Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
RedArrow
1 655 abonnés
1 527 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 7 février 2021
Aïe, déception... Relative, certes, car "Bliss" n'est pas si déplaisant à suivre en soi (d'où cette note) mais, si on le compare à l'aune des autres propositions de SF intimistes de Mike Cahill ("Another Earth, "I Origins") si ambitieuses par la portée philosophique de leur discours, on a l'impression d'être nous-mêmes passés dans une autre réalité où le cinéaste livrerait le minimum syndical de ce qui aurait pu être une sorte de grandiose "Matrix pour les désespérés".
Dans notre triste monde, un employé dépressif (interprété par Owen Wilson) n'a plus que pour seul moyen d'évasion la vision d'un endroit paradisiaque qu'il dessine de façon obsessionnelle. Croyant avoir définitivement atteint le point de non-retour de sa terne existence, il rencontre une SDF (Salma Hayek) ayant le don de manipuler le cours de la réalité à l'aide de mystérieux cristaux...
Même si elle part sur quelques données caricaturales pour expliquer l'inévitable fuite en avant de son héros, la première partie de "Bliss" a le mérite de fonctionner. Bon, il n'y a guère de mystère sur la manière d'interpréter métaphoriquement l'ensemble (Cahill ne se montre pas très subtil sur certains plans/indices furtifs dévoilés assez tôt) mais, tout comme le personnage d'Owen Wilson, il est plutôt plaisant de découvrir cette nouvelle perception de notre réalité par les yeux et les agissements extraordinaires de cette SDF, quelques scènes de manipulations sur autrui font ainsi leur petit effet. Cependant, dès lors que les finalités très convenues de l'entreprise prennent le pas sur le reste, "Bliss" s'enlise dangereusement autour de la faiblesse de sa proposition et, au-delà de la prise de conscience attendue de son héros amorphe, n'envisage qu'une potentielle porte de sortie via une relation père-fille trop vite dessinée pour réellement convaincre.
Afin de relancer la machine, Mike Cahill prend néanmoins une très bonne décision : enfoncer la tête de son personnage principal encore un peu plus sous l'eau et lui/nous faire découvrir un autre versant de cet univers ! L'astuce a le mérite de marcher et laisse même espérer à mi-parcours que "Bliss" en avait gardé sous son capot scénaristique. Hélas, là encore, l'illusion ne durera qu'un temps, le parcours paresseux de cette odyssée du désespoir vers la lumière reprendra rapidement ses droits, offrant tout de même quelques idées et séquences loin d'être plaisantes au passage mais qui ne sauront jamais supplantées à elles seules un film incapable de s'extirper de ses enjeux simplistes.
On s'avance peut-être mais, en perdant Brit Marling, sa OA de muse dans ses précédentes œuvres, pour la remplacer par des acteurs hollywoodiens plus consensuels, Mike Cahill semble aussi avoir égaré une partie de son inspiration pour se réfugier vers des standards plus banals. Quelques idées et une patte encore reconnaissable subsistent ici et là mais il serait dommage de perdre ce qui nous a tant plus dans la vision de ce cinéaste dans des films plus formatés et donc mineurs comme ce "Bliss"...
Je suis estomaqué par le nombre de personnes qui n'ont pas compris la subtilité de ce film. C'est un film qui fait beaucoup réfléchir sur la réalité du héros, ce qu'il perçoit comme vrai ou ce qu'il veut croire de vrai. On part dans un délire pseudo-science-fiction mais il y plusieurs niveaux de lecture dans ce film : spoiler: le héros a clairement un problème de santé mentale et d'addiction aux anti-douleurs, si bien qu'il en est devenu schizophrène et rencontre une sans-abris elle aussi folle qui va le faire partir dans son délire en le droguant (crystal = méth ?) et il devra choisir de revenir à la réalité pour vivre avec sa fille plutôt que de s'évader dans son monde idyllique de "juste une simulation" (délire psychotique de schizophrène) .
Premier attrait : Salma, second attrait l'histoire (entre vanilla sky et matrix). Mais le film reste bancale pour 2 raisons : Orson ne convint pas (jeu très limite) et quelques trous dans l'histoire (spoiler: par ex : Dans la réalité, il est docteur, mais ne semble pas surpris, pourquoi Salma est surprise qu'il soit réel si l'expérience était convenue, pourquoi dans le réelle, les illusions et les pouvoirs des pierres agissent quand même ? .. .). c'est bien dommage. On a l'impression d’être passé à coté du sujet.
Aucun intérêt, aucune explication, ce film n'a aucun sens. Quelle perte de temps. Énorme déception, surtout quand on attend une explication à la fin qui n'arrivera jamais.
