Avis : Rocky - Page 8

Ce film sait concilier à merveille satire sociale, émotion et scènes de boxe. Un classique.

Pour aimer le film, il faut aimer la boxe. Sinon à part le jeu de Stallone, le film est nul.

Si vous n'arrivez pas un jour à trouver le sommeil, mettez Rocky. C'est radical. D'accord n'aimant pas la boxe, j'étais mal prédisposé pour ce film (même si les fims de boxe peuvent être sublimes, comme Million Dollar Baby). Mais il faut recconaître qu'on frise le sublime : Stallone excécrable, intrigue poussive, caméra médiocre... Seule la musique peut rattraper le reste.

Un film juste émouvant et simple porté par un sylvester stallone en pleine grace

1er opus d'une saga devenu mythique que dire de plus, une magnifique histoire.

"Rocky" c'est évidemment le film culte qui a révélé Sylvester Stallone au grand public, film où il interprète non seulement le rôle principal du légendaire Rocky Balboa, mais dont il est également le scénariste. Le film commence par un combat de boxe dans lequel Rocky finit par prendre l'avantage, mais ensuite le sport est mis de côté pour nous concentrer sur le personnage, vivant dans un très modeste appartement de Philadelphie. Ainsi "Rocky" n'est pas tant un film sur le sport qu'un film sociétal, où l'on suit les péripéties de cet homme, charmant dans sa naïveté, et notamment sa relation amoureuse avec Adrian, jouée par Talia Shire, qui est assez bien écrite. Le film se termine également sur un combat de boxe entre Rocky et le champion Apollo Creed, un final très plaisant même si assez attendu. Après est-ce que "Rocky" méritait vraiment toute cette gloire matérialisée par trois Oscars dont celui du meilleur film ? Probablement pas à notre avis. Le film dure tout de même deux heures, et ne parvient jamais à réellement nous surprendre ou à proposer des séquences vraiment mémorables, sauf les quelques moments où l'excellente bande originale parvient à nos oreilles. Pour le reste "Rocky" est un film un peu surcoté, méritant certainement un détour mais probablement pas tous les honneurs et la saga qui a suivi.

Premier grand film et révélation de Sylvester Stallone . Rocky est une petite merveille qui contredis le contexte cinématographique de l'époque .
Là ou le héros doit être sur de lui, Rocky est hésitant, timide, maladroit.
Là ou le héro doit être fort, presque invulnérable, Rocky lui, est un perdant, mauvais boxeur, mauvais drageur et limité intellectuellement.
Là ou le héro doit être gentil, Rocky tabasse pour récupérer l'argent pour un prêteur sur gages.Job pas très reluisant.
Là ou le héro doit gagner d'une façon certaine et évidente, le boxeur gagne péniblement, de manière subtile. Adrianne ne succombera véritablement qu'après une interminable drague maladroite. Rocky ne gagnera pas son match contre Apollo creed ( malgré une victoire pour lui même, évidemment ).

Pourtant Rocky fédère depuis des dizaines d'années. Il représente le citoyen moyen qui se bat. Qui n'a pas toutes les cartes en main mais combat contre lui même, ses doutes, ses faiblesses. Et ces cette faiblesse qui est touchante tout au long du film.
Rocky n'est pas un film de Van Damme ou le suspense réside dans la victoire contre le méchant mais dans l'accomplissement de surmonter ses défauts, ses propres obstacles, peu importe la finalité.
Rocky n'est donc pas véritablement un film de boxe, mais une histoire humaine touchante grâce à un acteur humble et sensible comme son personnage à cette époque ( Stallone a ecrit le scénario, s'est battu pour trouver l'argent de ce film ).

Rocky nous montrera que le sport est un monde fraternel où mêmes les anciens ennemis peuvent devenir les meilleurs amis du monde et nous montre, dans une morale assez simple que même si on est le champion, ça ne signifie pas qu’il faut se reposer sur ses lauriers. Il faut se battre, tout donner jusqu’au bout.🥊

Très bon film !

"Rocky" arrive au milieu des années 70 comme un véritable OVNI du cinéma, longtemps considéré comme un film d'action sur la boxe, ce film est tout de même bien plus que cela. Il raconte l'histoire d'un petit boxeur de quartier (Sylvester Stallone) se voyant proposer un combat contre le champion du monde des poids lourds Apollo Creed (Carl Weathers) pour le titre suprême. Le film se veut avant tout intimiste et profond, ne se basant pas sur le côté spectaculaire et le divertissement, ce qui sera la ligne de conduite des suites mis à par "Rocky Balboa" le sixième opus de la saga. Sylvester Stalone, étant lui même le scénariste du film, prend le rôle de Rocky et en est la grande révélation, ce qui sera un tremplin pour sa carrière d'acteur, il est juste exceptionnel dans ce rôle. Le reste du casting est également très convaincant, notamment Burt Young en beau frère magouilleur. La bande originale est absolument légendaire et le combat final terriblement efficace et émouvant. Un film culte pour toute une génération.

