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    A Good Man
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    45 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    446 abonnés 4 786 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juillet 2022
    Un drame intimiste au message bien intentionné de tolérance, mais plombé par un récit pédagogique très gênant, en dépit de l’interprétation bluffante de Noémie Merlant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Benjamin (Noémie Merlant) va bientôt achever sa transition. Avec Aude (Soko) sa compagne, il aspire à une vie de couple paisible. Ils ont quitté Aix en Provence où ils se sont rencontrés six ans plus tôt pour l’île de Groix où Aude anime les ateliers de danse d’une école primaire et Ben exerce comme infirmier sans que personne soupçonne son changement de genre.
    Ben et Aude veulent avoir un enfant. Mais Aude n’y parvient pas, laissant à Ben une douloureuse responsabilité : suspendre sa transition avant qu’elle soit irréversible et porter un enfant, l’acte le plus féminin qui soit.

    Marie-Castille Mention-Schaar aime les sujets forts : la transmission de la mémoire de la déportation ("Les Héritiers"), l’embrigadement fondamentaliste des jeunes filles ("Le ciel attendra" qui révéla Noémie Merlant et lui valut une nomination au César du meilleur espoir féminin). Elle en traite un autre ici : la transparentalité.

    Le sujet est troublant. Il est d’actualité : aux Etats-Unis, deux mille hommes trans accoucheraient chaque année. Il interroge le droit, l’anthropologie et met aux défis nos préjugés. L’incarnation qu’en propose Noémie Merlant est épatante. Une semaine à peine après "Les Olympiades", la voici encore au sommet de l’affiche. Je prends le pari que, pour ce rôle-ci ou pour ce rôle-là, elle décrochera en mars prochain le César de la meilleure actrice et l’aura amplement mérité.
    Une vaine polémique reproche à la réalisatrice d’avoir confié le rôle d’un personnage trans à une actrice cis. Elle y a intelligemment répondu : « Selon moi, il serait absurde, injuste et contre-productif de cantonner des acteurs trans à des rôles de trans, et le même raisonnement doit s’appliquer aux acteurs et actrices cis. Car, avant son genre, son identité sexuelle, sa couleur de peau, un acteur ou une actrice est avant tout un acteur ou une actrice. Et je crois que le personnage qu’il ou qu’elle incarne a autant besoin de sa technique et de son talent que de son vécu. Les acteurs trans doivent pouvoir être choisis parce qu’ils sont acteurs, pas parce qu’ils sont trans. »

    Reste le film. Aussi bien interprété soit-il, "A Good Man" (pourquoi ce titre anglais ? « L’homme qu’il faut » n’aurait-il pas aussi bien fait l’affaire ?) semble ployer sous son sujet. Quelques flashbacks pas vraiment réussis racontent la rencontre d’Aude et de Benjamin avant sa transition, alors qu’il s’appelait encore Sarah. On voit défiler autour de lui son frère, sa mère, son meilleur pote qui jouent tous à leur façon les figures de la réprobation sociale et/ou de la tolérance empathique.

    Le problème de "A Good Man" est qu’il ne raconte pas grand-chose de plus que sa bande-annonce ne nous l’a laissé présager.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    230 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2022
    Oh my god... que ce film est beau ! Voir cet homme transgenre accepter de donner la vie par amour pour sa femme alors qu'il est en pleine transition m'a complètement bouleversé... c'est super réaliste et malgré quelques longueurs on ne peut pas décoller les yeux de l'écran tant il est émouvant et courageux ! Et pis franchement il faut absolument souligner le talent & l'incroyable prestation de Noémie Merlant dans ce film... elle est une femme et joue cet homme trans avec tellement de conviction et de passion que j'en ai été soufflé... et quand on pense qu'elle n'a rien gagné pour une telle prestation, ça fait mal au c... quand même ! On refile des prix à tour de bras à des gens sans talent jusque parce qu'ils ont un NOM et là, pour un rôle pareil... rien ! Allez comprendre...
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    342 abonnés 526 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Ce nouveau film réalisé et scénarisé par Marie-Castille MENTION-SCHAAR nous livre là encore après l’excellent « LES HERITIERS » un film sur un thème très original. Elle aborde cette fois-ci le thème du transgenre rarement abordé de cette façon au cinéma. L’histoire de ce jeune couple très atypique interprétée de manière magistrale par l’actrice Noémie MERLANT elle-même transgenre et sa compagne jouée par SOKO est assez surprenante. Cette situation inspirée de faits réels n’est pas sans poser des questions et des cas de conscience par le couple lui-même et bien évidemment par leur entourage. Le sujet m’a paru bien traité et le film est réussi. De plus, il met bien valeur l’ile de GROIX où a été tourné la presque totalité du film.

