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    Illusions Perdues
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    Antoine G
    Antoine G

    9 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Décevant. Balzac compte parmi les plus grands reporter sur son époque, mais c'est avant tout un auteur, un romancier qui fait vivre ses personnages autant sur le plan des sentiments, de la déception à la tristesse. Le film se veut aussi un reportage sur son époque, la notre en fait, et fait l'impasse sur le style pour truffer l'histoire d'allusions et de citations qui bousillent l'âme du roman
    Ufuk K
    Ufuk K

    473 abonnés 1 411 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    "Illusions perdues" acclamé par la critique, présenté cette année à la Mostra de Venise est un drame historique pertinent. En effet en dépit d'une durée excessive (2H30), j'ai beaucoup aimé cette histoire adapté d'un roman d'Honoré de Balzac avec de somptueux décors, une très belle reconstitution du XIXème siècle avec une histoire universelle qui décrit très bien le comportement humain fait d'illusions, de superficialité ou tout s'achète ou rien n'est vrai avec un superbe casting ( Cécile de France, Vincent Lacoste, Xavier Dolan, Jeanne Balibar ,Gérard Depardieu et superbe performance de Benjamin Voisin ).
    Guimzy
    Guimzy

    162 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Xavier Giannoli, avec Illusions Perdues, fait un très bon parallèle avec la vision du journalisme d'aujourd'hui en s'inspirant librement de l'œuvre de Balzac. Son message très moderne et d'actualité se fond très bien dans ce film historique car tout y est pour que l'on puisse y croire.

    Les décors et la lumière sont déjà somptueux, résultant d'un bon mélange entre les couleurs chaudes du journal et froides de la haute bourgeoisie, où les sentiments, les situations, ne sont pas du tout les mêmes. Ca fait aussi du bien de voir un réalisateur qui respecte l'époque dans laquelle il raconte son récit : très peu d'effets visuels numériques, beaucoup de mise en scène ancrée dans un Paris du XIXe siècle qui rayonne par sa crédibilité. Les acteurs sont tous irréprochables, même le caméo de Depardieu est vite oublié pour laisser place à son ignoble rôle. Benjamin Voisin livre une interprétation tout en nuance, jouissant du succès dans son innocence, et de sa plongée dans un cynisme qui finira par le faire tomber. Et même si le scénario est finalement assez classique dans sa conception, une sorte de "rise and fall" où l'on sent venir les drames et les rebondissements, la crédibilité du film fait qu'il reste très divertissant et très immersif, et son message me parle beaucoup aussi.

    L'arrivée du libéralisme de l'époque qui a transformé les journaux en satire afin de remplir les poches des actionnaires, est une sombre histoire de notre pays. Et c'est un message qui me touche beaucoup, raison pour laquelle je continue à voir le film "France" comme le meilleur de cette année 2021. Illusions Perdues garde cette critique dans le fond de son film mais en le proposant divertissant, contrairement au film que j'ai cité. Ce qui le rend plus accessible au grand public, et donc très utile, pour moi, à la société. Même si les dialogues sont parfois caricaturaux là-dessus, notamment le personne de Vincent Lacoste qui, bien qu'excellent, soit un peu trop manichéen, la relation entre les personnages, très toxique par moment, illustre brillamment ce coté infame de ce qu'est devenu le journalisme, qui a fini par mener et influencer la politique du pays. "Bientôt, un banquier sera au gouvernement" comme le dit la voix-off.

    En parlant de cette voix, c'est pour moi le plus gros défaut du film car elle est beaucoup trop présente sur des enchaînements de séquences où l'image pouvait en dire tout autant, voire beaucoup plus. J'ai ressenti à force comme une peur du réalisateur que le spectateur passe à coté du message de son long-métrage, et ça m'a un peu dérangé. Et malgré son montage très dynamique, la mise en scène est un peu au ralenti dans les 30 dernières minutes, avec des champs-contre-champs classiques dans chaque nouvelle séquence, qui donne l'impression que le film galère un peu à raconter la fin. Ce sont des défauts qui m'empêchent de le savourer comme je le savourais la première heure, mais ça reste un très bon film, gravé dans une époque historique très bien représentée, et ça fait du bien de voir un film français de cette trempe remporter son défi.
    LeFilCine
    LeFilCine

