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Tardyluna
3 abonnés
95 critiques
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0,5
Publiée le 12 septembre 2022
J'ai tenue une demi-heure..., pour voir si le ton allait changer, si on allait sortir de ce truc bizarre. Film, si on peut appeler ça un film, qui hésite entre le polar, la bande dessinée, le film fantastique, le jeu-vidéo. Un mélange indigeste associé à un scénario inepte, un éclairage bizarre et mauvais, et des paroles presque incompréhensibles. Je ne comprends pas les ''5 étoiles'', alors qu'il y a tant de petits bijoux dans le cinéma français. Tous les goûts sont dans la nature, mais alors là...
un film gentillet un scénario décousu des personnage peu crédible et trop caricaturaux a voir un dimanche soir a la télé... si il n'y a rien de mieux ...Dupontel nous avait habitué a beaucoup mieux
J'ai été très déçue par ce film. Je m'attendais vraiment à autre chose. Dommage le sujet pourrait etre intéressant. Les dialogues sont plats l histoire est cousue de fil blanc. Je n'ai pas été captivée je voulais même quitter la salle avant la fin. Jai du mal a comprendre quil soit aussi bien noté .
Je n’ai jamais vu un tel Navet....!! Je ne comprends pas comment ce film a pu obtenir des récompenses.....!! C’est ennuyeux au possible du début à la fin et même pas drôle !!
Dupontel manie habilement le cynisme et l'humour. Il a fait de ce genre à part entière sa marque de fabrique. Mais son retour au cinéma n'a sans doute pas la force qu'on lui a connue. Le ton est particulièrement grinçant et drôle, certes, mais le long-métrage dérive surtout vers la moquerie et l'absence d'empathie. Son regard sur le handicap est plutôt choquant. Il offre une image terrifiante et caricaturale du traumatisme crânien même si naturellement on sait qu'il faut faire un pas de côté pour l'appréhender. Le trait grossier caractérise essentiellement ce récit où l'on ne décolère pas d'un scénario si facile et si caricatural. En plus, l'humour ne fonctionne pas et rappelle tristement le métier moderne d'humoriste réduit souvent au mépris sur l'autre.
Ce qui sauve tout de même le récit demeure cette joie histoire de retrouvailles entre une mère et un enfant abandonné sous X. Le film s'émaille de scènes émouvantes et sensibles qui ne le précipitent pas totalement dans le ratage.
A la première scène on se dit que ça se veut humoristique mais que c'est complètement raté et on espère mieux. Après la deuxième scène on se dit que c'est vraiment lourdingue et qu'on attend quand même mieux. La troisième tombe complètement à plat et on attend plus grand chose. On anticipe déjà la platitude de la scène suivante, ad libidum et ad nauseam. N'est pas Terry Gilliam qui veut Que ce film ait pu avoir autant de récompense montre l'état du cinéma français.
Déjà avec Au revoir là-haut j'avais trouvé Dupontel un peu ramolli (peut être à cause de l'adaptation). Ici c'est encore pire. Il nous sort une comédie romantique un peu molle du genou, pas vraiment intéressante ni vraiment touchante. Comme pour son précédant film, la fin, totalement inattendue et terrible, sauve un peu l'ensemble. Reste toujours une mise en scène soignée, une direction artistique réussie, et une interprétation de qualité. Virginie Efira est une fois de plus formidable. Nicolas Marié est drôle et touchant, même Albert Dupontel lui-même est très bien. Pas le meilleur film de son auteur donc, mais cela se laisse regarder. Moins corrosif, moins politiquement incorrecte mais plus romantique et plus tendre. Même si le tout manque quelque peu d'émotion. A voir pourquoi pas mais ne laissera pas une trace impérissable.
Après le poétique "Au revoir là-haut", A. Dupontel, comédien-réalisateur à part du cinéma français, propose une histoire à la fois simple et touchante. Il égratigne au passage certains fonctionnements de la société contemporaine. Un univers toujours décalé, une approche peu ordinaire, entre humour burlesque et sujet humaniste. Pour autant, on peut déplorer un scénario trop peu développé, des dialogues chuchotés, le film multi césarisé reste tout de même surestimé.
