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    La Rivière rouge
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    4,0
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    76 critiques spectateurs

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    chrisbal
    chrisbal

    12 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Sacrée transhumance que cette "Rivière Rouge", véritable voyage épique à travers les Grandes Plaines du Middle West avec un impressionnant troupeau de bétail.
    La confrontation avec les indiens est par contre beaucoup plus anecdotique et ressemble surtout à un concours de tir aux pigeons....
    Qu'à cela ne tienne, on se consolera avec 2 acteurs remarquables, John Wayne et Montgomery Cliff, et un savant mélange de respect, de rivalité et de complicité.
    Il ne pouvait donc en être autrement de ce happy end un peu gentillet et certains regretteront le sort qui était réservé à Tom Dunson dans le roman de Borden Chase (oui mais voilà, en 1948 on est encore loin des fins tragiques à la Corbucci et surtout, on ne tue pas John Wayne...)
    Un excellent western donc (pour moi le meilleur d'Howard Hawks), dramatique et léger à la fois et qui se laisse regarder sans ennui...
    Verobisson
    Verobisson

    5 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2023
    Merveilleux classique du genre : Il est étonnant d'apprendre que c'est le 1er western du réalisateur car le" fil rouge" du film est bien ce long convoyage de milliers de têtes de bétail. Le passage le plus captivant est justement le passage de la "Red River" où la tension est palpable, spoiler: ( bien qu'il ne se passe rien)
    ,avec la traversé des "cows" et le travail des "cows boys" sur leurs montures spoiler: (vraiment doués).

    Certes la vision des "peaux rouges" et des femmes est caricatural , mais on appréciera de voir l'attaque du convoi par les "comanches". Les deux acteurs principaux jouent avec harmonie leurs rôles : John Wayne en rustre impitoyable, et Montgomery Cliff spoiler: (qu'il est beau et monte bien à cheval)
    en fils épris de justice et de justesse
    Le tournage en noir et blanc et la musique sont très au point. On regrettera, comme dans beaucoup ces vieux films, une fin sympathique mais ridicule
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    C'est un sacré western, des paysages immenses, et des têtes de bétail à perte de vue ou presque, John Wayne, qui fait du John Wayne au passage et Montgomery Clift qui joue son 1er grand rôle. Dommage que le film soit en N&B, autrement on aurait autrement apprécié les paysages. Le film accuse quelques années aussi, je trouve, d'ailleurs les scènes en studio lui donne aussi un coup de vieux. Reste cette histoire d'hommes liés par le troupeau qu'ils doivent transporter sur 2000km. Une aventure bien racontée par Howard Hawkes.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    225 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2023
    Un western de Howard Hawks assez surprenant, dans la mesure où John Wayne n'est pas à proprement parler le "héros" de l'histoire en mode preux chevalier sans la moindre part d'ombre. Jouant de cette nuance et avec la révélation Montgomery Clift en contrepoint, cette Rivière Rouge exalte à la fois le mythe américain du Far West et les caractères d'hommes bien trempés, en les égratignant quelque peu au passage. Le film est nourri de quelques brillantes scènes et d'une interprétation globale de qualité qui rendent le spectacle attrayant, même si la fin sonne un peu faux en contraste avec le reste du film.
    Agnes L.
    Agnes L.

    128 abonnés 1 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2023
    Très vieux film en noir et blanc avec un John Wayne qui joue un chef de convoi tyrannique. On peut admirer le cheminement spectaculaire de l'imposant troupeau de bovins qui fut le premier à faire ce voyage sur le plan historique. Si les conflits entre les hommes paraissent réalistes, on ne peut pas en dire autant de la partie avec les femmes qui est totalement plaquée. Globalement, il y a pas mal de longueur et ce western classique ne m'a pas vraiment enthousiasmée par son manque de subtilité.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2023
    Chouette western avec un john Wayne volontairement détestable. Un scénario malin et pleins de rebonds. Une mise en scène élégante et des seconds rôles bien écrits.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Il est assez rare de voir John Wayne jouer un rôle de « méchant ». Du moins, à cause de l’aigreur, il va devenir progressivement paranoïaque et violent. Intéressant. A son opposé, le très « cool » et sensible Montgomery Clift, son fils « adoptif ». « La rivière vouge » aborde la question du rapport filial (mythe d’Œdipe) : le « fils » qui n’a pas son mot à dire va chercher à s’extraire progressivement de l’emprise de son « père » omnipotent. L’intérêt principal de ce film réside, d’un côté, dans cette confrontation qui va dégénérer (avec une « mise à mort » symbolique) et, de l’autre, dans le mythe du convoi du bétail à travers le Wild West. Dès les premières scènes, la violence inhérente à cet univers sauvage s’installe et ne cessera d’aller crescendo. Dans la seconde partie du film, l’arrivée de la solaire Joanne Dru va éclaircir le film avec une happy end attendue (on aime, on n’aime pas). Malgré quelques temps faibles, un quasi chef d’œuvre quasi incontournable.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Greg
    Greg

