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    J'ai le droit de vivre
    Note moyenne
    4,0
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    956 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Tout est dans l’étang aux grenouilles du début.
    Le reflet est une image du bonheur. Il est une illusion.
    Le film semblait se diriger vers une sorte de « fatalitas  » mais en vérité il se dirige vers une vengeance dramatique.
    Tension et noirceur pour ce très bon film noir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2019
    Fritz Lang réalise une œuvre forte au romantisme désespéré, à la mise en scène brillante, mais malgré un sujet sociétal intéressant, pas très captivante. Un film qui a pris un petit coup de vieux même s'il se revoit sans déplaisir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2022
    Déjà condamné à trois reprises pour de menus larcins, Eddie Taylor (Henry Fonda) sort de prison désormais bien décidé à rester dans le droit chemin. Son épouse aimante (Sylvia Sidney) va l’y aider. Mais la société refuse à Eddie une seconde chance : les propriétaires de l’hôtel où le couple passe sa lune de miel le mettent à la porte après avoir reconnu Eddie, le patron de l’entreprise où Eddie a réussi à trouver un poste de livreur le licencie sans motif. Plus grave : lorsqu’un braquage tourne mal, tous les soupçons se portent sur Eddie qui risque la chaise électrique s’il est reconnu coupable.

    En 1937, Fritz Lang fuit l’Allemagne nazie et arrive aux Etats-Unis, après une courte escale en France. "J’ai le droit de vivre" (dont je me demande si le titre original, "You Only Live Once", a directement inspiré les producteurs de James Bond) est le deuxième film qu’il y tourne. Dix ans avant que le genre acquiert ses lettres de noblesse, c’est l’un des tout premiers films noirs dont il contient déjà tous les ingrédients : l’usage envoûtant du noir et blanc pour des scènes presqu’exclusivement nocturnes, la figure du héros maudit, le couple en cavale, la force inéluctable du destin…

    Le scénario est inspiré de la fuite de Bonnie et Clyde qui avait défrayé la chronique quelques années plus tôt. Il est mené à un train d’enfer au point qu’on se demande, au bout d’une heure à peine, si le film ne touche pas déjà à sa fin. Sa dernière demi-heure est moins convaincante.

    J’ai le droit de vivre donne à Henry Fonda un de ses premiers grands rôles. Il y incarne déjà la figure héroïque de l’Américain vertueux et courageux, seul contre tous, qui constituera sa marque de fabrique dans "Les Raisins de la colère" ou "Douze Hommes en colère".
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2019
    « J’ai le droit de vivre » est un long-métrage de Fritz Lang réalisé en 1937. Henri Fonda joue un détenu libéré pour la seconde fois. Sa femme qui travaille aux côtés d’un avocat le soutien dans sa réinsertion. Rejeté par la société, il va être victime d’une injustice en étant gratuitement suspecté d’un meurtre qu’il n’a pas commis et condamné à mort. Aidé par sa femme, il va s’évader de prison. Librement adapté de la vie de Bonnie et Clyde, le couple va prendre la fuite. Lang sait diriger ses acteurs qui apportent une charge émotionnelle intense à l’écran. Il nous offre de très belles séquences qui rappellent sa période allemande grâce à l’utilisation d’un éclairage expressionniste. Enfin, le happy-end reste impossible, ce qui est cher au cinéaste et place ainsi « J’ai le droit de vivre » au rang des sublimes tragédies.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2013
    Aux débuts dans le cinéma américain, Lang retrouve son thème favori, la vengeance et ses conséquences sur l'être humain, mêlée dans une histoire d'erreur judiciaire. Inspiré de l'histoire de Bonnie et Clyde, tout en enlevant la violence, il réussit encore à créer une superbe mise en scène, particulièrement au niveau de la lumière et du cadre, avec de très bonnes idées : le plan en contre-plongée de la prison au début rappelle sa période du muet, il joue aussi avec la direction des éclairages : le visage terrifiant du condamné dans le parloir, l'ombre en croix sur le siège du prêtre, les ombres de barreaux de cellule, ainsi que la séquence d'évasion, à la limite du surnaturel, ajoutant le thème de la rédemption avec les dernières paroles allégoriques du prêtre à la fin du film. Lang parvient alors avec des images simples et travaillés à raccourcir ou enlever des séquences lourdes. Le scénario manque toutefois de profondeur, les personnages sont présentés naïvement, et trop repris de l'affaire Bonnie et Clyde ; mais même avec un script banal, Lang adapte parfaitement son talent et sa mise scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2019
    C'est la version de Bonnie and Clyde, the terrible lovers in America during the Great Depression. Des bandits ces amants passionnels, c'est très bien mis en scène et l'histoire est prenante, les acteurs et actrices sont cool, c'est une charmante réalisation. You only live once plutôt que le droit de vivre comme ce sublime final fatal dans l'âme romance criminelle.
    cylon86
    cylon86