    166 abonnés 563 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Il était difficile d’imaginer il y a quelques semaines que l’impeccable direction artistique d’Eiffel serait déjà surpassée si peu de temps après. C’est pourtant la prouesse réalisée par les équipes de Xavier Giannoli. En effet, les décors parisiens et l’ambiance du début du XIXe sont admirablement rendus. Les effets spéciaux d’arrière-plans sont forts peu visibles, ce qui donne un vrai cachet d’authenticité. Le réalisateur nous offre une plongée assez enivrante dans le Paris de cette époque, des outrances des grands boulevards aux mondanités de la bourgeoisie. Le casting est assez délicieux, principalement dans ses seconds rôles, même si Benjamin Voisin dans le rôle-titre s’en tire avec les honneurs. Mais les prestations de Vincent Lacoste, Gérard Depardieu, André Marcon ou encore Jeanne Balibar sont les plus remarquables. Comme dans l’œuvre de Balzac c’est la partie centrale du récit qui est la plus captivante. En, effet c’est quand le héros est plongé dans les arcannes de la presse populaire de l’époque, ces journaux sans morales et sans scrupules, que le scénario a le plus de saveur. C’est dans cette vision parabolique de notre époque que le film parle le plus au spectateur d’aujourd’hui. L’introduction et la conclusion, plus marquées par le contexte politique et sociale de l’époque, laissent plus distant. Mais, même si le récit d’Honoré de Balzac est largement condensé, le film reste un gros morceau de 2h30, qui rebutera une partie du public.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2022
    Le cinéma de genre est bel et bien de retour et ce n’est pas cette adaptation d’Illusions Perdus réalisé par Xavier Giannoli qui devrez nous faire dire le contraire. Partiellement adapter de l’œuvre de Balzac (un des auteurs qui a était pas mal mis en avant ces dernières soit avec le fade «Eugénie Grandet» ou le «Le Colonel Chabert»…) on y suit les péripéties de Lucien de Rumbempré un jeune roturier qui souhaite s’imposer dans le monde du journalisme et de la haute-société. Jamais adapter au cinéma au par avant, il aura fallut un réalisateur de la trempe de Giannoli pour nous en proposer une relecture qui mêlé habilement un certain académisme assumé et un parti plus contemporain qui se manifeste par la narration (avec notamment des phrases comme «nous aurons peut-être un banquier au gouvernement», «on arrivez pas encore à enchaîner le canard»…).

    Réalisateur à la filmographie prolifique et éclectique, j’avais surtout découvert les talents de metteur en scène et son goût prononcer pour le cinéma de genre avec «Marguerite» qui revisiter astucieusement le mythe de «Florence Foster Jenkins». Bien plus qu’un simple remake, Giannoli avait su faire de cette ‘‘copie’’ une véritable œuvre personnelle intimiste et en même temps un beau spectacle. Bref, c’est donc presque logique que le réalisateur français revisite un moment donner dans sa carrière une œuvre du répertoire. Il ne rester plus qu’à savoir...et à la fin de la projection on se dit qu’Illusions Perdues ne pouvait d’être qu’elle.

    Avec ce récit qui aurait pu paraître boursoufler, Xavier Giannoli en donne une œuvre pas mal fouillé et rechercher. Chaque personnage est savamment écrit apparaissant très complexe à discerner. Ils sont d’ailleurs tous à la fois insupportable et en même temps on ne peut nier qu’ils nous fascinent. C’est d’ailleurs en cela qu’avec son équipe de scénariste le réalisateur réussi sont paris. Tout le monde sait combien il est compliquer d’adapter une œuvre classique et les spécialistes du roman m’ont fait justement remarquer que tout un pan de l’histoire avait était oublier. Mais de ce que nous donnes déjà le film à voir, on a qu’une envie c’est de découvrir l’avant et l’après. Le film n’écorche en rien le roman mais en donne une interprétation subtile et respectueuse. Comment ne pas voir dans ce long-métrage certainement le plus abouti de son auteur, l’amour qu’il porte à Balzac et à ces personnages ? Pour moi, ce film reflète la parfaite recette entre «adaptation» et «appropriation personnelle». Car si avant on ne pouvais détacher cette histoire de son auteur, on ne pourra désormais plus la détacher du nom de son réalisateur. Comme «Cyrano de Bergerac» avec l’adaptation de Rappenaud.

