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    L'Assassin habite au 21
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    114 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 174 abonnés 12 165 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Premier long-mètrage d'Henri-Georges Clouzot et premier chef d'oeuvre, dèjà, dans le même registre que "Le Dernier des six" de Georges Lacombe, mais en beaucoup mieux! D'où vient alors la disparitè que l'on peut constater entre les deux films ? Autant "Le dernier des six" est un excellent policier qui savait maintenir l'intèrêt pendant 90 minutes, autant "L'assassin habite au 21" est un petit bijou du cinèma français qui vous laisse sous le charme grâce à son ètonnante astuce de scènario! Immense spècialiste du suspense policier, parfois inquiet et trouble, Clouzot s'impose d'emblée avec cette oeuvre particulièrement maîtrisèe qu'il signe en pleine Seconde Guerre Mondiale, et en pleine Occupation! Eblouissant à plus d'un titre, Pierre Fresnay est un inoubliable commissaire Wens qui se pose des questions mais exige des rèponses! A ses côtès, Suzy Delair fait des ètincelles en jouant l'empoisonnante Mila-Malou et le trio Jean Tissier (en fakir), Pierre Larquey (en fabriquant de jouets) et Noël Roquevert (en sous-officier en retraite) se montre prodigieux dans ses grands moments! Mais au delà d'une intrigue policière parfaite dont on ne voudrait rien changer, il y a une vraie atmosphère de suspicion avec une pension des Mimosas du 21 qui restera à tout jamais figèe dans nos mèmoires...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 114 abonnés 4 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Bon, ben pas grand-chose à redire sur ce Clouzot, film que je ne connaissais pas et dont la découverte a été une révélation ! Le réalisateur m’inspirait déjà le mieux avec des films comme Les Diaboliques, mais je dois dire qu’ici il confirme tout son talent, et dès ses débuts.
    Le métrage frappe surtout par sa très grande modernité. Appuyé par des dialogues très affutés (excellente réplique des cuisses !), il peut volontiers se montrer vulgaire, provoquant, sexy, et on peine à se croire dans les années 40 en pleine Seconde Guerre ! L’intrigue est excellente, toujours teintée de burlesque, de comédie, de noirceur, et en tous les cas Clouzot ne s’encombre pas de superflu. Il va à l’essentiel, et c’est tant mieux, il en résulte un film rapide, fluide, d’une grande subtilité, dont la révélation peut-être est un poil brusque. Mais cela n’entache guère l’originalité et l’audace de ce film, qui nous trimballe de surprise en surprise pour notre plus grand plaisir !
    Le casting est à la hauteur de l’enjeu. Emmené par un Pierre Fresnay malicieux, le film est surtout emporté par des tourbillons de seconds rôles. Suzy Delair déploie une énergie comique rare, et alors qu’on peut facilement la trouver en surjeu, cabotine à l’excès, et bien elle arrive toujours, mystérieusement, à faire passer son personnage ! Elle est aussi adorable que détestable, mais soyons franc, son sourire mutin et ses formes généreuses finissent toujours par la rendre plus adorable ! Autour d’elle, des « gueules » du cinéma, et des interprètes cocasses de personnages cocasses. Noël Roquevert, Jean Tissier, Pierre Larquey, autant de « tronches » du cinéma, au service de rôles excentriques rigoureusement campés. Très drôle.
    Sur la forme Clouzot nous sert un film très sobre. Extérieurs studio évident, quelques intérieurs, il fait dans le minimalisme, et cela lui va bien. Les extérieurs studios font vraiment penser à une comédie policière, à l’instar de certaines séquences du film Top Secret des ZAZ, ou de la saga Police Squad du même acabit. Le film ne se veut pas « réel », et du coup le choix de l’artificialité était judicieux, au même titre d’ailleurs que l’orientation théâtrale du film. Il en résulte un côté Cluedo aussi ludique que malin. En tous les cas, le film réussit à transcender ses maigres moyens, et c’est assez rare pour être souligné.
    Chef-d’œuvre comique des années 40, L’Assassin habite au 21 est une des pépites de Clouzot, et un incontournable si vous voulez rire de bon cœur devant une comédie à l’humour noir qui n’a pas vieilli. C’est une grande réussite. 5
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Pour son premier film "L'Assassin habite au 21", Henri-Georges Clouzot adapte le livre du même nom publié en 1939 et écrit par Stanislas-André Steeman qui nous fait suivre une enquête policière suite à une série de crimes signé d'une même carte de visite. Comme souvent avec Clouzot, l'écriture est de très bonne qualité, tout d'abord au niveau du scénario où le suspense tient de bout en bout et le déroulement de l'histoire est très bien écrit et inattendus. A l'image de ses prochains films, il étudie la noirceur de la nature humaine, notamment lorsque l'enquête les emmène anonymement dans une pension pensant que le coupable s'y trouve et observant tout une galerie de personnages où se cache vanité, mensonge, allumeuses, cynisme ou encore criminel. Ce bal des suspects est superbement orchestré et en devient passionnant. D'excellents dialogues, parfois à double sens viennent compléter cette belle écriture. Comme souvent, Clouzot fait preuve d'une belle maitrise technique, il utilise à merveille le noir et blanc et sa superbe mise en scène est adéquat à son récit, capable de créer la tension au bon moment ainsi qu'une atmosphère sombre et éprouvante. Certaines scènes particulièrement mémorable relève du génie de Clouzot. Le reconstitution et les décors sont impeccable. Il n'oublie par non plus des petites touches d'humours. Sa direction d'acteurs est impeccable et ces derniers le lui rendent bien, que ce soit le couple Pierre Fresnay/Suzy Delair ou encore les différents suspects tels que Pierre Larquey, Noël Roquevert ou encore Jean Tissier. Un premier film brillant où Clouzot nous montre déjà tout son génie que ce soit technique ou pour maintenir le suspense de bout en bout et créer des atmosphères sombre et éprouvante et prémices de son futur chef d'oeuvre "Le Corbeau".
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 839 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2015
    Un film qui aurait pu être un grand film mais qui perd un peu en intérêt sur la fin... alors pas que ça soit chiant ou autre, mais disons que le début laisse présager quelque chose de beaucoup mieux, quelque chose de beaucoup plus intelligent que cette fin un peu facile. Si ce n'est pas l'identité de l'assassin qui me pose problème, c'est vraiment le dénouement qui fait plus "farce" qu'autre chose.

