Avis sur Mosul

Une véritable claque, voilà comment je résumerais Mossoul.
Ce film est un genre si différent des films de guerre habituels américains, on y voit de la réalité, pure et (très) dure.
Je le recommande, et espère d'autres films de la même qualité de la part de Netflix!

Wow. Enfin un vrai film de guerre, loin des clichés habituels et des exercices de style sans âme. Du vrai, du brut, portés par un casting solide et une réalisation vivante et sans chichis.

Voilà un film vraiment sorti de nulle part. « Mosul » est le premier long-métrage d’un collaborateur fidèle de Peter Berg (« Le Royaume », « Traque à Boston », …) et est produit par les frères Russo (réalisateur des mastodontes « Avengers, Infinity War » et « Avengers, Endgame » et qui continuent leurs productions dédiées à Netflix après le plutôt bon « Tyler Rake »). C’est un pur film de guerre réalisé avec un budget bien moindre que d’autres films du genre, sans aucun acteur connu et vraiment ciblé sur une partie méconnue du dernier conflit irakien. Le long-métrage donne une vision occidentale du combat de ce pays contre l’État Islamique après le départ des américains. De par sa nationalité américaine d’abord mais aussi par le biais de ses financements hollywoodiens, mais il n’en reste pas moins éloigné de toute tentation manichéenne. En outre, il permet de connaître certains aspects peu connus de ce bourbier au Moyen-Orient où la géopolitique à géométrie variable est parfois obscure et versatile. Ici on suit donc une troupe du SWAT irakien crainte par Daesh et qui a vraiment voulu nettoyer la ville de Mosul et l’Irak du danger islamiste. Une forme d’hommage à ces soldats, parfois anciens flics, qui ont souvent donné de leur vie et de leur entourage pour ôter ce mal du fanatisme religieux de leur pays. Si le film est efficace, il est tout de même loin de films tels que le magistral « La Chute du faucon noir » de Ridley Scott ou de la bombe « 13 hours » de Michael Bay qui signait là son meilleur film.



Les séquences d’action sont tout à fait honorables, filmées au plus près des soldats et rendant compte du danger pouvant surgir de n’importe où. Cet état d’urgence est parfaitement rendu dans cette œuvre sans aucun temps morts où les fusillades et les explosions s’enchaînent à rythme effréné sans tomber dans la surenchère. Le fait de prendre des acteurs inconnus qui parlent arabe ajoute à l’impression de réalisme de « Mosul ». Malheureusement, tout n’est pas parfait ici et il y a pas mal de défauts propres à un premier film ou qui se retrouvent souvent chez les réalisateurs qui s’avèrent plus doués dans l’action que dans la psychologie. On ne peut pas tout avoir c’est sûr… Mais c’est mieux tout de même quand c’est le cas! En effet, les différents soldats présents dans le film manquent d’identité, ce sont des figures interchangeables sans aucune personnification, ce qui nuit considérablement au fameux processus d’identification, nécessaire et important pour que le spectateur. Puisse s’investir émotionnellement. Même les deux ou trois personnages principaux ne sont guère mieux lotis. Pas forcément que les acteurs manquent de charisme ou qu’ils soient mauvais – ce n’est pas le cas – mais ils ont trop peu à jouer hormis le fait d’être des soldats pour qu’on puisse vraiment les juger. Ensuite, le scénario est trop linéaire, la mission trop nébuleuse (donc manquant de but pour le spectateur) et les enjeux finalement limités au strict minimum. Heureusement, la fin remonte ces carences avec une surprise inattendue qui redonne un peu de teneur et de fond à l’ensemble. « Mosul » plaira aux inconditionnels de films de guerre mais restera certainement trop léger sur plusieurs points pour les autres.



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Le récit suit une équipe du SWAT irakienne, secrète mais bien décidée à annihiler les derniers bastions de Daesh à la fin du conflit. Elle est menée par un major patriarche au charisme certain et recrute un jeune policier qui se révélera un atout efficace. Ce qui marque c'est avant tout le décor, une ville en ruines, véritable labyrinthe où la mort peut faucher à chaque instant.
Pas le coup de poing attendu, mais un film de guerre de bonne facture et mon 1er film en langue arabe.

Je me suis mis sur Netflix sans trop savoir quoi regarder, j'ai vu ce film, je me suis dit "encore une daube Netflix", car faut avouer qu'en réalisation de films, Netflix est à la ramasse... Donc je me suis mis cette nouveauté sans absolument rien attendre, j'avais même prévu de m'endormir devant, un film berceuse en quelque sorte... Eh bien j'ai été happer dés les 5 premières minutes par le charisme des personnages, une véritable baffe s'en suit... Ce film nous mène au Coeur de l'enfer des combats de Mosul en Irak... Nous montre une réalité brut du terrain sans concession... Dans ce film, nous suivons le S.W.A.T (Special Weapons And Tacticles) Irakien de Ninine... Rien est épargné, une grande réalisation, de très grands acteurs, une très bonne photographie, de très bons décors... ça change réellement des films de guerre insipide, sans âmes et, sans nuances et super héroïque, que nous servent habituellement les ricains et, surtout par Netflix... Dans ce chef d'oeuvre on voit la vision d'une unité d'élite Irakienne, du jamais vu... Comme quoi il n'y a pas que les Américains qui se sont battus en Irak, les Irakien aussi ont verser leur sang pour défendre leur terre... A recommander fortement!