J'ai adoré regarder ce film surprenant et plein de rebondissements mêlant plusieurs genres et nous laissant en haleine tout le long. J'ai trouvé ce film très intelligent et les acteurs sont supers. Je ne comprends pas les mauvaises critique sur ce film. On se demande tout le long ce qu'il va se passer ensuite. de fil en aiguille on bascule d'un univers réel à un univers irréel plongeant ainsi au cœur de l'esprit tourmenté du héro. Une belle réussite pour moi!!!
Meilleure digression sur les mondes virtuels depuis eXstenZ. Vous connaissez ce conte chinois ? C'est l'histoire d'un homme qui dort et rêve qu'il est un papillon. Quand il se réveille, il ne sait plus s'il est un homme qui a rêvé qu'il était un papillon, ou un papillon qui rêve qu'il est un homme... Traité avec beaucoup de finesse, de poésie et de force jusque dans les détails des ambiances, des lumières et des couleurs, un chef d'oeuvre. Si vous voulez appréciez pleinement l'expérience, à mon avis, jetez-vous à l'eau sans avoir vu la bande annonce !
4 452 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 8 février 2021
Il est assez évident qu'il s'agit d'une histoire de maladie mentale cependant le film tente de combiner cela avec une histoire de science-fiction à propos d'une boîte à cerveau qui est une simulation toutes connectées par des machines truquées. Bliss s'efforce tellement de devenir multigenre qu'il devient sacrément confus et dispersé. Combiné à une fin qui n'a pas vraiment de sens et vous vous demandez si tout cela a été imaginé. Le personnage de Salma Hayek était-il réel. C'est à peu près aussi satisfaisant que pas de fin du tous et peut-être même moins...
Plutôt curieux comme film. Il emprunte à plusieurs films cette opposition entre monde réel et simulation mais sans trop savoir quoi en faire et on est finalement comme les protagonistes du film, on ne sait pas trop quoi faire, où on est et on attend un vrai début de l'histoire..... Et puis rien hormis une déception car je reste vraiment sur ma faim.
Je ne comprends pas la note de ce film .... Il est excellent ! On ne vois pas passer le temps, on se demande tout le long si ils sont fous ou non. Le scénario est bien trouvé et la fin est très bien. Un film plus profond qu'il n'y paraît.
Film assez décevant... Le scénario et les différentes scènes semblent toutes inachevées. À l'image de la mort du supérieur hiérarchique de Greg au début du film et qui réapparaît un peu plus loin sans explication, ni développement... C'est bâclé et confus et si le fond de l'affaire était d'évoquer la condition des sans-abris aux E.U en mode "fantastique", eh bien... C'est raté !
Je peux tout à fait comprendre les mauvaises critiques qui surplombent et suivent la mienne, car ce film est tellement subjectif dans son interprétation, qu'une fois terminé, le clivage est total. Personnellement j'adore quand le réalisateur ne vous prend pas par la main pour vous dire quoi penser et comment comprendre le film. Les différentes lectures qu'apportent le scénario et la réalisation m'ont fait grandement réfléchir et c'est ce que j'aime dans le cinéma de Cahill. Le jeu des acteurs principaux m'a comblé, la réalisation et l'image l'ont fait également. Je vous conseille vivement de regarder ce film et j'espère sincèrement que vous passerez un aussi bon moment que celui que j'ai passé. Si vous l'avez déjà vu et que vous faites le tour des critiques pour avoir des réponses à propos de la fin, je penses qu'il est impératif de prendre le temps d'y réfléchir et de trouver ces réponses seul. Par contre si vous ne l'avez pas vu, alors dans ce cas, très bon film à vous !
Un véritable chef d'oeuvre extrèmement subtil! spoiler: Pour ceux qui connaissent quelque chose au sujet des maladies mentales, ce film reflète parfaitement l'étendue que peut avoir des hallucinations paranoïaques et schizophrènes. Il se peut que l'entier du film se déroule dans un asile psychiatrique car sa fille lui parle d'une couverture sur son visage. Il se peut donc qu'il aït été interné suite au meutre de sa fille à la suite d'une crise schizophrénique. Le film entier serait donc une hallucination au début de son internement, ce qui explique le porte-monnaie qui grésillait sur son bureau avant qu'il ait voir son employeur. Le traumatisme serait assez fort pour que tout le film représente les hallucinations du personnage. Un grand merci, une perle cinématographique!
Je n'ai vraiment rien trouvé à sauver de ce film. C'est mauvais du début à la fin. 1h45 d'ennui total, autour d'une histoire sans intérêt et mal racontée.
J'ai attendu jusqu'à la fin pour avoir l'explication tant convoitée tout au long du film, mais voilà : absolument rien ! On comprend que tout n'était que l'illusion d'un malade mental, mais il y a tant de questions sans réponses et c'est frustrant. Personnellement, la déception de la fin m'a fait oublier l'intrigue du film.
Nul, typiquement le genre de film où on ne sait pas où ça va et surtout à la fin on reste sur pleins d'interrogations. Bref je ne conseille pas c'est dommage.