Tout ça pour ça. Bon, c'est vrai que lorsque l'on regarde son statut de film culte, toutes les critiques qui l’encense depuis des années et puis tout cet engouement général, eh bien on s'attend forcément à quelque chose d'extraordinaire, ce qui est finalement loin d'être le cas, enfin de mon point de vue bien-sûr. Réalisé par John G. Avildsen, écrit par Sylvester Stallone et sorti en 1976, le film nous raconte en gros l'histoire de Rocky Balboa qui travaille pour un usurier et qui est un jour choisi pour disputer un mach avec un champion de boxe, Creed. C'est ni plus ni moins l'histoire d'un prolo qui accède à la gloire et au rêve américain finalement, et c'est en quelque sorte le parcours de Stallone, si l'on remplace la boxe par le cinéma. Certes, j'ai bien conscience que ce n'est pas qu'un film sur la boxe, ce n'est pas non plus un film débile ni mal écrit, même si je n'apprécie pas le film, je ne fais pas partie de ces spectateurs qui pensent que c'est un film stupide, sans fond. Le film raconte bien d'autres choses, la boxe n'étant que le contexte ou le fond pour que cette histoire prenne forme. Simplement, je trouve le tout très mal exploité. Pendant deux heures, j'ai en effet compté les minutes en me demandant quand est-ce qu'il allait enfin se passer quelque chose d'intéressant. Non pas que je sois à la recherche de l'action mais quand même, on passe beaucoup de temps à se demander ce que le film veut réellement raconter. Il y a pourtant du potentiel, notamment avec cette soudaine montée en puissante, surtout si l'on replace le film dans son contexte historique. Effectivement, on peut y voir ici l'incarnation d'une Amérique au plus bas, quelque part humiliée par le Vietnam, qui veut s'en sortir. Mais malheureusement, le film nous donne plus aujourd'hui l'impression d'une coquille vide qui manque cruellement de propos et passe d'ailleurs peut-être à côté de ce dernier. Et puis bon, le jeu d'acteur n'est pas vraiment au rendez-vous non plus, Stallone a absolument voulu incarner le personnage qu'il a écrit mais c'est difficilement crédible tant le jeu frise par moment le nanar (au risque de heurter les fans). Le film a de plus dans l'ensemble assez mal vieillis, notamment au niveau des répliques. Néanmoins, le film nous donnera effectivement de bonnes scènes, qui sont aujourd'hui devenues cultes, notamment lorsque le héros s'entraine. "Rocky" est donc un film dont j'ai beaucoup de mal à comprendre l'engouement général et qui ne m'aura en tout cas personnellement pas marqué.

Le premier épisode de la saga « Rocky » est sorti sur nos écrans en 1976... j'avais 8 ans ! Inutile de préciser que le personnage fait partie intégrante de ma vie de cinéphile, tant il l'a accompagné au cours de toutes ces (nombreuses) années. On peut penser ce qu'on veut de Sylvester Stallone mais il faut tout de même lui reconnaître un véritable don pour donner vie à son personnage. Il fait bien plus qu'interpréter un boxeur... il l'incarne entièrement, totalement, avec toute la simplicité et la sagesse populaire dont il est étonnamment capable. On y croit donc de la première à la dernière minute, tant le discours paraît raisonnable et sincère. Rocky Balboa incarne à lui seul le rêve américain, tel qu'on se l'imagine de ce côté de l'atlantique. Ça le rend incroyablement sympathique et on tremble sans cesse pour cette grande brute au cœur tendre, qui est devenu mythique avec le temps... tout simplement parce qu'on a tous l'impression de se reconnaître en lui. C'est incroyablement bien vu et l’œuvre fait partie intégrante du cinéma contemporain. Ce n'est d'ailleurs que justice... Adrian !

Le récit d'une vie avec des préoccupations judicieuse des l'écriture. Un scénario aboutit qui se laisse pénétrer par les acteurs. De l'émotion en pagaille et des frissons éternels.

Un peu long, mais on en ressort en ayant appris quelques trucs sur la boxe, et sur la vie d'un boxeur modeste qui parvient à réaliser un rêve qu'il semblait impossible. Cependant les oscars qu'il reçut à sa sortie sont un peu vite offerts.

Rocky est un étonnant mélange entre un pur film de sports un brin cliché et une belle fable sociale sur le rêve américain. Sylvester Stallone est un homme rêveur et travailleur acharné, un peu candide ce qui le rend particulièrement touchant. John G. Avildsen délivre une mise en scène alternant l'extrême intimisme très indépendant et un spectacle réel pendant les combats.
La fin du film, ô combien célèbre, est culte et évite l'écueil du happy end trop classique.
Un film dont le sujet peut rebuter certain mais qui compte véritablement dans 'lhistoire du cinéma.