Après le premier Pixar et le premier remake live tous 2 estampillés "100 ans" l'été dernier ("Elémentaire" & "La petite Sirène"), nous voilà enfin avec le premier ou plutôt, le traditionnel Disney d'hiver qui se voit être pour sa part, le premier des 100 ans, le point culminant du centenaire du studio à qui l'on pourrait désormais attribuer 100 films animés (sans prendre en compte les suites évidement) depuis sa création. Le premier vrai film célébrant donc l'anniversaire du plus vieux studio historique malgré, pour la énième fois, ses nombreux échecs en salle cette année (faute aux suites de trop et fatigue générale de certaines sagas) avec très clairement, une chasse volontaire aux "easter eg's" (références, clins d'œil...) de la maison Disney et l'on peut dire qu'il y en à eu.
Entre l'ambiance visuelle à la "Belle aux bois dormant", les look de personnages à la "Bossu de Notre-Dame", nombreuses répliques et visuels de plusieurs personnages de légendes, scène musicale XXL à la "Belle et la Bête" ou encore partie du palais en mode Olympe d' "Hercule", bref, pour les fous furieux de chasse aux trésors, lâchez vous.
Sur le récit lui-même, difficile de dire plus simple et basique pour Disney, une reine (encore ?), une princesse un brin rebelle (encore ?), l'animal de compagnie parlant et tous chou (encore ?), mais pour une fois, point de roi mais bien un méchant sorcier qui, très sérieusement, n'entrera jamais dans les anales du studio par son jeu et comportement trop efféminer par instant et son non autorité. Notre héroïne, impeccable dans son jeu, son visuel et charactère, donne le ton dès l'entrée avec sa première chanson hyper dynamique et aux accents presque exotique,
ne pouvant que nous rappeler l'ensorcelante et sublime Esméralda, j'ai aucun mal à la considérée comme sa petite sœur (sa chèvre de compagnie, vous aurez aussi compris la réf). Des séquences musicales très réussies hormis les très gentillettes du sorcier, la collégiale et impérial / militaire, la finale colorée
... Musicalement donc, ce fut réussit. L'étoile enfin,
une quasi référence indirecte à la petite bleue très philosophique du carton de l'année "Super Mario Bros", très mimi et nouvelle coqueluche assurée des fillettes
, ce dernier Disney à été un bon moment et aura, sur sa durée, fait l'ultime easter puisque, tous les films, du premier jusqu'aux années 80 (à peu près), auront tous durés... 1h15 / 1h30. Pour parfaitement conclure,
le générique de fin fut, à l'image d' "Avengers End Game", un hommage vibrant à l'intégral de l'animation du studio en proposant dans un design angélique, doré et lunaire tel des constellations, les personnages ayant fait rayonnés Disney sur 100 ans de vie dans l'ordre chronologique. J'ai particulièrement apprécié que tous furent présent, les plus populaires comme celles et ceux ayant, à l'inverse total, eu le plus de flop en salle et des critiques presse désastreuse car oui, Disney est et sera à jamais, des succès monstres, comme des échecs monstres.
La bonne étoile des 100 ans à personnellement, rempli le contrat.