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4,5
Publiée le 27 novembre 2022
Plus de contenu sur le site ici : https://doisjelevoir.com/2022/11/11/couleurs-de-lincendie-la-fabuleuse-suite-dau-revoir-la-haut/
C’est une réalisation de Clovis Cornillac qui signe son quatrième long-métrage. Il s’agit du second sorti en 2022 après C’est magnifique ! en juin. Couleurs de l’incendie est adapté d’un roman de Pierre Lemaitre, paru en janvier 2018. Le livre est la suite d’Au revoir là-haut, lui aussi porté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel. Pierre Lemaitre a écrit lui-même le scénario. Ce drame historique français est sorti le 9 novembre 2022 en salle.
Après plusieurs succès, il est intéressant de voir comment Clovis Cornillac évolue derrière la caméra. Ce film est d’autant plus attendu qu’Au revoir là-haut avait été un apprécié par le public.
Rassurez-vous, il n’est pas obligé d’avoir vu le premier volet pour apprécier comme il se doit cette suite. La continuité existe, mais elle n’est pas importante. Nous sommes plongés dans la France des années 30. La reconstitution est faite à merveille. Les décors et les costumes nous immergent totalement. Cette période historique ne sert pas seulement de cadre superficiel. Le contexte avec la montée du nazisme est bien exploité.
L’histoire est passionnante. Nous avons de la trahison tout d’abord. Madelaine voit son entourage se retourner contre elle. S’ensuit ensuite la vengeance via des jeux des manipulations. Un engrenage parfaitement fait. Les révélations donnent beaucoup d’émotion au récit. Tout cela va être motivé par l’appât du gain. Heureusement, l’amour donne une force indéniable.
Les personnages sont très bien travaillés. Leur motivation est claire. Qu’on les apprécie ou non, chacun arrive à se créer son identité. Celui qui va ressortir est Gustave Joubert. Benoît Poelvoorde interprète à merveille cet homme resté toute sa vie dans l’ombre et qui en veut plus. Sa rivalité avec Madeleine Péricourt est le moteur de Couleurs de l’incendie. Il faut dire que Léa Drucker est impressionnante dans ce rôle. Que dire aussi des ajouts de la douce Alice Isaaz, et d’Alban Lenoir. Comme toujours, Clovis Cornillac se donne un rôle dans son propre film. Cela lui va comme un gant. Sans oublier Olivier Gourmet qu’on a plaisir à voir jouer.
Un peu long au démarrage, l’intrigue s’emballe après une bonne demie heure. Casting de très grande qualité. Le scénario issu d’un des romans de Pierre Lemaitre est très bien adopté. Les scènes intérieures sont très fidèles des années 30. Obligé néanmoins de constater que les scènes tournées en extérieur dans Paris sont des plans très serrés ou sinon avec la focale sur le 1er plan pour tenter de camoufler la crasse parisienne du règne hidalguien malgré les efforts de Cornillac à la réalisation, on le voit. Film français de très très bonne facture dans l’ensemble
Alors moi je l'ai trouvé mauvais et très long. l'histoire inintéressante ennuyeuse, beaucoup trop de bavardages je me suis intéressé à aucun des personnages le garçon est méconnaissable en l'espace de quelques années. ce film est dispensable et oublié avant le générique de fin. j'ai perdu mon temps.
Très bon film de Clovis Cornillac les costumes d'époque sont bien réalisés ainsi que la période des années 20 bien reconstituer, très bonne prestation des acteurs.
Vu ce film en avant première au festival d'Arras. Excellent film à voir sur grand écran. La réalisation est soignée, les acteurs sont tous formidables (mention spéciale à Fanny Ardant et à Benoît Poelvoorde), et l'histoire est très prenante. La première scène du film en plan séquence est incroyable d'émotions et nous plonge directement dans la vie de ces personnages, au coeur des années 30. Bravo aussi pour les décors, la musique.... Bref 2h15 de grand cinéma. Clovis CORNILLAC nous livre une bien belle réalisation du roman de Pierre LEMAITRE, second volet de la trilogie après Au revoir là haut.