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2022
    Un très bon western par le réalisateur Howard Hawks qui met en vedette deux grands acteurs du cinéma que sont Montgomery Clift et John Wayne.

    Montgomery Clift signe ici son tout premier film et il faut avouer que sans connaitre cette information, on ne pourrait pas y croire tellement son jeu d'acteur est excellent. Clift montre de quoi il est capable et ne se laisse pas intimider face à une pointure du cinéma qu'est John Wayne. Je note également la bonne prestation de l'acteur Walter Brennan qui joue Groot et son humour en cours d'aventure qui permet de donner une touche amusante non négligeable à l'histoire du film.

    Le scénario se laisse agréablement regarder du début jusqu'à la fin avec quelques rebondissements au cours du film qui permettent au spectateur de cogiter sur la suite des événements. Cependant, la fin du film n'est pas à la hauteur du reste du film puisqu'elle est bâclée et idiote, ce qui m'a laissé sur ma faim. Je sais que le réalisateur a malheureusement du attendre pendant des jours que la pluie cesse afin de pouvoir tourner la scène finale qui devait être la base bien meilleure que celle-ci, mais la pluie ne cessant pas, le réalisateur a préféré s'arrêter là pour éviter de perdre plus d'argent inutilement. C'est bien dommage mais cela est compréhensible.

    En conclusion, c'est un très bon film que les passionnés du genre dévoreront avec grand plaisir. Un régal !
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Faut-il être complètement égaré, voire passablement abscons pour abandonner comme le fait Tom Dunson (John Wayne), sa bien-aimée Fen (Coleen Gray), au milieu d'une caravane d'immigrants traversant les Grandes Plaines, en route vers la terre promise ! Le premier veut quitter le convoi avec son chariot, pour poursuivre en individualiste convaincu, sa propre route, à l'écart de la collectivité. Son objectif est de trouver une terre à pâturages, de s'y installer quel que soit le prix du sang à payer, et de bâtir un élevage destiné à faire pâlir de jalousie tous les grands propriétaires au nord du Rio Grande, puis de convier sa compagne à le rejoindre. Mais c'est sans compter la détermination de Fen qui refuse de le laisser partir sans elle. Autant le dire tout de suite, Tom commet une double erreur: se passer tout d'abord de la proximité de Fen, une jeune femme aussi solaire que passionnément bouillonnante, puis, de croire que celle-ci est en sécurité dans ce convoi, à l'abri des hors-la-loi ou des tribus indiennes qui écument la région. Restées hors-champ, l'attaque du convoi et sa destruction complète, infirmeront l'excès de prudence, l'intransigeance devrait-on dire, de Tom qui refusait d'exposer Fen aux risques inhérents à son rêve d'empire bovin. Bien mal lui en a pris. Peut-on imaginer geste plus définitif, plus énigmatique pour ne pas dire inepte alors que, totalement énamourée, Fen s'abandonne dans les bras de Tom, tandis qu'à l'arrière-plan, les chariots bâchés traversent imperturbablement le cadre ?