    Bernard CORIC
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    41 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Une œuvre sincère et touchante qui ne tombe pas dans les pièges classiques du film de société servant d'intro à un débat télévisé. Ni dogmatique ni militant, À Good Man se concentre sur son récit et ses personnages. Si ceux de la mère ou du frère sont un peu perdus en cours de route, les deux personnages principaux nous emportent par leur sincérité et leur authenticité. Mais pourquoi avoir ainsi introduit à plusieurs reprises dans le récit des coups de théâtre dramatiques et peu crédibles ( l'accident, l'éloignement en forme de rupture) ? Pas besoin de cela pour maintenir l'émotion. Ces quelques faiblesses nuisent au récit mais l'motion demeure grâce aux deux magnifiques interprètes que sont Noémie Merlant , crédible et juste de bout en bout dans un rôle pourtant casse gueule, et Soko, comme toujours bouleversante.
    Drill
    Drill

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Autant j'ai trouvé Noémie Merlant plutôt absente dans "Les Olympiades" de Jacques Audiard (un peu éclipsée par Lucie Zhang il faut bien le dire), autant elle irradie dans "A Good Man" de Marie-Castille Mention-Schaar qui aborde le thème de la transparentalité.
    Le film aborde courageuse un thème étrangement peu traité au cinéma jusqu'à présent, et qui permettra je l'espère, à tout ceux qui n'en connaissent pas de mieux comprendre les transgenres.
    Guimzy
    Guimzy

    162 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    A good man est un film au sujet assez délicat, qui méritait qu'on s'y attarde. La dysphorie de genre est une maladie qui, au fur et à mesure des études scientifiques, commence à être reconnue. Par conséquent, le mal être des personnes qui en souffrent et qui doivent mettre une partie de leur vie en pause pour choisir la transformation, est un sujet comme un autre sur des minorités qui méritent une histoire. Petite fille de Sébastien Lifshitz avait d'ailleurs bien réussi son pari. Mais A Good Man n'y arrive pas, tout simplement car toute l'histoire est molle et l'incompétence de la réalisatrice à la mettre en scène est flagrante.

    Commençons par les plan et le montage, c'est du grand n'importe quoi. Chaque cut et valeur de plan se ressemblent, rien ne semble découpé au préalable, il n'y a aucune personnalité. Chaque dialogue est à l'épaule avec un nombre de bascules de points qui finissaient par être comiques tellement c'était risible, on avait plus l'impression que l'équipe n'avait simplement pas eu le temps de faire des contre champs, et choisissait donc ce système de bascule qui fonctionne bien quand il est rare et qu'il raconte quelque chose. Là, ça ne raconte rien. Les gros plans au drone pour montrer la beauté de l'endroit apparaissent à n'importe quel moment, les très gros plans des câlins au coucher de soleil et des herbes qui bougent à cause du vent derrière une musique de piano sont d'un cliché niais au possible, qui apparaissent, eux aussi, de manière complètement hasardeuse. Mais cette mauvaise mise en scène aurait pu être sauvée par l'histoire, son récit, ses personnages, mais même là, ça tombe à l'eau.

    On ne parle jamais du thème principal de manière ferme, on sait qu'il est là, mais il est caché par cette volonté de surtout parler de la psychologie du couple, ce qui pouvait être complémentaire, mais prend tellement de place que la réalisatrice se sent obligé de mettre quelques scènes aux dialogues explicites et au jeu très douteux pour rappeler que, mais oui, il faudrait parler de la discrimination des transgenres. Ca donne lieu à des scènes de disputes vraiment ridicules, très mal interprétées (Vincent Dédienne complètement paumé), qui n'apportent aucune substance au récit. Car le jeu des acteurs est aussi un problème : ils ne sont pas aidés par la stupidité des dialogues, qui sont sont très lourdauds. Noémie Merlant cabotine dans les scènes plus compliquées à jouer, seule Soko reste finalement à peu près crédible bien qu'elle aussi, subisse des lignes de dialogues qu'une adolescente de 15 ans aurait écrit après sa première rupture. De plus, le film est tellement confus dans sa manière de raconter l'histoire qu'on a du mal à savoir qui sont les rôles secondaires : qui est le frère, l'ami, la mère, l'amie de la mère.. Ca relève du niveau scolaire. Les personnages sont tellement mauvais qu'ils n'apportent aucune personnalité propre, ils jouent tous de la même manière.