    Alors c'est très bien dialogué, ça donne un ton plus drôle au film, mais ça aurait mérité un traitement peut-être un plus premier degré. Le fait que le commissaire prenne le tout un peu trop facilement à la farce enlève tout le côté inquiétant de Monsieur Durand.

    Aussi je suis déçu que le film abandonne le huis clos, car Dieu sait qu'un huis clos bien mené et superbement bien réalisé (forcément ça aide), c'est un peu le truc le plus bandant au cinéma. Quoi de mieux qu'une pension, avec des locataires étranges pour cela ? Alors oui le concept veut que l'on quitte le simple huis clos, mais le problème c'est que le film n'est jamais aussi brillant que lorsque l'on a cette discussion entre tous les occupants de la maison autour de Monsieur Durand.

    On est très loin d'un film ne serait-ce que banal, c'est vraiment bien, mais comme dit tout laissait présager à mieux et lorsqu'on comprend le pot aux roses (j'avoue y avoir pensé un peu avant le personnage principal, mais sans doute à cause de la façon avec laquelle c'est traité dans le film) ben ça me fait un peu l'effet d'un pétard mouillé. Je ne suis pas forcément surpris, exalté ou que sais-je. Alors je n'aime pas les twists débiles qui sortent de nulle part, donc d'un côté on évite ça, mais de l'autre ben je ne ressens aucune tension particulière.

    Mais bon c'est pour "chipoter" (enfin plus ou moins, je m'attendais vraiment à mieux), ça reste vraiment agréable à parcourir, et ça l'est d'autant plus que le film est vraiment court, ce qui permet de n'avoir aucune baisse de rythme et que chaque scène soit nécessaire. Le film est concentré au maximum.

    Bref c'est un bon film, avec tout ce qu'il faut, mais qui échoue à très peu à devenir un grand film.
    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2017
    Je m'attendais à un film noir, j'ai donc été un peu déstabilisé sur le début. Car non, L'assassin habite au 21, n'est pas un film noir, c'est une "comédie-policière", très réussie néanmoins. Seul la fin peut laisser un peu à désirer.
    AMCHI
    AMCHI

    5 132 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2010
    1 an avant son remarquable Le Corbeau Clouzot réalise ce polar inspiré d'un très bon roman du romancier Belge Steeman. Je dois avouer que ce film m'a donné l'impression d'avoir moins bien vieilli que Le Corbeau bien que l'intrigue soit bonne et que le final nous amuse L'Assassin habite au 21 manque cruellement de suspense.
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Chef d'oeuvre de Clouzot, la mise en scène est prodigieuse et les seconds rôles alléchants (surout TIssier). Un classique du film policier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Premier film d'Henry George Clouzot, et déjà une réussite. Alors certes, ce n'est pas le meilleur film du réal, mais c'est quand-même très bon : le suspens est parfaitement géré, on a un film qui se construit comme une enquête à la Agatha Christie (avec Pierre Fresnay dans le rôle de l'inspecteur charismatique), et qui du coup tient en haleine, mais en plus use pas mal de second degré vraiment sympa.
    Un policier somme toute réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 septembre 2008
    Plutôt bon film avec quelques scènes excellentes mais Clouzot ne maitrise pas tout à fait l'intrigue et par moment on s'ennuie un peu.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    Très déçu! Je m'attendais à quelque chose de prenant du genre "quai des orfèvres". Et je me suis retrouvé devant un film audacieux certes avec ces cocasseries (à moins que ce ne soit le style de l'époque), mais justement un film à l'humour qui ne me plait que très moyennement, avec entre autre les niaiseries d'un personnage interprété par Suzy Delair pour le coup insupportable. Ce n'est peut être que question de gout et visiblement ce film plait, mais voilà moi je n'ai pas aimé et puisqu'il a une bonne moyenne autant rester franc et subjectif.
    Sonia K.
    Sonia K.