    Véritable spectacle visuelle, on plonge corps et âme dans ce Paris à la fois idéalisé et qui nous semble inchangé, pourtant. Je ne trouve pas assez de mots pour décrire l’esthétisme de ce film. Que ce soit les décors qui mêle astucieusement effets spéciaux et véritables constructions physiques, les costumes, la photographie...tout est parfait. C’est incroyable. On se croirait limite dans une production anglo-saxonne. C’est peut-être là que Xavier Giannoli affiche ses réelles talents de metteur en scène bien plus que la réalisation qui reste très bonne, et son académisme assumé. Mais un académisme qui nous fait du bien, tant les films français de ces dernières années manquer de prestance et d’élégance. Quand au montage on ne voit pas les heures filés. La réalisation est très bonne, en effet. Il y a des plans magnifiques, on pense notamment à la désormais culte scène du sacre ou aux séquences qui se passent dans les imprimeries...mais il y en a d’autres qui semble manquer de chair. Notament les moments d’intimités ou les dialogues silencieux manquent un peu de souffle je trouve mais globalement ce n’est que sur 2/3 passages qui n’influence en rien la qualité du travail.

    Si le réalisateur avait déjà dirigé plusieurs grands noms du cinéma français au par avant, ici il réunis la crème de la crème. En effet se succède sous sa caméra des talents qui n’ont plus rien à prouver Jeanne Balibar, Cécile de France, Gérard Depardieu et d’un autre la jeune génération du cinéma français à qui rien ne semble impossible Vincent Lacoste, Salomé Deyniews, Xavier Dolan et la révélation Benjamin Voisin. Tous tiennent parfaitement leurs rôles et rivalisent de talents. On aurait réellement du mal à choisir entre toute cette galerie. Mais moi je me contenterais de rester sur Benjamin Voisin qui m’avait agréablement surpris dans «Eté 85» et qui confirme aujourd’hui son immense talent et son statut de nouvel acteur fétiche. Chic, irrévérencieux, torturé, visage angélique...on le croirait sorti d’un film de Luchiano Visconti – il a gagner en maturité et en finesse dans son jeu d’acteur – et croyez je pense que d’ici 5 ans il sera une des valeurs sûres de notre cinéma. Il n’a d’ailleurs pas volé son César. Puis je m’attarderais sur Salomé Dewaels qui joue la timide et qui offre une interprétation bouleversante. Elle est la lueur d’espoir dans ces personnages souvent perdus.

    Si j’ai aimé ce film c’est pour ce qu’il dit de nous entant que société. Car, il est clair qu’en regardant «Illusions Perdues», Xavier Giannoli signe une critique acerbe du milieu médiatique et de la classe politique. Mais c’est aussi un film sur l’ambition, et la déchéance qui nous attends si on en oublie le travail et les valeurs. Ce long-métrage nous invite à repenser notre fonctionnement. Je pense que je n’ai pas besoin de développer ce point davantage tant quand vous le verrez vous trouverez que cette histoire et ces messages n’ont jamais paru aussi clair et d’actualité.

    En conclusion Xavier Giannoli signe une fable enchanteresse. Véritable fête visuelle, pleine de talent, de fougue et d’audace. Avec ces «Illusions Perdus», il redéfinit la notion de chef d’œuvre car oui ce film est un véritable «chef d’œuvre» comme on en as peu vu en France ces derniers temps. Si les 60 prochaines années cinématographique qui nous attends, ressemble à cela, alors oui nul raison de bouder les salles. En attendant je ne peux que vous conseillez d’aller le voir et franchement ce film n’as pas voler ses statuettes dorés.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 856 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Franchement non...

    J'ai lu très récemment le bouquin de Balzac parce qu'on m'avait donné envie de le lire et vu que le film sortait à peu près en même temps, pourquoi ne pas aller confronter mon texte du lecteur à celui de Xavier Giannoli ?

