire entendre sa petite musique lancinante! Il faut dire que pour cela, il s'est entouré d'une Kristin Stewart fabuleuse et magnétique. Le duo s'est employé à dépeindre l'égarement d'une Lady Di vampirisée, malséante, dépressive face à une monarchie méprisante... C'est un film beau et étrange, pas facile à apprivoiser, comme son personnage peut-être, trop libre, trop sauvage! Mais sublime!
j'aime beaucoup Kristen Stewart, et j'aime beaucoup la Princesse de Galles mais ce film dévalorise ces deux personnes... Je ne pense pas que c'est le mieux à présenter de la princesse, que se soit vrai ou non… on y voit une folle, déprimé, pleurnicharde, parano, mais on n'y voit pas du tout la princesse. Ce film est une honte pour cette grande dame.
Il n’y a rien à dire sur Diana Spencer qui n’ait déjà été dit, et ce film, ramassé sur un week-end hivernal à Sandringham house où la princesse de Galles décida de tout envoyer balader, est plus à considérer comme une métaphore du mal-être qui était le sien depuis des années que comme une retranscription fidèle d’événements dûment vérifiés. Là où cette proposition marque des points, c’est que pour figurer cette princesse qui hésite encore entre la soumission pure et simple à l’étiquette et la fuite, qu’elle soit physique ou plus définitive, Pablo Larraín s’approprie les codes de huis-clos et du film fantastique. Adoptant un comportement de plus en plus erratique et en proie à des hallucinations, Diana erre dans les immenses couloirs vides de Sandringham, littéralement “prisonnière” d’une famille royale qu’on verra à peine, alors que les marqueurs temporels semblent perdre peu à peu leur substance. Le procédé apporte un plus esthétique difficile à nier mais aussi une compréhension accrue de cette figure tragique de l’histoire récente, rendue presque folle par l’indifférence que lui voue son époux et sa belle-famille et le poids d’une étiquette royale qui vire parfois au ridicule (la “pesée” avant et après le week-end, comme témoignage du plaisir pris sur les lieux). Kristen Stewart qui porte à elle seule l’entièreté du film sur ses épaules, parvient une fois de plus à s’effacer presque totalement derrière le rôle et, des dires de ceux qui ont connu Diana Spencer, s’approprie brillamment la gestuelle, le port et les mimiques de celle-ci : elle prouve en tout cas, comme son ancien comparse Robert Pattinson, qu’on peut devenir une actrice remarquable même si on a très mal commencé dans la vie.
Il y a une classe que j'aime beaucoup dans Spencer, la magnifique photographie couplée à des longues musiques classiques offrent une portée tragique à ce film. Malheureusement, c'est noyé dans un rythme tellement lent qu'on ne peut que finir par s'ennuyer au plus haut point devant Spencer. J'ai bien aimé le début mais j'ai fini par complètement sortir du film, dommage
Très bon film. La royauté est un monde de contraintes extrêmes que l'on ne peut pas mesurer en y étant extérieur! C'est un monde cruel.. tout le monde en souffre.. la reine et le prince Charles en premier meme si ils semblent détestables... lady di souffrait beaucoup et s'est retrouvée seule à cause de ces contraintes.. performance remarquable de Kirsten stewart...
Nul de nul.. D'un ennui mortel il faut du courage pour aller jusqu au bout Ambiance pesante on pense bien que la vie quotidienne de la Cour est ennuyeuse mais le montrer aussi lourdement dans un film.. Aucun interet
J’ai regardé comme ça, sans a priori, par hasard.Tout d’abord j’ai pas reconnu Kirsten S, mais je me suis dit ”Elle l’à fait vacht’ bien la Lady D cette nenette”, donc KS en Lady D pour moi ça fonctionne. Bon l’histoire restitue un environnement assez austère, immobile et pesant qui toutefois n’est peut être pas si éloigné que ça de la réalité. Le ciel est bas, ça sent la pluie juste avant l’orage...comme l’histoire. On est pres d’une folie cocainomane ou du desespoir, et le désespoir peu désaxer. En fait, j’ai adhéré à cette restition plausible et bien vue, pleine de cynisme et de crissements. Les 10 dernières minutes sont trés chouettes, d’ailleurs c’est le seul moment où une éclaircie pointe ds le ciel et où ça devient ”joyeux”. Cette histoire est bourrée de doubles lectures, de fins détails, de métaphores et de symboliques ultra bien exprimées (écouter la chanson de la fin notamment, elle n’est pas là que pour le rythme). Ha aussi, 1 grosse étoiles pour les costumes... c comme ds la presse, et aussi 1 pour la mélancolie de la campagne anglaise. Et c vrai, la musique est vrillante comme une schizophrénie. Après, je ne suis pas pécialiste de Diana et en cinéma je ne fait que ds le ressenti.