    2 298 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Dans sa période américaine, Fritz Lang a su réaliser des films courts mais remplis de rebondissements jusqu'au dernier instant. "J'ai le droit de vivre" n'échappe pas à la règle, le scénario est bien écrit bien que parfois un peu cliché dans la relation des deux personnages principaux, la mise en scène est soignée et Henry Fonda, au début de sa carrière, est très bon.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    536 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    L'art cinématographique n'est que mise en scène aussi quelques soient ses nombreux défauts ce film mérite 4 étoiles car ici elle est d'une force peu courante tant par les cadrages que par l'utilisation des gris et des noirs L'expressionnisme européen y éclate et le romantisme poussé à l'extrême comme la beauté des protagonistes sont sidérants. C'est un chef d'oeuvre du temps passé certes, mais quel plaisir on a à le revoir car quelque part il garde une place dans l'histoire du cinéma bien que Lang compte à son actifs des chefs d'oeuvre d'une autre dimension. Le gros reproche de ''j'ai le droit de vivre ''reste sa simplicité trop proche de la naïveté. Le scénario est curieux, il alterne des détails hypermanichéens et lourds comme les rencontres avec différents personnages secondaires et d'autres complexes comme la personnalité changeante des deux amants. On ne connaîtra jamais les vrais délits commis par le héros du film et quel a été son rôle dans l'attaque du camion transportant des fonds. On ne voit qu'un seul homme qui ne tue personne et l'on retrouve Eddie avec un revolver et un journal indiquant 6 morts. On ne saura jamais non plus ce que Joan sait vraiment de son mari. C'est impressionnant de constater combien Lang a pesé sur ce film, à tel point qu'il semble provenir d'Allemagne. Il ne ressemble visuellement à aucun autre du même genre et l'amalgame du réalisateur entre un couple de grenouille et ses deux amoureux n'est pas une fantaisie mais un vrai désir de montrer que le destin d'un homme est tracé des l'adolescence dans une société donnée. Il est difficile de ne pas mettre en avant Sylvia Sydney, son merveilleux sourire et ses larmes. Le couple qu'elle forme ici avec Henry Fonda a du laisser quelques souvenir toute sa vie durant à notre homme aux colts d'or.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 novembre 2009
    Très classique, le film évite cependant de tomber dans la banalité en proposant des rebondissements idéalement placés et une bonne maitrise de la réalisation. Sylvia Sidney a décidement une ressemblance notable avec Marion Cotillard.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2022
    Une jeune femme qui travaille dans le cabinet d'un avocat attend la sortie de son compagnon qui va sortir de prison ou il purge une peine pour vol à main armée. Ce dernier est bien décidé à s'amender et à mener une vie honnête. Malheureusement les circonstances, la méfiance et le manque d'empathie de son employeur, ne lui facilite pas le retour à une vie normale. Les complications empirent gravement lorsqu'il est soupçonné d'avoir participé à l'attaque d'un fourgon blindé qui s'est soldé par six morts. Arrete il est jugé et condamné à mort, malgré son innocence. Un événement survient qui devrait le sauver. Deuxième film de la carrière américaine de Fritz Lang " j'ai le droit de vivre" est un film admirable. Monté au cordeau et magnifiquement interprété par Sylvia Sidney et Henry Fonda, ce film est considéré comme un des premiers films noirs de l'histoire du cinéma. Son scénario lorgne sur l'histoire de Bonny and Clyde. Seules certaines incohérences du scénario qui nuisent un peu à sa logique interne ne me conduisent pas à lui donner 5 étoiles ( qu'il mérite peut-être). Un très très grand film qu'aucun aficionado de cinéma d'auteur, de polars, de films de l'âge d'or du cinéma hollywoodien ne doit manquer. J'aime vraiment beaucoup cet opus de Lang.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    602 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Sorti en 1937, You Only Live Once offre une réflexion passionnante sur la condition de tout ancien détenu de prison soucieux de se réinsérer dans une société civile qui n’a aucune place à lui accorder, sinon celle du stigmatisé et du bouc émissaire : ses tentatives de rachat se soldent par des revers de fortune cuisants, ses efforts ne sont pas pris en compte, ses entreprises semblent d’entrée de jeu destinées à échouer. Le long métrage prend l’aspect d’une lente agonie tragique rehaussée néanmoins par quelques envolées sublimes qui raccordent l’individu à l’unique liberté possible : la liberté qu’il trouvera, à terme, dans la mort. Le parcours suivi par le couple de protagonistes s’apparente à un martyre religieux à l’envers, les portes du Paradis s’ouvrant aux bandits : leur traque par les forces de police, rappelant celle de Bonnie et Clyde, alors que Joan est enceinte rejoue la naissance du Christ, le spectacle des grenouilles dans la mare où se reflètent les deux amants renverse l’image du fléau biblique puisqu’elle devient sentimentale, romantique. Le long métrage agit à la manière d’un miroir inversé qui convertit l’illégalité en loi divine, les présages de mort en présages de vie éternelle : alors qu’Eddie menace le prêtre un pistolet à la main, des nappes de brouillard enveloppent la cour de la prison et transforment une séquence de polar en fantasme où réalité et surréalité se confondent. You Only Live Once interroge et invalide la possibilité du rachat par la société ; son titre annonce une vie unique qui est celle offerte par le monde des hommes contre la vie éternelle qu’offrent Dieu ou tout autre entité supérieure cristallisant les aspirations du fini à s’engager dans de l’infini. Fritz Lang réalise une œuvre noire efficace et économe dans ses effets de mise en scène qui confronte l’injustice et la fatalité de la société au sublime d’un amour résistant au temps, aux préjugés, aux convenances. Un grand film.
    Jean-François S
    Jean-François S