Ce film est tout simplement un chef-d'oeuvre.
A l'évidence une nouvelle référence dans le cinéma de guerre.
Les scènes de combats sont d'un réalisme impressionnant, les acteurs sont juste, sans surjouer, avec une présence déroutante...
Pour vous dire tout j'ai démarré ce film en me disant je vais m'installer et m'endormir devant un nanar de Net...
Oui parce que sur Net.. le titre n'est pas le meme donc pas d'info sur le film et la....oh! surprise.
Je viens de terminer ce film et je ne sais plus trop ou j'en suis tellement je suis dérouté.
Je n'avais pas ressenti cela depuis "démineur" le chef-d'oeuvre de kathryn Bigelow.
Matthew Michael Carnahan nous signe la une œuvre incontournable...merci pour ça.

Incroyable de réalisme, ce film est un coup de poing. Réalisation hyper efficace et interprétation stupéfiante. Une réussite sur un sujet rarement abordé.

Film de guerre, quasiment en huis clos, linéaire et plutôt bien réalisé. Classique dans le genre si ce n'est le théâtre des opérations et des belligérants. 2.5/5 !

Le film débute ensuite par une fusillade démonstrative, celle qui nous plonge d'emblée dans l'enfer de la guerilla urbaine. On pense alors tomber dans un énième film de guerre. Mais petit à petit deux paramètres vont nous intéresser qui vont subrepticement nous hanter pour nous attacher à ce récit. L'un repose sur le jeune, il a peur, il ne sait pas où il met les pieds, il s'interroge, et il va se prendre en main sans s'en rendre compte jusqu'à cet ultime second point, celui qui va nous mener au but de la mission, une mission qui ne dit pas son nom et qui semble pourtant si évidente dès que le jeune est engagé. L'immersion est réaliste, et donc violente, comment pourrait-il en être autrement ?! Mais le réalisateur évite tout gunfight stylé, le réalisateur va droit au but, sans jamais être trop explicatif jusque dans cette ultime séquence. A conseiller.
Site : Selenie

Un film puissant, très violent et terriblement vrai. Une mise en scène de grande qualité et qui laisse le spectateur complètement scotché à son siège. Un excellent film de guérilla urbaine.

Une petite série B , plutôt bien ficelée. Un bon suspens , des décors bien reconstitués, et un scénario qui tient la route , bien écrit . Les acteurs sont aussi excellents, donc tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment de cinéma.

Depuis plus d'une décennie, l'apparition de l'Etat Islamique, son expansion par le sang et ses nombreuses atrocités ont rythmé l'actualité internationale. Pourtant, le cinéma s'est très peu penché sur le sujet. Trop récent ? Trop sensible ? Heureusement, "Mosul" palie cette lacune en plongeant le spectateur en pleine bataille de Mossoul aux côtés du SWAT de Ninive. La reconstitution est impressionnante et l'immersion dans ce chaos urbain est totale. J'ai apprécié la sobriété de la mise en scène qui reste efficace en évitant les pièges des gros films d'action hollywoodiens. Ici, pas de musique en dehors du chant du muezzin, pas de gunfights stylisés à l'extrême, rien d'inutile vient alourdir l'intrigue,... Bref, l'effet est direct et percutant pour un excellent rendu.

De passage derrière la caméra, le scénariste ne capte pas bien les instants de répis et les liens qui se tissent dans le groupe swat. L'action est un bon véhicule blindé qui part de façon linéaire et ascendante, mais qui se protège trop des échanges et de l'importance des regards. Mosul est juste mais pas organique.

Je pense que le réalisateur n'a pas été capable de remarquer la lenteur des dialogues parce qu'il ne parle pas la langue. De nombreuses erreurs sont négligées parce qu'il n'y avait pas d'expert en zone de guerre pour guider le réalisateur. La perte d'un soldat dans une zone de guerre entraîne une certaine réaction de la part de son groupe elle est presque constante chez toutes les victimes de guerre réelles elle est très bien représentée dans Il faut sauver le soldat Ryan et je ne l'ai vue dans aucun autre film sur les zones de guerre. La relation entre les différents groupes de combat en Irak n'était pas du tout hostile. Les Iraniens et les Américains étaient aussi bons alliés qu'ils pouvaient l'être dans cette guerre. Ce film aurait été très bon s'il avait eu une fin appropriée plus d'histoires secondaires un accent sur la véritable tragédie humanitaire des personnes impliquées en particulier les minorités et les femmes violées. Négliger un sujet tel n'est pas bon car il y a la douleur réelle des gens qui ont souffert et il a la responsabilité de transmettre la souffrance d'une manière historiquement précise...

Ce film de geurre made in Netflix tiré de fait réel nous plonge dans une geurre moderne qui commence à être de plus en plus traité.
Et Mosul s'en sort bien de part une réalisation correct, des acteurs convaincants et de l'action bien dosé.
On est surpris par le but des opérations dans le dénouement de l'histoire qui paraît improbable.