    Alors j'ai bien fait de lire le livre avant, parce que j'avais adoré les deux premières parties (moins la troisième) et que si j'avais d'abord vu le film, jamais de la vie je ne serais empressé de le lire.
    On se concentre donc sur la seconde partie du bouquin, les péripéties parisiennes d'un jeune arriviste qui tente de se faire une place hors de sa province. Et il y a des choses qui fonctionnent plutôt bien, les codes culturels qui changent, même pour Louise (maîtresse du héros et jouée par Cécile de France), qui fait pourtant partie de la noblesse, se retrouve un peu perdue à Paris où la mode n'est pas la même qu'à Angoulême.

    Mais en fait ce qui m'a assommé, c'est la narration, on opte pour une voix off qui raconte toute l'histoire, donne plein de détails, alors autant ce style de narration pouvait passer dans le roman, autant dans le film j'étouffais. Les personnages ne vivaient jamais rien par eux même, jamais une situation n'était assez développée pour qu'on ressente ce qu'ils vivent, c'était sans arrête expliqué, surexpliqué par la voix off.

    Je ne comprends vraiment pas le projet.

    Surtout qu'au début on nous assène une quantité d'informations sur le passé de Lucien, le héros, qui servent à condenser tout ce que l'on apprend sur lui dans la première partie du bouquin, j'ai juste trouvé ça indigeste.

    Cette narration fait que le film manque simplement de vie, tout semble trop mécanique...

    Alors je ne dis qu'il n'y a pas quelques coups d'éclat. D'ailleurs j'ai aimé tous les passages où les personnages secondaires sont au centre que ça soit Vincent Lacoste, Xavier Dolan ou même notre bon vieux Depardieu national. Disons que le Lucien du film m'agace, avec une son petit zozotement, je me suis demandé, vu les allusions que fait le film à la politique actuelle, si ce n'était pas fait exprès pour ressembler encore plus à Macron. Et que les passages que je préfère dans le film comme dans le livre sont ceux qui concernent la littérature, comment Lucien s'arrange avec ce qu'il pense d'un livre pour publier des articles, même si dans le film j'ai eu l'impression que Xavier Giannoli répondait avant tout aux critiques qu'il reçoit lui.

    Je n'ai jamais réellement réussi à rentrer dans le film, certes il arrive parfois à être drôle, mais jamais à toucher, son héros est trop banal et peu développé pour ça.
    Je ressors donc de là avec la salle impression d'avoir perdu mon temps et que j'aurais dû me contenter du bouquin... et en même temps la seconde partie du livre est géniale, ça mérite d'être adapté au cinéma, mais je suppose qu'il fallait oser rentrer plus dans les intrigues politiques, les personnages et ne pas précipiter pour que tout ça rentre dans un film de 2h30 en disant que la voix off ferait le reste.
    François Walon
    François Walon

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Une adaptation plate et convenue du roman de Balzac, qui laisse de côté la subtilité de l’analyse des caractères au profit d’un parallèle lourd et assez grossier avec l’époque actuelle.
    Le casting est maladroit: les acteurs peu crédibles et peu convaincus par leur rôle (qui aurait applaudi l’extrait de Bérénice littéralement ânonné?) font ce qu’ils peuvent en fonction de leur talent dans des décors assez vulgaires.
    On s’ennuie rapidement à ce spectacle du niveau d’une médiocre série télévisuelle.
    Jmartine
    Jmartine

