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    Petite Fleur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Petite Fleur" et de son tournage !

    Pourquoi en France

    Santiago Mitre a tourné Petite fleur en France et non dans son pays, l'Argentine. Le film est tiré d’un roman d’un auteur argentin que le réalisateur aime beaucoup, Iosi Havilio, et l’histoire suggère que le personnage principal vit dans un lieu éloigné de sa ville d’origine. Il précise :

    "José accueille son premier enfant avec sa compagne dans un endroit où il ne se sent pas tout à fait à l’aise. Le récit nous montre son déracinement : il doit se débrouiller dans une langue qu'il parle à peine, alors qu’il ne se consacre plus qu’aux tâches ménagères et à l’éducation de sa fille."

    "Un jour, José assassine son nouveau voisin, Jean-Claude, et deux jours plus tard, celui-ci est à nouveau bien vivant, comme s’il ne lui était jamais rien arrivé. La situation se répète chaque semaine..."

    "En travaillant l’adaptation du roman, j’ai trouvé que le ton et l’histoire, notamment les éléments fantastiques du récit, rappelaient l’étrangeté des films que certains cinéastes sud-américains, comme Raúl Ruiz ou Hugo Santiago, ont tournés en France. J’ai donc écrit en pensant à la France."

    En Auvergne !

    Même si la ville où Santiago Mitre a situé l’action n’est pas nommée, le cinéaste gardait des images fortes de Clermont-Ferrand. A la sortie française de son premier film, El Estudiante, il a été invité à faire une tournée de plusieurs villes en province : "J’en étais content et fier. À mon arrivée, on m’avait immédiatement remis dans un avion et j’avais atterri à Clermont."

    "C’était un mois de janvier très froid. Mon tout premier contact avec la France n’était pas tout à fait ce que j’avais imaginé, même si la projection s’était bien passée et que tout le monde avait été très gentil. Je m’en suis souvenu pour le script. Attention, Clermont est une très belle ville, même si je suppose que l’endroit où l’on m’avait logé n’était pas le meilleur hôtel de Clermont !"

    Se centrer sur le couple

    Le roman raconte l’histoire d’un homme qui se découvre un super-pouvoir – tuer sans donner la mort – alors que le film est davantage centré sur le couple. Santiago Mitre explique pourquoi : "J’avais beaucoup d’affection pour l’histoire d’amour cachée dans le roman, une histoire forte, que je voulais encore renforcer. Le film développe le personnage de Lucie, la compagne de José, qui, peu après son accouchement, découvre qu'elle est incapable de créer un lien avec sa fille, incapable d'assumer son rôle de mère."

    "Tout le monde sait que devenir parent pour la première fois produit des sensations inédites, a un impact sur le corps, agit sur les émotions et la réalité. Le film s’attache à un jeune couple qui traverse sa première vraie crise."

    Séquence de meurtre

    Pour la scène de meurtre, Santiago Mitre a cherché à la fois à inventer plusieurs façons de tuer mais aussi à rendre ces moments drôles. Pour le metteur en scène, il ne s’agissait toutefois pas de faire un film gore : "Il fallait que ces moments soient graphiques et ludiques à la fois, qu’ils constituent une sorte de leitmotiv absurde et drôle tout au long du film. Il y a en eux un côté cartoon, notamment dans la façon dont Melvil les joue, sans jamais laisser paraître aucune souffrance. Ce n’était pas simple à faire, cela impliquait beaucoup de techniques, d’effets et d'accessoires, mais j’en suis content."

    Hervé Vilard au casting !

    A noter la présence du chanteur Hervé Vilard, principalement connu pour son titre Capri c'est fini (1965). Santiago Mitre confie : "Les chanteurs romantiques français étaient très populaires en Argentine dans les années 70 ou 80 : Hervé Vilard, Alain Barrière, même Michel Sardou ont fait des tournées chez nous. Vilard a beaucoup enregistré en espagnol."

    "C’est une autre trace de la France entendue dans mon enfance. J’ai pris un café avec lui, on a parlé du projet, de l’importance de la chanson dans le fantasme romantique de cette histoire. Il a accepté de jouer pour nous, de venir à Clermont-Ferrand. Il fait encore des tournées, en petite formation, il est en forme."

    Pourquoi la BD ?

    Santiago Mitre a fait de José un auteur-dessinateur de BD : "Ce que je savais de la France avant de la visiter vient de son cinéma mais aussi de ses bandes dessinées que j’ai lues quand j’étais enfant. Mariano était comme moi. On ne lisait pas Spiderman ou Batman, mais, comme beaucoup de gamins argentins dans les années 80, Astérix, Tintin et Lucky Luke, sans bien savoir qui, parmi les auteurs, était belge ou français. On était fans d’Hergé, d’Uderzo, de Goscinny et de Franquin."

    "Son album Idées noires est resté très important pour nous. Par ailleurs, faire de José un auteur, comme Mariano et moi, nous aidait à nous sentir plus proches de lui, de ce qu’il pouvait ressentir, de ses frustrations et de la façon dont son imagination l’aide à supporter les moments durs."

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