Mais je suis déçue tellement déçue!!! Où est la virtuosité de la mise en scène unique de Dupontel? Qu'en a -t-il fait? Où sont passés la magie, l'humour déjanté, acide, brillant et loufoque d'Albert?Où sont Bernie, Enfermé dehors, Le vilain, 9 mois et Au revoir la-haut? Plus rien, on ne retrouve plus rien de ce qui faisait son cinéma. L'histoire est banale à pleurer, à part quelques plans intéressants ( la scène des archives) qui nous font espérer que le style va enfin se mettre en place, rien rien dans la mise en scène n'est travaillé, ne rappelle le style incomparable et inimitable d'Albert Dupontel. Une chouette distribution, les acteurs sont bien dirigés mais c'est un petit film. Ils ont eu 7 César? Mais comment, pourquoi, qqque, quoi? Moi pas comprendre.
Du bon, voire du très bon Dupontel. Avec son style si particulier, qui ne fait pas dans la subtilité, Dupontel réalise un film intéressant, agréable à regarder, et très original... avec bien entendu des messages (pas tellement subliminaires) sur l'importance de l'amour (filial et de couple), sur l'injustice de la vie, sur le pouvoir etc. Avec des originalités de mise en scène certaines, et un univers très particulier, ce film est avant tout une fable moderne, totalement invraisemblable mais à laquelle on aimerait croire car les personnages nous sont sympathiques malgré leur côté stéréotypé mal dégrossi. Les acteurs sont tous très bons également. Je conseille vivement.
Septième long-métrage d'Albert Dupontel, "Adieu les cons" se présente comme un drame burlesque et poétique, drôle mais aussi critique. S'il y a bien une chose que j'apprécie et qui définit sa filmographie, c'est bien son ton particulièrement cynique et corrosif, toujours mélangé avec une touche d'absurde qui rappelle l'univers visuel de la bande-dessinée. Alors, ce n'est pas mon film préféré du réalisateur, mais j'avoue qu'en ces temps difficiles, "Adieu les cons" arrive à point nommé en illustrant cette envie profonde de tout plaquer pour se libérer soi-même, loin du cadre conforme imposé par la société et ses dirigeants. Le récit nous embarque alors dans une échappée à la Bonnie et Clyde, un road-trip identitaire mouvementé et émotionnellement investi. C'est un conte moderne juste, touchant et imprévisible. L'écriture des dialogues est fine et articule avec légèreté une pantomime décalée composée d'éclopés de l'existence : un informaticien suicidaire, une coiffeuse mourante et un aveugle mis au placard. "Adieu les cons" se savoure à toute allure, avec panache et dérision. Il y a de très belles scènes où la caméra s'emporte dans des mouvements acrobatiques improbables et poussent les traits de la fantaisie. J'ai pensé à Jeunet avec ses couleurs sépia et sa manière d'aborder l'histoire comme un train en marche qu'on essaye de rattraper. C'est inventif tout en restant concis. J'ai aussi beaucoup aimé la subtilité avec laquelle il pose un regard critique sur le monde d'aujourd'hui : des figurants constamment figés sur leur portable ou derrière un écran, ne vivant plus l'émotion d'un regard ou d'une rencontre. C'est un détail qui en dit énormément sur le raz-le-bol des personnages et les aberrations de notre présent, je trouve, et ce, avec un humour noir qui le caractérise ! Cette satire sans prétentions est emmenée par un trio étonnant. Virginie Efira est superbe, comme à son habitude, et prouve une nouvelle fois qu'elle peut tout jouer. Le César est à portée de main, si bien qu'elle fait de l'ombre à Dupontel qui se fait oublier dans ce personnage touchant et clownesque malgré lui. Nicolas Marié, lui, apporte une naïveté et un décalage intéressant et comique. Néanmoins, "Adieu les cons" ne m'a pas plus ému ni marqué que ça. Une certaine pudeur régule les émotions qui s'immiscent à certains moments. La gestion des flash-backs m'a également moins convaincu. On y décèle une vraie signature, un vrai besoin de raconter mais de là à dire que c'est un chef-d'oeuvre... Après, c'est sûr que si on compare par rapport aux autres sorties de cette année, "Adieu les cons" fait indéniablement partie des bonnes surprises.