    154 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Après « Eugénie Grandet » sorti il y a à peine un mois, c’est de nouveau l’adaptation d’un roman d’Honoré de Balzac qui est à l’affiche. De Balzac, présenté comme la terreur des collégiens accablés sous les poids de ses descriptions, qu’en reste-t-il des années après ? comme avec Eugénie Grandet je me demande si j’ai lu ces ouvrages…Néanmoins, l’œuvre de Balzac semble très soluble dans le cinéma. De l’adaptation de “La Cousine Bette” par Alice Guy en 1906 au film de Xavier Giannoli sorti en salles ce mercredi, nombreux sont les réalisateurs à avoir adapté l’œuvre de Balzac mais beaucoup se sont cassés les dents sur son foisonnement et ses ambiguïtés, son art à peindre avec grandeur nos petitesses, à pourfendre les intrigues d’un monde hypocrite …On dit que Xavier Giannoli portait en lui cette adaptation depuis 30 ans, qu’il a attendu d’avoir les moyens de transposer le roman de Balzac à l’écran selon ses désirs et ses exigences … Xavier Giannoli s’est battu pour tourner à Paris et tenait à filmer autant que possible dans des décors « réels » les scènes d’intérieur ont été tournées au Palais de Compiègne, ou au théâtre Louis Philippe de Compiègne… Grand spectacle , budget conséquent, et casting cinq étoiles (certaines plus brillantes que d’autres) sont au programme. Le chemin du succès populaire est tout tracé et cela semble marcher si l’on en croit les applaudissements de la salle à la fin de la séance où j’étais… et cependant j’en suis sorti agacé pas vraiment convaincu par cette adaptation trop longue, trop mécanique …. A vouloir pointer l’actualité criante du texte. Giannoli use d’une voix-off omniprésente pour asséner l’adage du « tous pourris » traversant les siècles. Ce film participe à un dénigrement très actuel et général de l’information et de la critique, et il s’en dégage un petit parfum d’autant plus nauséeux que quasiment tout ce que le roman de Balzac contient de sentimentalement vibrant, trouble, déchirant, est évacué au profit de constantes torsions sur le présent… On ressort essoré de ces 150 minutes d’une impétueuse sarabande… Pourquoi vouloir absolument faire résonner hier et aujourd’hui ? À travers de petits clins d’œil à l’époque, subtilement glissés dans le commentaire de la voix off (un banquier au gouvernement, le masque et la plume…) Est-ce le moyen de s’arroger les faveurs du public ? Cela en a tout l'air...
    Joyeux
    Joyeux

    94 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Contrairement à Rubempré et à ses amis, je peux dire sans complaisance que ce film fait partie du très grand cinéma. Tout y est : un jeu d'acteurs monumental, des costumes, des décors, des musiques, une histoire, Xavier Giannoli réussit dans un domaine que Balzac laisse souvent de côté : la recherche de l'émotion dénuée d'ennui. Cette critique quelque peu grandiloquente est à l'image du film et, bien que ce dernier pourra être taxé de superficiel par ses détracteurs, nous devons lui faire honneur pour faire honneur au cinéma.
    éric b.
    éric b.

    12 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Voilà une grandiose adaptation du roman de Balzac, un régal dans tous les compartiments du film, intrigue, décors, costumes, jeux des acteurs, dialogues ciselés, scénario, etc...une analyse copier coller déjà de notre époque sur les dérives et manigances de la gestion de l'information par des médias non indépendants. Je ne me suis pas rendu compte que la pellicule durait 2h30 tellement c'était captivant.
    Thibault M.
    Thibault M.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Je mets une étoile car le pop corn sucré de l'UGC Cinéma de Montparnasse était bon.
    Sinon je me suis ennuyé dès les 30 premières minutes, que ce fut long.
    Depardieu ok pourquoi pas, grand acteur, mais pour l'être ou du moins le prétendre, il faut être bien accompagné et là c'est une catastrophe...
    Et dire que l'on a payé 35€ pour 3 places...
    + 8€ pour le pop corn...
    J'aurais dut n'acheter que le pop corn...
    Emma
    Emma

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Illusions Perdues est un film qui nous plonge dans le Paris des années 1820, où l'on suit Lucien, un jeune écrivain plein de rêves qui débarque dans la capitale dans le but de faire connaître ses oeuvres. J'ai trouvé ce film particulièrement brillant, par bien des aspects. Tout d'abord, les acteurs! Ils sont tous excellents, Benjamin Voisin premièrement, mais aussi les personnages secondaires comme Vincent Lacoste ou encore Xavier Dolan (toujours aussi juste dans ses rôles). De plus, je trouve l'époque très bien retranscrite avec beaucoup de détails et d'évènements généralement effacés des autres films d'époque que j'ai pu voir. Les costumes aussi sont sublimes et soulignent un peu plus la bourgeoisie parisienne. Enfin, les sujets abordés, tels que la presse, la question des médias et de la manipulation viennent à questionner le spectateur, il est très facile de dresser un parallèle avec la société d'aujourd'hui. En bref, un excellent film sur tous les plans, un très bon moment passé en salle et un film qui fait réfléchir! Si je devais trouver un petit défaut, je dirais que le film est un peu long, il aurait pu être réduit de quelques scènes pour permettre au spectateur de rester bien concentré à chaque instant. Foncez le voir, il mérite le coup d'oeil!
    Acfc
    Acfc

