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Love312
7 abonnés
30 critiques
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0,5
Publiée le 20 septembre 2020
Ce n'est pas un film mais un discours idéologique. Aucune finesse dans le traitement des personnages dans la deuxième partie ou ils deviennent tous plus antipathiques les uns que les autres. C'est d'autant plus surprenant que la première partie, sans être mémorable est plutôt correcte. Malgré ses prétentions le film est à des années lumières de l'élégance et la subtilité d'un 12 years a slave. Bref un ratage presque complet. Presque parce qu'il y a 2 très très beaux plans séquence en début et fin de film qui sont vraiment très réussis. Pour résumer, ce film utilise une grande cause pour cacher sa médiocrité, tout comme son héroïne utilise le polémique féminisme intersectionnel pour cacher sa médiocrité morale dans la deuxième partie du film.
Difficile de raconter ce film sans le spoiler, disons qu'il nous parle d'un combat juste celui des noirs américains au Etats-Unis, toujours considérés par certains suprémacistes blancs comme des êtres inférieurs à asservir. Donc rien à reprocher évidemment sur le fond mais la forme par contre...si l'idée de base est scénaristiquement intéressante, le tempo du film lui est loupé, l'introduction est beaucoup trop longue, les personnages (mêmes les "gentils") sont relativement antipathiques et la fin du film à grand renfort de ralentis et de musique assourdissante est tout bonnement minable. A éviter.
Avec ou sans les excès du mouvement BLM en toile de fond, ce film est exaspérant de racisme à l'envers, de dialogues ineptes, de bien- pensance racialiste poussée jusqu'à la caricature. Le premier acte se tient à peu près et instaure une certaine tensions. Mais le 2ème est ridicule de poncifs et de lieux communs. Quant au 3ème acte, il bascule dans le grand guignol mal fagoté. Tout ça pour ça ? Pitoyable.
Sombre navet raciste. Tout est mauvais, chaque minute de ce film fait perdre des points de vie... Plusieurs personnes ont quitté la salle pendant la séance, perso j'étais à deux doigts mais j'espérais naïvement un élément qui aurait sauver le film.. .A fuir comme la peste !
SPOILERS : s'agit-il d'un film a la M. Night Shyamalan, ou d'un énième pamphlet contre l'esclavagiste blanc ! En tout cas j'ai trouvé le propos d'une lourdeur exécrable, pas aidé par des personnages antipathiques et prétentieux (surtout cette copine qui est gênante en soirée, et même partout). J'ai d'ailleurs cramé le twist dans le premier quart d'heure (une sorte de Westworld, mais a fond dans le trip, la BA spoil tout), du coup, en l'absence de surprise, le film m'a paru très long.
Encore un produit de la woke culture. Et bien si c'est ça le nouveau cinéma américain, on a du souci à se faire. C'est tellement affligeant qu'on se demande comment peut-on réaliser un film pareil ? C'est mal joué, mal filmé. Le scénario nous pond des absurdités. Des situations que chacun de nous avons subis dans les hôtels et les restaurants sans en faire tout un plat. Alors avec l'histoire des détails (comme un jeu de rôle stupide) on veut nous faire croire que les réalisateurs du film sont formidables, car on peut retrouver différents détails qui sont en connexion les uns avec les autres dans les scènes du film. Doit-on chercher les œufs de Pâques comme des enfants ? C'est ça que j'ai compris dans ce jeu des détails. On veut nous rééduquer ? Cet aspect du film est très important. Il est central, et ne pas en parler c'est de ne pas comprendre le message du film. Comment faire alors pour expliquer mon opposition à ce film ? Ce côté ludique du film est un fait un travail de rééducation. Je ne peux pas dire autre chose. Mais pour en arriver là. Pour que soi-disant le spectateur réfléchisse, la moindre des choses et que ceux qui nous proposent ce jeu soient un minimum cultivés. Et ce manque de culture est évident quand on voit ce film. Le film est tellement grotesque qu'on se demande comment on peut réaliser une telle bêtise ? J'ai revu au même moment, Three Times de Hou Hsiao Hsien et Like someone in Love d'Abbas Kiarosatmi. Deux films magnifiques qui sont proches de la perfection, et je me dis que si je suis sensible à ces œuvres sublimes, mon antagonisme pour Antebellum prouve qu'un certain cinéma américain a des sérieux problèmes avec la création artistique. Alors maintenant le cinéma américain c'est entre les blockbusters débiles de super-héros qui ont plus à voir avec les matchs de catch, et ce cinéma revendicatif de la woke culture. C'est plutôt inquiétant. Alors bien sûr il y a encore un peu d'espoir avec des réalisateurs admirables comme Chloé Zhao. Ou bien alors il faudrait confier ce genre de films à des réalisateurs qui savent faire de beaux films. C'est tout le problème avec ce genre de production. Je n'ai rien contre le cinéma militant, mais il faut des cinéastes talentueux pour faire ces films, pas des tâcherons. Même si on est sensible au message de la contre culture américaine, dans ce film c'est tellement mal dit que cela dessert bien évidemment les propos (la mission) du film. Andrea Arnold même si elle est Britannique aurait pu en tirer quelque chose d'Antebellum. Elle avait réalisé le chef-d’œuvre, American Honey sur cette Amérique profonde avec une héroïne afro-américaine, et le film est splendide. Cette réalisatrice semble mieux connaître les États-Unis que ces malheureux réalisateurs américains de la woke culture.
