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    Teddy
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Teddy" et de son tournage !

    Cannes 2020

    Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.

    De Cannes à Deauville

    Teddy fait partie des dix films ayant obtenu le label "Cannes 2020" à être présentés au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2020.

    Une affaire de famille

    Teddy est réalisé par deux frères jumeaux, Ludovic et Zoran Boukherma. Ils ont signé, en 2016, Willy 1er, co-réalisé avec Marielle Gautier et Hugo P. Thomas. À l’adolescence, alors que Zoran s’était lancé dans l’écriture d’un long-métrage, son frère s’intéressait au montage et à la réalisation. Le choix de travailler ensemble s’est imposé naturellement à eux. Zoran confie : « C’est drôle d’ailleurs parce que pendant l’enfance, jusque dans l’adolescence, on n’était pas forcément ultra proches. Pas du tout une relation fusionnelle. Au contraire, on avait chacun nos amis, on mettait un point d’honneur à vouloir être différenciés, on ne s’habillait pas de la même manière, on n’était pas dans la même classe... On n’aimait pas vraiment l’idée d’être des jumeaux. »

    Méthode de travail

    Les frères Boukherma ont besoin d’une routine pour se rassurer. Ils détaillent leur méthode de travail : « On se retrouve tous les matins à 7h30, au café, et on écrit jusqu’à midi. C’est un rite. Par ailleurs, on marche beaucoup, énormément même. Sur le tournage ou en préparation, on fait des dizaines de kilomètres pour discuter. On fabrique les storyboards à deux, l’un à côté de l’autre, comme quand on écrit. »

    La France rurale

    Originaires du Lot-et-Garonne, les réalisateurs conservent de la tendresse pour une certaine France rurale, qu’ils représentaient déjà dans Willy 1er. Pourtant, ils ont détesté y grandir, comme le précise Zoran Boukherma : « sans avoir vraiment mis le doigt dessus, je crois qu’on éprouvait une forme de honte de classe, venant d’un milieu plutôt populaire. Très vite, il nous fallait donc venir à Paris pour être le plus loin possible de tout ça. Et maintenant que nous sommes adultes, nous le voyons différemment [...]. On a envie de filmer et de montrer les gens, au milieu desquels on a grandi, et que l’on ne montre pas beaucoup au cinéma. » Ludovic Boukherma renchérit : « C’est banal à dire, mais on n’échappe pas à ses racines et on y revient toujours. »

    Changement de plan

    À l’origine, le personnage de Pépin devait être plus âgé et incarné par un acteur non-professionnel. Mais la rencontre de Ludovic Torrent, lui aussi non-professionnel et retenu pour un rôle secondaire, a fait changer d’avis les réalisateurs, comme l’explique Ludovic Boukherma : « Quand on l’a rencontré, au milieu de dizaines d’autres gens, il s’est juste présenté, « Torrent Ludovic », en inversant son nom et son prénom, avec cette élocution très singulière, et il nous a marqués. Il dégageait quelque chose de particulier. A une semaine du tournage, on a décidé de le prendre pour le personnage de Pépin. Et il a fallu retravailler le rôle pour en faire un personnage plus jeune, une sorte d’oncle adoptif de Teddy. »

    Première fois

    Christine Gautier, qui incarne Rebecca, la petite amie de Teddy, joue ici son premier grand rôle. Elle est la sœur de Marielle Gautier, avec laquelle les frères Boukherma ont co-réalisé Willy 1er. Christine Gautier avait déjà tourné dans deux courts-métrages des Boukherma, dont La Naissance du monstre, qui est le projet à l’origine de Teddy. Le rôle de Rebecca a été écrit pour elle.

    La monstruosité

    Zoran Boukherma explique la manière dont son frère et lui ont abordé la monstruosité dans leur film : « on n’a pas du tout raisonné la présence du monstre dans Teddy comme une dualité. Ce qui nous intéressait davantage, c’était comment une accumulation de frustrations pouvait entraîner une forme de colère qui peut, dans certains cas, déboucher sur une forme de monstruosité. Et le loup-garou se prête bien à cette thématique-là. En grandissant à la marge, en étant exclu, la colère peut naître et prendre plein de formes. La radicalisation en est une, par exemple. Le loup-garou en est une autre. »

    Cacher le monstre

    Après avoir hésité et même envisagé de mettre en scène une séquence de transformation, les réalisateurs ont fait le choix d’en montrer le moins possible quant à la violence et au monstre. Tout d’abord pour laisser l’imagination l’emporter mais également pour des raisons techniques. « Finalement, on a préféré laisser la place à l’imaginaire et au doute : est-il un loup-garou ou croit-il qu’il en est un ? » interroge Zoran Boukherma.

    Une culture plurielle

    Les réalisateurs se réclament d’une culture populaire qui ne hiérarchise pas les œuvres et qui mêle aussi bien François Truffaut que les jeux vidéo. Ludovic Boukherma affirme : « Je ne sais pas si c’est un truc très Français de séparer ce qui est populaire et ce qui est socialement acceptable d’aimer mais j’ai le sentiment que notre génération peut réconcilier ces deux aspects-là. On se rend compte qu’on est poreux, qu’on peut distinguer des aspects artistiques dans le jeu vidéo ou dans des grosses productions américaines. »

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