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
    http://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/01/un-moment-degarement-chez-howard-hawks.html
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    4 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Ce premier western d'Howard Hawks n'est pas sans rappeler La Prisonnière du Désert (1956) de John Ford. John Wayne y interprète un réactionnaire et phallocrate, d’abord jeune éleveur qui part de rien, puis âgé, qui crée le premier grand troupeau de vaches du Texas, qu'il va devoir convoyer pendant un long périple pour les vendre et nourrir le pays.
    Chemin faisant il y aura les Indiens, le convoi de pèlerins avec le love interest (Joanne Dru, qui apparait tard dans le film), la mutinerie, car John Wayne devient obsédé et violent, la débandade des animaux qui prennent peur, la traversée de la rivière. Bref toutes les articulations dramatiques sont là, vues avant et après dans de multiples westerns.
    Malgré des éléments qui datent le film (d'horribles intertitres, une voix off inutile, une musique permanente et pénible) mais qui sont communs vu la date du film, le film emporte l'adhésion, grâce à la noirceur du personnage de John Wayne, grâce aussi aux personnages de Montgomery Clift, et aux très bonnes scènes avec Joanne Dru, qui oscillent entre modernité et théâtralité. Ces premières scènes avec Joanne Dru sont d'ailleurs un bréviaire pour apprenti dialoguiste: dans le ping-pong une question répond à une question.
    Un personnage féminin fort, des personnages masculins torturés (John Wayne et Montgomery Clift) font de ce western une bonne surprise. L'ensemble du casting est plutôt solide, avec les tronches de Walter Brennan (moins pénible ici que dans Rio Bravo), John Ireland ou Noah Beery Jr.
    Le film fait un usage important des décors naturels. Préconditions à beaucoup d'éléments dramatiques. Et ils évitent certains éléments de théâtralité.
    Nous n'avions une faible hystérésis sur ce western d'Howard Hawks. Erreur corrigée. Il se situe entre ses meilleurs: The Big Sky (1952) et El Dorado (1966).
    gotein
    gotein

    6 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Un grand western puissant au souffle épique, ou les scènes grandioses se succèdent. Mais ce qui reste passionnant c'est les rapports entre les personnages. John Wayne tout à la fois courageux puis cruel face à un Walter Brennan fidèle en lui même et une Joan Dru magnifique . Mais la vrai sensation du film c'est Montgomery Clift, 26 ans , qui pour son premier film, tout en retenue et en puissance arrive à faire jeu égal voire même par moments à éclipser le grand John Wayne. Certains regretteront peut être une happy end mais on pourra difficilement s'en plaindre tant la tension a été forte pendant la deuxième partie du film.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2021
    Il faut être patient dans la première partie du film, un long prologue plutôt pesant qui réunit pas mal de poncifs du western : l’image du « héros » imperturbable, Tom Dunson, le baiser d’au revoir à sa dulcinée, la fidélité du vieux Groot, la menace des indiens, le tout sur une musique grandiloquente…Elle n’a que le mérite de poser les personnages et les bases de la suite.
    Le film prend son envol dans sa seconde partie, qui commence quinze ans plus tard, et qui réunit les histoires individuelles et l’histoire collective : l’ouverture d’une piste par un gigantesque transfert de bétail qui représente un pas décisif dans l’histoire et l’économie du pays. Au cours de cette grandiose aventure, les failles et faiblesses des différents personnages se font jour, relativisant ainsi les impressions données dans le prologue. Et le film bascule lorsque Matt choisit d’écouter sa conscience, au détriment de sa fidélité et de son amitié pour son père adoptif. La troisième partie du film prend une dimension dramatique et psychologique entre les différents personnages. Cela donne des scènes remarquables comme les face à face entre Tom et Matt, ou la magnifique discussion entre Tom et Tess, le récent grand amour de Matt. Là, dans son premier western, Hawks dynamite (il faut resituer le film à son époque) le genre, en déconstruisant l’image mythique du héros, et en donnant aux femmes l’intelligence et la lucidité qui manquent aux hommes ; et le dernier duel qui oppose habituellement solennellement les deux héros se transforme en une simple bagarre sans vainqueur, si ce n’est le discours raisonnable que cette femme leur tient.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 916 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Un western long et lent, qui chemine au rythme du troupeau de bovins (dont on a fait peu de cas pour ce tournage) et qui a l'intérêt d'un affrontement psychologique entre John Wayne et son fils adoptif Monty Clift, même si la fin sacrifie au happy end exagéré et féministe comme Hollywood les aimait.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Un western épique et humain, à la mise en scène d’un grand classicisme qui offre des séquences sublimes mais aussi quelques longueurs, servie par l’interprétation impeccable du duo John Wayne/Montgomery Clift.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    941 abonnés 4 863 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2021
    John Wayne se livre dans la tente avec la femme:
    je croyais avoir un fils.
    Tout est dit. La transmission. Et la trahison donc.
    Un superbe western qui mêle les sentiments , la bravoure , le courage et l’amitié.
    Une aventure et une épopée grandiose avec toutes ces bêtes.
    De très beaux personnages.
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