Un champ de coton, des soldats confédérés et des esclaves, le tout dans un décor sublime : le long plan séquence d'ouverture de "Antebellum" est à lui seul un chef d'oeuvre. Ne regardez pas la bande-annonce et ne vous attardez pas sur les critiques : partez du principe que l'histoire du film concerne une esclave, qui tente de s'échapper d'un camp d'exploitation de coton pendant la guerre de Sécession aux États-Unis. Dans la même veine que l'excellent "Get out", Antebellum est une merveille du cinéma d'horreur, le vrai, celui qui vous laisse agrippé à votre siège tant la tension est présente. La photographie est sublime, les plans sont d'une grande beauté et la bande son est une réussite. Ancré dans son époque, le film résonne tout particulièrement avec l'actualité et le mouvement du Black lives matter, il dénonce le racisme aux États-Unis avec une histoire très originale. Très beau twist, film très symbolique : foncez! C'est une claque. Ne vous laissez pas influencer par les critiques négatives, le film n'est jamais lent.
En plein Guerre de Sécession, Eden (Janelle Monaé) vit l'enfer de l'esclavage dans une colonie de soldats confédérés particulièrement acharnés pour torturer leurs serviteurs. En 2020, son parfait sosie, Veronica, est une célèbre auteure/militante des droits des minorités dans une Amérique contemporaine au racisme évidemment exacerbé par ses représentants les plus conservateurs.
À l'image des bandes-annonces qui ont cherché à garder savamment le mystère sur ce qui relie ces deux époques à travers l'héroïne incarnée par Janelle Monaé, on n'en dira plus pour ne pas gâcher la surprise car c'est bien sûr là que réside la plus grande qualité de ce "Antebellum" dont le discours évoque forcément l'ombre d'un Jordan Peele (pas un hasard si le film est en grande partie vendu sur l'évocation de son nom). L'idée sur laquelle repose ce long-métrage signé par le duo Gerard Bush/Christopher Renz est en effet monstrueusement géniale, peut-être pas si originale dans son concept proprement dit mais brillamment pensée avec un tel contexte. Seulement, le traitement choisi pour la concrétiser va peiner à lui rendre véritablement justice.
Le passage d'une époque à une autre sans que l'on en connaisse encore la raison est une excellente idée pour déstabiliser le spectateur mais, faute d'un découpage vraiment habile (chaque période s'étale beaucoup trop longuement), ces deux temporalités ne proposent intrinsèquement rien de vraiment de neuf : l'époque esclavagiste se résume à une redite d'un "12 Years a Slave" bas du front et la vie de cette militante médiatique en 2020 partagée entre le bonheur familial, ses sorties entre copines, ses discours louables mais pompeux et le racisme dont est victime une Afro-américaine au quotidien n'engendre rien de follement original ou excitant à l'écran. De fait, malgré ses changements de cadres historiques et les a priori positifs que l'on pouvait avoir au vu de cette proposition somme toute intrigante, "Antebellum" va souffrir de la pauvreté du contenu qu'il a offrir sur ces deux époques jusqu'à nous faire sombrer dans un ennui que l'on n'avait pas vu venir.
Enfin, pas un ennui total, soyons honnêtes, les points de liaison temporels se font effectivement de plus en plus nombreux sur la durée et vont réussir à maintenir notre intérêt quant à la compréhension de l'énigme en cours. Mais notre quête vers sa résolution ne marchera hélas que sur du très court-terme car, encore une fois, "Antebellum" va se révéler extrêmement maladroit pour disséminer ses indices -tantôt trop démonstratifs, tantôt trop artificiels par leurs procédés de dissimulation à l'image- et, à moins d'avoir les capacités de réflexion d'un soldat confédéré en fin de banquet, tout s'éclaire bien vite sur la grande révélation vers laquelle le film veut gentiment nous emmener. Appuyant volontairement le malaise palpable qu'induit une telle solution, "Antebellum" va relever la tête dans sa dernière partie avec une confrontation inévitable (et même nous faire entrevoir le potentiel qu'il n'a jamais vraiment atteint lors d'une chouette ultime séquence) mais le manichéisme presque extrémiste avec lequel il se sera emparé de son idée principale dans son intégralité aura finalement réduit son message pourtant essentiel à ses contours les plus caricaturaux. Cette approche rudimentaire passant en partie à côté de la force de son concept ne sera d'ailleurs pas sans rappeler celle qui gouverne la portée politique inoffensive de n'importe quel opus de la saga "American Nightmare".
