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Lucas
9 critiques
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4,5
Publiée le 5 juin 2024
Excellent film sur l'amitié masculine. Une amitié marquée par deux personnalités complètement différentes mais dont les liens sont très solides dû fait de l'anciennetés et des moments vécus.
C'étais marrant, Quenard joue très bien son rôle il y a rien à dire, des fois il est drôle et des fois il est un peu détestable. Le scénario est basique en soit mais bon c'est efficace donc ça passe bien. Un bon film qui passe vite.
Deux trimards que tout sépare. Ne rien dire ou tout dire sauf ce qui compte ce sont les deux façons de communiquer des personnages qui dépeignent les amitiés masculines à merveille. L’histoire commence la ou elle finit et finit la ou elle commence dans la douleur mais elle rapproche. Des lenteurs dans le film mais elles donnent une ambiance réel au film. On aimerait un peu plus de profondeur dans le passé de Dog et une séquence émotion plus appuyée.
Dans un village d'Occitanie aux ruelles étroites et filmées comme un dédale, le réalisateur Jean-Baptiste Durand relate une amitié singulière, fraternelle, entre deux copains de longue date aussi différents que possible. L'arrivée au village d'une fille, Elsa, pourrait modifier l'harmonie entre les deux jeunes hommes, entre Mirales, le dealer cultivé et cabotin volubile, inséparable de son chien, et Dog -le bien (sur)nommé?- taciturne et acceptant docilement et inexplicablement l'ascendance de Mirales. La présence d'Elsa est un des enjeux dramatiques du film en ce qu'elle pourrait démontrer ce que l'amitié entre Mirales et Dog a d'ambivalent et peut-être de fragile. Ce personnage somme toute secondaire qu'est Elsa place au centre du récit Mirales (Raphaël Quenard) parce qu'il en modifie le comportement et dévoile une autre part de sa personnalité. Le cinéaste raconte une amitié d'apparence irrationnelle mais qui définit probablement une complémentarité, un besoin mutuel. Il ne s'embarrasse guère de considérations sociales ou familiales, ce qui, au début du film, peut sembler une lacune. Toutefois, le contexte finit par s'imposer insensiblement. Pour ma part, j'ai trouvé, quoiqu'il en soit, le sujet un peu étriqué et, en dépit que les portraits sont justes, je ne me suis pas complètement attaché aux personnages, peut-être parce qu'ils ne sont pas précisément sympathiques ou séduisants. Il est vrai que ce n'est pas leur raison d'être. Après ce film et après "Yannick" de Quentin Dupieux, souhaitons à Quenard de ne pas s'enfermer dans les rôles de grandes gueules.
Depuis que je l'ai vu, je n'ai qu'une chose en têt : "la balle à Babar / la baballe à Malabar". Le pittbull est juste magnifique dans ce film, il passe tellement bien à l'écran, accompagné d'un Raphaël Quénard qui lui aussi le crève (l'écran). Pour compléter le trio, Bellugi et Bajon (déja vu dans Au nom de la terre) répondent présents, même si on sent que sans Quénard le film perd sa saveur.
Décevant. Du cinéma d'auteur, mais trop lent, qui s'abîme dans quelques longueurs. De la sobriété et un dépouillement qui se transforment rapidement en un peu d'ennui. Même si le réalisateur a réussi dès les premières images à introduire un malaise et une angoisse qui nous poursuivent tout au long du film. L'interprétation de Raphaël quenard est excellente. Cela ne sauve pas un film moyen peu enthousiasmant dont on ne comprend pas trop ses multiples nominations. Bref c'est le genre de film qu'aime l'Académie des Césars, mais auquel le public peut rester imperméable. Un grand classique....
Excellent casting, excellent Raphaël Quenard, excellent premier film, une histoire prenante a laquelle chacun peut s'identifier dans son rapport aux amitiés toxiques
Dans un village paisible de l'Hérault, l'apathie règne, étouffant tout espoir et laissant place à une morne monotonie. Pourtant, au cœur de cette désolation, l'ouverture d'un restaurant apporte une lueur d'espoir. Mais "Chien de la Casse" transcende ce simple récit en explorant profondément les méandres de la masculinité et les complexités de l'amitié. Bajon incarne la résignation silencieuse, tandis que Quenard dépeint la vivacité explosive. Leurs interactions dévoilent les subtilités et parfois les toxicités des relations masculines. Mirales, à la fois taquin et compatissant, bouscule l'introverti Dog. L'arrivée d'une fille et du sentiment amoureux perturbe cet équilibre, déclenchant un tourbillon émotionnel. Cette chronique de la vie rurale explore les intrications de l'amitié et les ombres de la jalousie. Raphaël Quenard brille à travers son accent et son jeu d'acteur. Avec ses dialogues ciselés et une durée raisonnable, le film offre un équilibre entre humour et émotion. Sous la direction de JB Durand, "Chien de la Casse" promet une expérience cinématographique inoubliable. Un premier film (Fort justement salué aux Césars) prometteur...A suivre
Non en vrai il y a vraiment du bon sur le fond, notamment sur ses deux protagonistes principaux. L'histoire peut être assez simple se développe uniquement dans les non dit, les 2 "frères" se complètent vraiment. On a alors le droit a deux personnages assez profonds et complets. L'acting y est vraiment pas mauvais aussi pour le coup. C'est dans ce que les personnages cachent que se trouve la richesse du film, entre le timide et le bavard. De très bons persos.
Une surprenante chronique de la cité en campagne avec son lot de paumés plus ou moins intelligents. C’est aussi une histoire d’amitiés et de jalousies mais c’est surtout l’occasion pour Raphaël Quenard de briller encore avec son accent et son phrasé si particuliers. L’histoire est simple et parlera à tout le monde et les dialogues sont bien écrits, tout ceci nous offrant un visionnage pas désagréable du tout. Humour et émotion dans une moindre mesure sont au rendez-vous et bien heureusement le métrage ne dure pas plus d’1h30, l’occasion d’un bon moment passé sous une belle direction d’acteur. JB Durand est à suivre.
Si le cinéma nous a souvent brossé le portrait de jeunes de banlieue, ici il s'agit de jeunes de village ! Tout aussi désœuvrés, Mirales (Raphaël Quénard) et Dog (Anthony Bajon), éternels amis, tuent leur ennui sur la place d'un village qui se désertifie. Une belle énergie, des dialogues fins et savoureux, des acteurs au top de leur forme, autant d'ingrédients pour réussir film touchant.
Dans une nouvelle poésie assez spéciale, Jean-Batiste Durand nous signe le meilleur film français de cette année avec un récit sur une amitié toxique semi-obligatoire et d’enfance. L’appropriation des personnes par les caractéristiques d’un chient est sublime ment réussi.