    Il n'y a jamais d'implicite, jamais de scènes mémorables, on est comme les vagues filmées, on suit un courant sans jamais prendre position et sans jamais ressentir quoique ce soit sur nos personnages. Car le film ne raconte rien. C'est du piano, des scènes hasardeuses, un découpage catastrophique, un jeu et un scénario très moyen. La question de la transidentité n'est donc jamais le centre du long-métrage, qui est plongé dans une niaiserie nauséabonde qui n'apporte jamais aucune émotion. Il m'a juste donné envie d'aller visiter Lorient, ce qui est bien là sa seule qualité.
    Joce2012
    Joce2012

    180 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2021
    Film dérangeant, transgenre, un monde un peu schizophrène, fantasme de l'homme enceinte, belle histoire mais compliquée à comprendre et à accepter, melimelo des genres... difficile à digérer mais il est toujours bon de se poser des questions pour arriver à accepter la différence. .. le plus dérangeant pour moi c'est l'aspect homme enceinte ....
    TRVT
    TRVT

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    À travers ce nouveau film, Marie-Castille Mention-Schaar réussi à nous emporter dans le bouleversant combat de Benjamin et Aude à devenir parents. Ce film nous fait vibrer d’émotions et fait passer un important message en mettant des mots sur des maux.
    Bravo !
    selenie
    selenie

    5 577 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2022
    La force du scénario est de pas se focaliser sur le processus médicale et technique, ni d'insister sur les tabous mais plutôt de s'attacher au couple, aux réflexions intra-conjugales, à l'intime conviction et aux sentiments personnels du couple. Cette réflexion importe finalement plus que la transexualité et impose une universalité du propos. Pourtant, finalement il s'agit d'une énième histoire d'un couple ayant des soucis pour avoir un bébé, la seule singularité de cette histoire étant la transexualité. Si on regarde de plus près la réalisatrice n'évite pas certains écueils, comme l'importance de la nature (magnifique paysage de la côte bretonne) qui est à peine mis en valeur, ou les scènes de discothèques qui sont encore plus superficielles. Le vrai atout du film reste la performance des deux actrices, Soko est une conjointe particulièrement touchante mais sans doute un peu trop parfaite en épouse idéale, tandis que Noémie Merlant impressionne encore avec une implication assez démente mais qui du même coup n'est pas aidé par un personnage trop mutique et/ou jamais à fleur de peau ce qui est étonnant dans un tel contexte. Un film nécessaire sans doute mais pas toujours convaincant.
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    Au début de A Good Man (un titre en anglais qui ne s'imposait pas et ridicule), quelques vagues flashes remontent d'un film de Jacques Demy : L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune, avec Marcello Mastroianni enceint. C'était une autre époque et une comédie pas très fine ce que le film de Marie-Castille Mention-Schaar n'est manifestement pas, traitant de la transparentalité avec son intrinsèque complexité. Il faut du culot et une belle dose de courage pour s'attaquer à un tel sujet, que d'aucuns jugeront contre-nature et choquant. Le film marche d'ailleurs sur des œufs, évoquant certes le regard des autres, de la famille en particulier, sans nier les oppositions mais dans une tonalité finalement douce, qui n'est sûrement pas conforme à la réalité, dans ce genre de situation. L'objectif de la réalisatrice consiste d'abord à montrer la ",normalité" d'un couple amoureux et qu'importe qu'il soit gay au départ et que l'un des deux soit trans. L'intérêt de A Good Man est de nous confronter à nos propres a priori, à notre définition de l'identité sexuelle, quitte à être remué par cette confusion des genres et à grandement sortir de notre zone de confort. La performance de Noémie Merlant dans le rôle de Benjamin est sidérant tant elle est méconnaissable et on ne peut plus convaincante. Plus classique, l'interprétation de Soko est néanmoins bluffante. Il y a sans doute une certaine candeur dans le film, dans ses derniers instants notamment, qui pencherait vers une évolution positive de la société. Le bébé et le papa vont bien, la maman aussi, et au fond, si tout cela n'était qu'une histoire assez conventionnelle de désir d'enfant, non ?
    Guillaume
    Guillaume