Après le formidable Albert Dupontel qui avait tourné un baroque "Au revoir la-haut", voici le 2e opus de la trilogie, mis en scène cette fois-ci par le très académique Clovis Cornillac. Ça fait penser au cinéma de Claude Autant-Lara faisant tourner Edwige Feuillère. Du cinéma d'après guerre, bien décoré, avec des beaux costumes, avec des acteurs bien peignés qui récitent bien leur texte en mettant le ton, pour une fable bien sage, pleine de bons sentiments...
Un scénario ubuesque, tiré par les cheveux, au déroulé trop lent... trop de choses improbables, on a dû mal à y croire.. le tout dans une belle esthétique quand même.
De l’opulence à la précarité, de l’injustice à la vengeance:
Résumé à la con : Une nana qui se retrouve à la tête d’un empire financier du jour au lendemain va prendre des décisions qui auront de lourdes conséquences. Heureusement, sa grosse paire d’ovaires et elle vont passer en mode vengeance.
L’avis contexte : Qu’on se le dise, j’ai posé mon fessier dans le fauteuil rouge de cette salle avec quelques attentes. Je suis toujours intéressé par le cinéma que propose Clovis Cornillac. Même si sa touche est parfois perfectible, il apporte souvent une jolie petite brise de fraîcheur lorsqu’il passe derrière la caméra. Là, l’enjeu était d’autant plus grand que cette adaptation de Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaitre est la suite de la saga initiée par Au revoir là-haut, déjà formidablement imprégnée par la touche d’Albert Dupontel.
L’avis plutôt cool : Moins baroque mais plus classique que son prédécesseur, « COULEURS DE L'INCENDIE » c’est tout de même l’assurance d’une approche très romanesque où les nombreux rebondissements ne vous laisseront pas le temps de penser à regarder votre montre. Le casting est magistral et le personnage joué par Léa Drucker est complètement dans l’air du temps. On perçoit une grande intelligence d’écriture, présente dans l’œuvre originale et que le film transmet aisément.
D’autres films qui flirtent avec l’historique et le romanesque : - LE DISCOURS D'UN ROI, 2011 - Tom Hooper - LA LISTE DE SCHINDLER, 1994 - Steven Spielberg
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
Très décevant...Intrigue banale avec une vengeance sans le moindre accroc, aucun rebondissement, tout est prévisible, musique parfois pénible, acteurs pas forcément convaincants - Olivier Gourmet que j'adore en fait des tonnes...-, on est très loin de la subtilité et du lyrisme et de l'humour d'Au revoir là-haut. Reste une très belle reconstitution avec des décors soignés...
Scénario mise en scène, interprétation, image, bande-son, dialogues, costumes, décors. Tout y est dans ce film et tout y est au plus haut de la qualité. C'est remarquable d'un bout à l'autre. Quelle chance nous, avons que le cinéma français puisse produire de tels bijoux
Un film qui se regarde agréablement mais de nombreux éléments posent problème : - Cornillac n'est pas Dupontel et malgré le budget et les décors réussis le film est dans l'ensemble raté. - Le plus gros problème reste à mon sens l'interprétation. Léa Drucker est une mauvaise actrice, elle ne dégage aucune émotion et le spectateur n'en a aucune pour elle. Le film aurait gagné à avoir une autre héroïne. Cornillac n'est pas non plis crédible en sosie de Lenine enquêteur. Le jeune Paul joue très mal. Poolverde et Gourmet surjoue. Et que dire de Fanny Ardent en cantatrice ? C'était raté.
- Le scénario est tellement mal écrit que tout paraît grotesque, mal amené et avec des facilités. Je ne comprends pas comment l'héroïne arrive aussi facilement à arnaquer ses arnaqueur. Le pompon étant la scène en Allemagne puisqu'elle se transforme en véritable Mata Hari, c'est incompréhensible. Et Fanny Ardent devant Hitler ??? Non mais c'était vraiment grotesque.