    10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    L'ascension fulgurante et la chute brutale d'un jeune poète dans le Paris du XIXème siècle, Un film en costumes haut en couleurs et au casting brillant hélas plombé par une voix off omniprésente
    Logan des Saints Lima
    Logan des Saints Lima

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    C'est avec franchise que j'admets considérer mon opinion plus légitime que la plupart des critiques que j'ai lues jusqu'à présent, que j'ai trouvées mal construites, infondées et vides.
    Pour autant je reconnais tout aussi volontiers ma subjectivité ; j'ai terminé la lecture des Illusions Perdues de Balzac il y a trois jours très précisément. Une lecture qui m'a accompagnée tout au long du mois de décembre et dont la fin m'a plongé dans un profond état de mélancolie : un chef d'oeuvre pareil ne laisse personne insensible !
    Vous l'aurez compris, je suis tombé amoureux de cette oeuvre, j'ai lu et relu des pages entières afin de savourer encore et encore le génie de Balzac.
    De l'amour certes, mais un amour platonique car je pense sincèrement être suffisamment lucide pour juger tout ce qui s'y rapporte.

    Ce film donc, a tout d'un film réussi et je comprends réellement pourquoi il a été salué par la critique : la reconstitution historique est excellente (bien qu'en tant que pianiste je regrette l'anachronisme de presque toutes les oeuvres utilisées), il y a du rythme, la mise en scène et la photographie sont grandioses. Hélas ! je ne peux pas accepter que l'on dise que les acteurs y sont magistraux. Ceux qui vont dans ce sens n'ont pas lu Balzac. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut se sentir immergé dans un film historique du XIXe siècle quand les acteurs s'expriment comme au XXIe : ils font semblant de se croire deux cent ans ans plus tôt et ça crève l'écran, les dialogues sont forcés, leur diction est fausse, on n'y croit pas une seule seconde. Lire la prose et les dialogues de Balzac chaque jour pendant un mois et du jour au lendemain devoir écouter des acteurs tenter de parler le français du XIXe sans jamais réussir à cacher leur français du XXIe...
    Quant à ceux dont la diction est bonne, c'est simplement dû au fait qu'ils parlent comment ils parleraient en 2021 (Depardieu que pourtant j'adore habituellement et Lacoste qui est tout simplement honteux). Le seul qui pour moi tient la route dans ce film est Dolan (que je n'aime pourtant pas vraiment). Jeanne Balibar et certains acteurs secondaires ne sont pas mauvais non plus.
    Salomé Dewaels est insignifiante et Benjamin Voisin est lisse et terne comme Hayden Christensen dans Star Wars (il lui ressemble d'ailleurs énormément) : son personnage n'évolue jamais, ses expressions sont les mêmes du début à la fin.

    Au-delà des dialogues, l'histoire elle-même m'a déçu. Là encore je comprends pourquoi le public a été séduit, la trame globale a été respectée, et des contraintes de temps (le film est déjà long) ont sans doute empêché le réalisateur d'être plus fidèle à l'oeuvre, mais trop de détails impardonnables ont été oubliés et d'autres ont complètement et inutilement été inventés.
    Tout d'abord, le mari de Madame de Bargeton n'a jamais découvert la relation de sa femme avec Lucien, il s'est même livré dans le livre à un duel pour sauver son honneur. Au passage la scène dans l'imprimerie est ridicule et mal jouée de la part de tous les acteurs. Aussi Lucien n'a jamais été serveur chez Flicoteaux (le fameux restaurant du quartier latin). De plus, l'histoire ne se termine absolument pas avec Lucien dans un lac (wtf?). Continuons, Nathan n'est pas aussi important pour Lucien dans le roman, contrairement à Lousteau qui lui, reste son ami même après le retour de Lucien à Angoulême (la fameuse dette de 1000 francs effacée par l'envoi de vêtements). Châtelet ne fait jamais passer Lucien pour son neveu afin de l'introduire auprès de la comtesse d'Espard. Pourquoi tous ces mensonges complètement inutiles mais surtout aberrants ?