Il est donc fort dommage que "Antebellum" se résume à une idée séduisante perdue dans un film qui tente vainement d'être à sa hauteur. Grâce à une décidément formidable Janelle Monaé et quelques sursauts, le film réussit à obtenir la mention passable mais on ne pourra pas nous ôter de la tête qu'il y avait moyen de faire tellement plus et mieux...
Je ne crois pas avoir vu la bande-annonce avant de voir ce film et j'ai bien fait. Deux époques : l'une en 2020, l'autre durant la guerre de Sécession. Deux personnes que l'on suit : l'une qui est auteure à succès et militante, l'autre qui est esclave dans un champ de coton et qui veut s'échapper. On ne sait pas trop où le film veut nous mener au début, mais on devinera vite le lien entre ces deux personnes et ces deux époques. A aucun moment je n'ai trouvé ce film lent comme j'ai pu voir dans certains avis. Le film est haletant, il choque, il est original et délivre un sérieux message. Pas dans la catégorie horreur par contre, juste dans le thriller. Mention pour l'ambiance sonore, parfaite.
Dans la lignée cauchemardesque de l'excellent «Get Out» ou encore du très cathartique «Django Unchained», le long-métrage «Antebellum» ne manque pas de nous glacer le sang, puisqu'il n'est pas pire horreur que celle qui est réalité. Nous entrons dans une Amérique Ségrégationniste, violente et inhumaine. L'ouverture prend son temps pour introduire les blessures causées par les bourreaux. Une héroïne se dessine, bien que d'abord mise à l'écart : interprétée par Janelle Monáe. On ne se rend compte de sa véritable identité qu'à mi-parcours et les retournements de situations sont nombreux. Parmi les apparences, nous sommes (spectateurs) des pions, allié impuissant de ce qu'il se trame. Pourtant, le film nous renvoie cette importante leçon : notre regard circule, en toute liberté. Notre regard sur les évènements d'hier, et sur ceux d'aujourd'hui. Un grand film qui bouscule, qui surprend et qui sans nul doute : nous laisse une trace vive et brûlante.
J'ai eu peur après les 5 premières minutes, j'me suis dit que ça allait être très violent et trop gratuitement. Et en fait, l'histoire se fait naturellement, les premiers éléments du film prennent leur place plus tard, et on est captivé du début à la fin. J'ai vécu ce film en 3 parties: la première partie pour introduire l'histoire, la deuxième pour nous surprendre, et la dernière pour répondre à tout ça. Chaque partie est essentielle, intéressante, avec une deuxième qui mélange très bien l'humour et la monté de tension, et une dernière au suspens insoutenable avec de superbes images. C'est très bien construit, compréhensible, c'est aussi bien joué, avec une musique très efficace. Coup de coeur.
Il y a des films militants réussis, qui nous émeuvent et nous font réfléchir (la voie de la justice), et d'autres qui bourrinent un message à la façon d'un sanglier en rut, de façon manichéenne, sans subtilité, et qui au final nous auront surtout agacés (black christmas). En ce qui me concerne antebellum fait partie de la deuxième catégorie. Un scénario totalement loufoque, qui nous présente une militante féministe antiraciste intersectionnelle noire, aux prises avec des méchants protagonistes blancs racistes complètement toonesques, nostalgiques de l'esclavage, le tout sur fond d'atrocités de toutes sortes. La question est: tout ça pour quoi? Quel intérêt? Le cinéma américain se perd parfois un peu trop dans l'extrémisme militantiste haineux, au point de forcer les traits à tout prix, plutôt que de penser à faire un bon film. Ce n'est évidemment pas un film d'horreur, juste un navet dont le racisme sous-jacent crée le malaise, et le réalisateur est parti très loin de Get out ou de Us!
Exceptionnel . Ça faisait un moment que j'avais pas vu un aussi bon film au cinema. La surprise au milieu du film est totale. Histoire originale mais qui pourrait être presque malheureusement réelle. Supers acteurs. Propos sur le racisme pour une fois mis en scene originalement . Topv !!!!!!