Avis : Une affaire de détails - Page 5

Je trouve Rami Malek sans ame... il n'est pas attachant, ne suscite pas l'emotion. Le film est tire vers le haut par Denzel Washington et Jared Leto. L'intrigue n'est pas original mais la realisation est correct. On reste interesse jusqu'au bout mais sans plus...

Une affaire de détails commence plutôt bien, nous captivant en un regard désespéré de cette jeune fille prise au piège d'un individu louche qui la poursuit dans la nuit... La mise en scène est bonne, et le reste durant ces 2h10 infernalement longues, mais le reste s'évanouit dès le titre passé : rien ne va dans ce thriller. On pense d'abord à l'interprétation, entre Rami Malek (qu'on adore au possible) qui prend sa tête dans ses mains environ 12000 fois (c'est la pose "flic torturé par l'enquête"), Denzel Washington qui regarde dans le vague pour annoncer ses flash-backs/visions fantômatiques (on ne comprend jamais l'intérêt de ces scènes, alors mal introduites par un jeu de soap... C'est encore pire), et Jared Leto en surchauffe totale, qui semble jouer dans un nanar sous coke, et détonne à chaque scène dans ce qui tente péniblement d'être un polar noir... L'enquête lambine, les conversations inintéressantes s'enchaînent, les problèmes de couple ou de solitude des enquêteurs bouffent l'ambiance poissarde (on s'ennuie), le final déçoit carrément (si vous veniez pour avoir une résolution, fuyez : l'histoire vraie est restée un "cold case"...), mais à l'inverse d'un Memories of Murder (qui adapte aussi un cold case) les 2h de film qui précèdent ne nous donnent pas l'impression une seule seconde de chercher un autre intérêt que cette fameuse identité du coupable. La dernière ligne droite lorgne d'ailleurs du côté d'un bon Fincher (Zodiac, Seven), mais n'arrive même pas à copier correctement, insérant au forceps un énième flash-back obscur (on n'est pas sûr d'avoir tout compris), et une sur-explication balourde (à l'inverse) du contenu de l'enveloppe remise au jeune inspecteur (pourquoi faire ce gros plan ridicule sur le support des barrettes ? On a bien vu que celle reçue par Malek est neuve et intacte, ce qui ne correspond pas du tout à celle d'une femme enlevée...). On ne sait pas vraiment ce qui nous afflige le plus dans ce thriller raté : sa mollesse incroyable, ou Jared Leto complètement stone qui flingue chaque scène où il apparaît. Serait-ce lui, le Diable qui est dans les détails ?

Lorsque les vieux os se font sentir, c’est qu’il est temps d’aller de l’avant, de rebondir sur une opportunité et de s’évader une bonne fois pour toutes et sans regrets. John Lee Hancock doit probablement y songer à présent. De retour dans ses écrits des années 90, son enquête, s’il est possible de le qualifier ainsi, souffre d’une sévère comparaison avec les succès de Fincher, « Seven » et « Zodiac » (pour ne pas dire « Memories Of Murder »). C’est inévitable et pourtant, quelques idées auraient pu remanier une finalité, qui nous est servie avec un temps de retard, que ce soit dans l’époque à laquelle on nous raconte les faits ou bien dans la timeline d’une intrigue qui ne cessera de creuser, sans résultat. Le réalisateur-scénariste n’a pourtant pas à bouder dans une carrière, où il finit par créer de l’attente. Mais tout ce qui était convenu de croiser dans le comté de Kern, à savoir le suspense et une tension mortifère, s’effacent peu à peu.

Un tueur en série et un couple de détectives à ses bottes, voilà un décor mille fois replanté et essoré, jusqu’à sa moelle la plus académique. L’intrigue ne cherche donc pas nécessairement à se libérer de l’emprise du « Déjà vu », sans manquer d’accentuer sa confusion dans sa démarche. Nous y trouvons ainsi un vétéran, essoufflé et notamment torturé par un crime non résolu, répondant au nom de Deke (Denzel Washington). Sa perspicacité et sa partition en solo régalent dans les seuls instants qui lui sont permis d’exister. Malheureusement, il n’est plus question de tenter le cavalier seul et c’est là que le duo pêche, autant en interaction qu’en fonctionnalité. Il serait donc judicieux de le distinguer de son jeune apprenti, avide de succès ou bien d’enterrer son stress, qui pollue à la fois sa vie privée et professionnelle. Baxter (Rami Malek) est un ambitieux qui évolue dans la sauvagerie d’un monde qu’il ne peut contenir. En courant après le crime et non en amont, il finit par cultiver une charge mentale, à en faire pâlir son interprète. Il s’agit donc d’une tâche délicate que de se placer au-delà de la superficialité des émotions de protagonistes aussi mystérieux qu’ennuyeux.

La soif de réponses se transforme ainsi en une introspection au sujet du deuil des victimes, qu’on ne saurait caractériser que par une silhouette fantomatique… Les effets de style s’empilent les uns après les autres, sans donner suite à un développement décent ou simplement existant. Et en limitant son casting quatre étoiles à ses têtes d’affiches, le spectateur perdra rapidement l’horizon, jusqu’à la soudaine apparition du suspect trop parfait, Albert Sparma (Jared Leto). Son allure, sa démarche, son élocution et sa perception d’une menace invisible en deviennent risibles, à la limite d’un nanar. C’est véritablement une variable que le film ne contrôle pas et ne soutient pas le propos qu’il cherche à couver, jusque dans les derniers instants, illustratifs à souhait. Le titre souligne pourtant ces choses et ces détails qui trahissent la volonté du vice. Le film s’y noie volontiers et sans le savoir, se déconnecte des enjeux qu’il avait initialement lancé.