    Pire encore, OÙ EST LE CÉNACLE BON SANG ?
    Comment a-t-on pu faire fi du cénacle qui est un véritable socle moral pour Lucien ? Il est fondamental dans la construction et le développement du personnage. Et puis pourquoi avoir passé sous silence toute la misère qu'il a connue ? Lucien de Rubempré passe tellement de temps dans la misère à Paris et si peu dans l'opulence en comparaison...Avançons, où est l'Archer de Charles IX qui est le roman abouti de Lucien ?

    Il y a plus grave encore, je suis scandalisé par l'absence TOTALE de sa soeur Ève, de sa mère et de David Séchard, qui sont pour moi les personnages les plus importants avec Lucien, Lousteau, Coralie et Madame de Bargeton.
    La première partie du roman est bâclée en quinze minutes de film à peine tandis que la troisième (et dernière) n'est MÊME PAS INTÉGRÉE DANS LE FILM. On se retrouve donc avec un film qui s'intitule "Illusions Perdues" de Balzac mais qui oublie deux des trois chapitres du roman. Comment cela est-il possible ?
    Et les gens lui accordent quatre voire cinq étoiles, est-ce une blague ?
    Je le répète, je comprends qu'on puisse apprécier le film, il est très bon public, très esthétique, il y a du rythme, mais ayons un peu d'exigence et d'honnêteté intellectuelle, comment peut-on le qualifier de grand film voire de chef d'oeuvre ? On parle de Balzac là, il faut ouvrir et lire le roman au bout d'un moment...

    Petits détails :
    Était-ce vraiment nécessaire de montrer le sexe de Lucien, sérieusement ? C'est ridicule.
    Aussi, Lucien dans le roman est un homme extrêmement expressif et émotif, il est un vrai vivant, on dirait même qu'il souffre d'hyperémotivité. Il est particulièrement attachant. Dans le film ses phrases sont courtes, sont regard est fixe et il use bien trop du silence : trop mystérieux. Mozart dans Amadeus de Milos Forman possède une personnalité bien plus proche de celle de Rubempré de Balzac que de Rubempré de Giannoli.
    Autre point fondamental, Lucien de Rubempré de Balzac réussit à ce point car certes il a du talent, mais est surtout doté d'une beauté (héritée de sa mère) quasi unique : tout le monde le regarde et le dévore des yeux, même les hommes admettent tous son infinie beauté ; si subjectivement je trouve l'acteur quelconque (Dolan est mille fois plus charmant, élégant et beau), j'estime qu'il était au moins nécessaire de mentionner l'importance de cette beauté singulière mentionnée des dizaines de fois dans le livre, de Châtelet à d'Espard en passant par Dauriat, David Séchard, les frères Cointet et le curé espagnol.

    Au fait, je sais que c'est un détail, mais Lucien est blond, pas châtain foncé : il eut été si facile de corriger cette incohérence...

    Bref, 2,5 étoiles pour toutes les qualités que j'ai énoncées mais je ne pardonne pas les incohérences et surtout l'inexistence des deux-tiers du roman, dont Ève et David qui sont fondamentaux.
    Je suis certain que quiconque aime ce roman autant que moi sera d'accord avec la majorité de ce que j'ai dit.
    Garlaschi L.
    Garlaschi L.

    16 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Bon film avec une mise en scène sobre et élégante pour un livre si dense et si difficile à adapter.. Bien servi par des costumes et une reconstitution impeccable et des acteurs qui s’en donnent à cœur joie. Seul bémol : le film est un peu trop constant dans sa narration ( qui use parfois de facilités en voulant se raccrocher à l’actualité ) et l’on reste un peu sur sa faim car il manque un peu d’envolée sur sa fin.
    Un bon moment de cinéma qui a le mérite de donner envie de (re)lire le chef d’œuvre Balzacien et c’est déjà beaucoup.
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