    17 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2016
    Ce film hésite entre la comédie gentillette et le policier, sans grand suspens ni génie; une bonne distribution un peu d'humour le sauve in extremis. On ne croit guère à cette intrigue au rythme mou et l' on s'y ennuie bien souvent. La fin relève plus de la farce que du policier.
    Bruno TEF
    Bruno TEF

    4 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2017
    L'assassin habite au 21 est davantage une comédie policière qu'un film noir. Si le film se laisse regarder, il faut reconnaître qu'il a vieilli ... et pas forcément bien. Certains dialogues sont drôles et cassent un peu la monotonie. La fin est ratée et quelque peu grotesque je trouve.
    A voir une fois pour sa culture cinématographique, mais sans plus.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    940 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2015
    Un très bon film policier et de suspense qui apporte quand même trois petites déceptions: le début laisse augurer une intrigue à la Agatha Christie et se révèle intense et genial, mais c'est un peu gâché par le côté comique suscité par l'arrivée de la femme dans la pension et du coup cette intrigue s'arrête nette. Puis l'accumulation des meurtres devient assez répétitive c'est dommage. Je trouve également la fin décevante. Malgré toutes ces réserves, l'ambiance et le jeu des acteurs sont excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Première merveille d'Henri-Georges Clouzot, L'assassin habite au 21 est un modèle du genre, dont la chute reste l'une des meilleures des films policiers. Avec un mélange de malice et d'astuce, le commissaire qui mène l'enquête est incarné par un Pierre Fresnay très chaleureux qui sait immédiatement conquérir le spectateur. Dommage qu'il soit épaulé par l'insupportable Suzy Delair.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    906 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2013
    Pour son tout premier long-métrage, le scénariste de génie Henri-Georges Clouzot s'attaque au roman "L'Assassin habite au 21" de Stanislas-André Steeman et nous gratifie d'un polar majestueux comme on n'en voyait que trop rarement en France dans les années 40. Inspirés des chefs-d'œuvre américains du genre, le long-métrage joue la carte de l'enquête policière avec un ton humoristique, voire même caustique de la société de l'époque dont laquelle Clouzot tisse un portrait acerbe... Tourné sous l'égérie de Continental Films, maison de production nazie, L'Assassin habite au 21 est une perle du polar français qui n'a pas pris une ride... Un tueur en série, un détective malicieux, une pension soupçonnant d'habiter le meurtrier, six résidents, un coupable potentiel. L'enquête est lancée. Déguisé en pasteur, notre inspecteur Wens va tenter de percer à jour chacun des pensionnaires, découvrant petit à petit que chacun peut être à sa manière le tueur : entre l'ancien médecin militaire bourru, le prestidigitateur cleptomane, la romancière de livres policiers ou encore l'aveugle mystérieux et son infirmière chaleureuse, tous sont suspects. Décrivant ces personnages comme de véritables caricatures, Clouzot nous envoie en pleine poire des dialogues rustres, décapants, hilarants (– J'ai viré la bonne, elle m'a traité d'enquiquineuse. – Toute vérité n'est pas bonne à dire...) et une galerie de personnages hauts en couleurs qui font vivre plus d'une heure durant tout ce remue-ménage. Mais Clouzot n'en oublie cependant pas son intrigue principale : la découverte du coupable, auteur de méfaits immondes (comme en témoigne l'effrayante scène d'introduction où le meurtre est filmé en vue subjective). L'enquête, pleine de rebondissements et de révélations faussées, tire le spectateur par le bout du nez jusqu'au mémorable final servi sur un plateau d'argent. Quant au casting, il est de premier ordre, Pierre Fresnay en tête, suivi de près par la fabuleuse Suzy Delair (ici aussi attachante qu'énervante en épouse cantatrice capricieuse), Noël Roquevert et Pierre Larquey sans oublier le génial Jean Tissier. Ainsi, pour son premier passage derrière la caméra, Henri-Georges Clouzot démontrait déjà un savoir-faire impressionnant et un sens inouï de la narration. Du très grand cinéma français et une leçon à retenir ; indéniablement.
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