En somme, « The Little Things » (Une Affaire de Détails) manque de renverser un concept revisité, sachant qu’il détient une clé de voûte dans la dernière demi-heure. Deke trouve en Baxter la même âme égarée et blessée qui l’a longtemps bercé, mais tout ceci est servi dans une autopsie d’une piètre qualité. Les personnages sont constamment broyés par un manque de modernité et de crédibilité, qui les protège le temps d’une exposition, désastreusement émiettée comme les indices que l’on nous lance et que l’on renvoie avec deux fois plus de déception.

Sur le thème récurrent au cinéma du tueur en série, un polar qui se laisse tout juste regarder, strictement distractif et qui n'offre qu'une tension dramatique trop peu prégnante et une vague ambiance paranoïaque comme avait si bien réussi à le faire David Fincher avec "Seven" auquel il est fait référence ici ou encore "Zodiac". Un ensemble mollement mis en scène, sans véritable idée narrative à part la turbidité morale et psychologique des enquêteurs face à un psychopathe retors et joueur mais qui s'avère bien loin de la vision sombre de MIchael Mann dans "Manhunter". Un casting imposant mais qui a du mal à vraiment convaincre à l'image de Rami Malek pas très bon en policier rigide et pincé, Denzel Washington ou Jared Leto, dont les motivations de son personnage demeurent extrêmement floues, ne dégageant qu'une énergie limitée dans leur jeu. Pas mal mais absolument pas mémorable.

Un bon casting ne suffit pas lorsqu'il est mal employé, ou plutôt sous-employé: ce film en fournit un bel exemple, alléchant le spectateur au départ pour tomber malheureusement très vite dans les travers de beaucoup de polars américains des années 2000. Personnages stéréotypés ou improbables (cf Jared Leto), scénario qui se veut alambiqué pour mieux cacher sa platitude, jusqu'à une partie finale qui laisse franchement interloqué. Il y a une certaine élégance de l'esthétique qui ne saurait masquer une grosse défaillance dans le rythme et la tension.

Une affaire de serial killer sans originalité où la caméra s'attarde beaucoup sur les cadavres. Denzel Washington fait le minimum syndical. Certains passages sont très peu crédibles et cette enquête ne passionne pas. De plus, ce film est assez bavard et très ambigu vis à vis des policiers qui dissimulent leurs bavures. Faudrait que réalisateurs et scénaristes songent à se renouveler...

Un bon thriller qui lorgne du côté de chez Fincher. Il y a une bonne ambiguïté dans l’intrigue pesante imaginée et réalisée par John Lee Hancock mais elle s’effiloche en seconde partie. La distribution aurait pu parfaitement combler cette lacune mais si Denzel Washington et Jared Leto sont fidèles à eux-mêmes - même si le second en fait un poil trop, Rami Malik est lui à la ramasse.

Le casting est l'ambiance instaurée nous promettent quelque chose de passionnant.
Malheureusement dans la 2e partie du film on perd un peu le fil et on ne voit plus bien ce qu'on veut nous raconter.

Un polar avec un casting 3 étoiles, une interprétation solide, une réalisation soignée et un dénouement surprenant, seulement ces petites choses regorgent de grandes longueurs et manquent d'intensité. Dommage.

Un film tout en longueur avec des acteurs vraiment bons et une BO sympa. L'histoire est simple, presque convenue et plutôt prévisible. Mais cela reste un thriller agréable à suivre, sans plus.

Les acteurs sont excellents, l'histoire est prenante du début à la fin. Un bon moment de cinématographie.

Un très bon thriller qui n a malheureusement pas eu la chance de sortir en salles en France et c est bien dommage. Une ambiance lourde et pesante qui offre la part belle aux comédiens. Un scénario qui tient la route pourtant dans le genre on en a tous vu beaucoup...

Un bon petit thriller très proche de Zodiac de Fincher même si on en est loin , mais grâce à ses acteurs le film est bon . Du suspense , des interrogations que des fois on a du mal à comprendre. Denzel Washington fidèle à lui même mais un ton en dessous avec son rôle de flic dépassé, Jared Leto toujours déjanté, mais mon intention c'est Rami Malek que j'avais vu dans ' Bohemian Raphsody ' , on voit tout son talent..... Il manque quelques choses dans ce film, dommage car j' ai aimé.....

Une enquête policière, rondement bien menée, par un casting en or massif, toujours le très convaincant et charismatique, Denzel Washington, la pièce maîtresse et montante, Rami Malek, et Jared Leto, flippant à souhait. Basé dans les années 90, un retour dans le passé nous ait autorisé, avec cette affaire de tueur en série sexuel. La. Complicité entre les comédiens est evident, un bon petit mélange. Un humour assez sympa malgrés le sujet. Et des dialogues bien fournis. Après, on ne sort pas des sentiers battus, ce n'est pas très original, mais ça fonctionne. Un final qui n'en est pas un, en queue de poisson, qui tourne au drame. Je m'attendais pas à une fin comme ça, avec ce rebondissement lugubre, sombre, qui ressemble à Seven. Le méchant gagne ou pas, mais le gentil flic, que va être son verdict ?

l'ombre de David Fincher plane sur ce thriller, sans égaler #zodiac ou #seven maintient un climat sombre jusqu'à un final plus retors et ambigu que prévu. Denzel Washington est impressionnant. mention spéciale pour le casting alléchant.