Un vrai réal et de bons acteurs aurait pu faire de cette œuvre une belle adaptation. Ici on est devant un téléfilm France télé à gros budget.
Suite de la trilogie de Pierre Lemaître, Les Couleurs de l'incendie reprennent le flambeau de Haut revoir là-haut, déjà adapté par l'auteur mais réalisé par Albert. Dupontel avec le succès qu'on sait. Cette suite rappelle cruellement que Clovis Cornillac ne sera jamais Dupontel avec sa folie, son talent et son goût de l'invention. Je me suis assez ennuyé pendant plus de 2 heures à chercher l'esprit des romans de Pierre Lemaître, sans succès. Le film est plat, mécanique et totalement essoufflé. Ce n'est pas faute aux acteurs qui essaient de donner de la vie là où il n'y en a plus beaucoup. Cornillac n'est le seul fautif : P. Lemaître a adapté son roman en modifiant bien des péripéties, en surchargeant l'histoire sans lui donner davantage de souffle. Le charme du premier volume-opus n'a pas opéré. N'est pas Dupontel qui veut. Espérons que le 3e volume retrouvera l'équipe du 1er
Le film semblait ambitieux et on aurait aimé qu'il concrétise. Ce n'est hélas pas le cas tant la trame de la vengeance de cette femme est écrite comme en un travelling. tous les évènements subissent un polissage qui leur ôte toute présence émotionnelle ou même d'action. La réalisation donne l'impression d'avoir été confiée à 'Fedex' ou 'DHL' tant elle rappelle un suivi de colis. Ca avance, mais de manière si linéaire et prévisible que rien ne motive le spectateur à s'intéresser à une histoire qui ne distille aucun retournement, aucune surprise. Ne parlons pas des incohérences qui font notamment passer le chauffeur de Madame pour un espion international. Pour quelqu'un de ruiné, le personnage principal ne manque pas de ressources. Et on se demande franchement d'où elle sort l'argent car on ne la voit que manigancer et surtout pas travailler, elle qui critique le chômeur de mari de la nouvelle femme de son mari (oui ça sonne perplexe comme ça mais le fait est là) Et si elle menace cette femme de divulguer son double mariage à la police, cette dernière (la police) ne s'enquiert pas outre mesure du fait que Joubert ait deux femmes lui même. Ce dont profite bien l'épouse bafouée lorsqu'il s'agit de se refaire financièrement parlant en voulant vendre les plans des projets techniques du dit Joubert à l'armée de troisième reich. Et ne vous inquiétez pas, elle sait à qui s'adresser et on se demande ce qui peut bien l'inquiéter lors des contrôles frontaliers en cette époque troublée. Tandis que son amant de chauffeur devenu chauffeur de taxi entre-temps, n'a cesse de la suivre discrètement de Paris à Berlin dans un coupé aux vitres noires (Ca se faisait à l'époque?). La récupérant au retour au point de contrôle à la gare, ni vu ni connu. Tout se goupille si bien que ça en devient totalement crétin. Le personnage principal, change - ou se révèle - trop radicalement. Manipulatrice et machiavélique, cette femme n'aurait intrinsèquement jamais du se faire berner ainsi par son mari au départ. Le personnage sonne faux. Et le pire c'est que ce monde impitoyable de la finance et du pouvoir auquel elle s'attaque, n'a aucune parade face à ses actions dévastatrices. Ce sont des victimes inhibées sans la moindre aptitude à réagir; ce qui est fort étonnant dans ce milieu là. Si le fond laisse à désirer, la forme est cependant travaillée avec une reproduction d'époque crédible. La mise en image mérite d'être soulignée Quant à la reproduction sonore d'un phonographe, excusez-moi mais elle est loin d'être aussi limpide, l'attrait de la musique ne doit pas faire oublier les imperfections techniques dues à l'époque.