    96 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2022
    Un sujet de société (encore) tabou mais traité avec sérieux, sans pathos.
    Les performances de l'actrice principale sont remarquables et remarquées, et porte sur ses épaules ce fil directeur, parfois didactique et scolaire, parfois sensible et attachant. Un entre-deux donc, à l'image du débat qui peut en découler.
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Les quelques films en tête sur cette thématique de la transsexualité n’allaient pas aussi loin dans l’accomplissement d’un acte qui nous conduit cette fois à la prise en compte maternelle du personnage. Devenu Benjamin, le compagnon d’Aude entreprend les démarches nécessaires afin de porter l’enfant qu’elle ne peut avoir. Ce qui déstabilise un récit clairement exprimé par la mise en scène de Marie-Castille Mention-Schaar qui une fois encore nous met au pied du mur. Accepter, ou être indifférent à la situation qui se présente ? La repousser ? La famille est tout aussi circonspecte, voire hostile à un tel engagement qui relève d’une liberté de couple joliment filmé entre deux comédiennes sur la même longueur d'onde, Noémie Merlant et Soko.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    72 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2022
    La réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar de « Les héritiers » que j’avais apprécié m’offre un récit assez surprenant. J’avoue avoir regardé vierge de toute information et fus agréablement surpris.
    spoiler: J’avais de suite reconnu, dès les premières images, les traits de Noémie Merlant mais j'ignorai encore ce qu’il allait advenir.


    Je partage complètement les propos de la réalisatrice sur le choix de Noémie Merlant ; au-delà de son talent, il est incroyable que les transgenres se déclarent mieux placés pour jouer son rôle. Si la réalisatrice ne trouve pas le talent, il est tout à fait légitime qu’elle se tourne vers les cis puisqu’il faut les nommer ainsi !
    Et puis, y en a assez de cette dictature du profil adéquat. Un acteur a pour fonction de jouer, de faire croire.
    Dans jouer, il y a jeu.

    spoiler: Ce qui est appréciable c’est que la réalisatrice a fait jouer l’acteur transgenre Jonas Ben Ahmed un cisgenre dans le rôle de Neil !

    S’est-on élevé du côté des cis pour réclamer ce rôle ?!

    Entre tout remettre en question, notre Histoire, l’Histoire du monde, le monde Wok, le #meeToo et autres précautions de langage, l’art finit par s’autocensurer. Et ce n’est ni rendre justice à l’art, ni rendre justice à toutes les minorités dites invisibles y compris les communautés qui revendiquent aussi leur part du gâteau.
    Ce n’est pas ainsi que je comprends l’art.

    « A Good Man » est un récit classique dans sa mise en scène, toutefois les interprétations assurées avec talent par Noémie Merlant (Benjamin) et Soko (Aude) permettent de se focaliser sur le récit que sur la mise en scène.
    La réalisatrice ne se contente pas de me narrer une histoire insolite, les sentiers qu’elle emprunte ne sont pas balisés avec la place d’Aude dans ce couple hors norme. spoiler: Elle est victime d’un vide juridique puisqu’elle sera considérée comme mère adoptive de son enfant, quelque part.

    spoiler: On peut lui en vouloir de ne pas accompagner Benjamin lors de l’accouchement, mais on peut tenter de comprendre sa déprime, ses interrogations.


    Alors me direz-vous, tous les haineux du mariage pour tous, crieront que seuls un vrai père et une vraie mère permettent d’éviter cette situation incongrue ; rien de mieux que la normalité !
    Il faut aussi que la normalité soit deux pères, deux mères, spoiler: un transgenre qui accouche etc…

    spoiler: La normalité c’est aussi de faire jouer des cisgenres à la place de transgenres si le casting ne le permet pas !
    Et vice versa !

    Il faudrait arrêter de parler de norme, de normalité.
    Le divertissement comme le cinéma est l’art de l’illusion ; ce n’est pas de placer des acteurs nécessairement concernés par un rôle. Si le cinéma s’inscrit dans une certaine normalité, alors le cinéma perdra tout son intérêt et ne sera plus considéré comme un art.
    Le cinéma ne peut pas, ne doit pas s’inscrire dans une normalité. Il est là aussi pour nous conter des récits hors normes afin de faire progresser les mentalités et la société.
    mat niro
    mat niro

    318 abonnés 1 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Quelle performance de Noémie Merlant, métamorphosée pour incarner le rôle de Benjamin! Celle-ci ou celui-ci, décide de porter l'enfant que sa compagne ne réussit pas à avoir. Film dérangeant pour certains car non interprété par un acteur trans, j'ai trouvé pour ma part que cette oeuvre dégageait une grande leçon de tolérance. J'ai découvert que ce phénomène était assez courant aux Etats-Unis, et Marie-Castille Mention-Schaar dépeint à merveille le regard de l'entourage proche à travers l'attitude du frère (Vincent Dedienne) ou le meilleur ami. L'ensemble peut susciter le débat mais soulève la question de la transidentité et de la maternité.
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