    42 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Deuxième film américain de Lang suite à sa fuite du régime nazi. Alors qu'il était le plus reconnu des réalisateurs en Allemagne, Lang doit à nouveau faire ses preuves dans ce nouveau pays d'exil. "J'ai le droit de vivre" est donc un petit film au budget limité. Le cinéaste s'en sort bien de ce film qui manque toutefois d'ambition.
    teofoot29
    teofoot29

    69 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2010
    Un film noir qui m'a semblé très court, l'idée est très bonne mais méritée d'être un peu plus développée de la part de Fritz Lang, cependant Henry Fonda et Sylvia Sidney forment un couple remarquable et certaines scènes largement repris dans des films d'aujourd'hui comme la scène où l'on voit Fonda porter sa femme dans ses bras à travers le viseur d'un fusil prouve largement le talent du plus grand réalisateur allemand de tout les temps.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    234 abonnés 1 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Noir et lyrique, parfaitement maîtrisé sur le plan formel, mais on a vu des oeuvres de Fritz Lang plus subtiles. Le message sur l'injustice sociale est un peu lourd. Et le titre du film en français en rajoute malheureusement une couche. Les acteurs principaux appuient leur composition d'innocents écrasés par la fatalité, surtout Sylvia Sydney. Cela dit, l'ensemble est de facture honnête. Pour son deuxième film américain, après Furie, Fritz Lang réalise une sorte de "Bonnie and Clyde" avant l'heure, en jouant plus sur la corde sentimentale que sur le thème de la balade sauvage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Le plan (fixe) final du film est certainement l'un des plus beaux de l'histoire du cinema, un cri sourd de l'homme qui traduit l'idee langienne a la perfection sur une condition humaine rendue pessimiste par la culpabilite ( reelle ou non ) que lui inflige la societe.
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