"Féroce", ou le retour du film politique français. Ca tape où ça fait mal, et ça tape fort. Pour moi, regarder ce film revenait à prêcher un convaincu, donc de ce côté-là pas de surprise, son propos m'a satisfait. Et j'avoue ne pas avoir trouvé ça caricatural du tout (ça a été reproché au film de Gilles de Maistre tout de même !). On ne s'attardera pas sur les péripéties relatives à la réalisation de ce long-métrage de fiction (peu de financements en-dehors de quelques sponsors, acteurs, réalisateur et scénariste en participation, etc ). Bref, quatre ans après son écriture et une vingtaine de jours de tournage seulement, le film sortait en salles sur fond de polémique (au passage un grand bravo aux cinémas de mon coin qui ont eu l'immense courage de ne pas programmer ce film, ce qui m'a permis de ne pas pouvoir le voir alors que je le voulais, j'ai donc mis un point d'honneur à acheter le DVD à sa sortie ). En lui-même, "Féroce" n'est pas un pur chef-d'oeuvre, ne le cachons pas (quoique la fin s'avère assez terrifiante), mais il a le mérite de dépeindre avec pertinence des mécanismes très rarement montrés (les dessous des partis fascistes et la politique-marketing entre autres). Bref : il s'agit d'un film très lucide, militant et utile ( d'où les quatre étoiles ). En tant que documentariste de métier, De Maistre tient bien son film et ne s'égare pas en route. Pour finir, je souhaite remercier chaleureusement tous les acteurs d'avoir mis autant de coeur à mener à bien ce projet, Jean-Marc Thibault notamment est impressionnant. La sublime Claire Keim était la meilleure actrice imaginable pour jouer Lucie Lègle, je suis heureux qu'elle soit revenue sur sa décision (elle avait dans un premier temps refusé ce rôle qu'elle estimait trop difficile). "Féroce", ou comment une infiltration finit par dépasser l'infiltrant (Samy Nacéri)... "Féroce", ou comment un homme comprend qu'il n'est pas aussi facile que ça de tuer un homme.
L'intention était louable, mais le film est franchement mauvais. Caricatural, ennuyeux, désservi par les acteurs, démagogue, raté. Dispensable puisque n'apportant rien, excusez moi le pléonasme.
film réaliste et dérangeant qui dénonce le coté noir du front national, en se basant juste sur une certaine face caché du partie...jean-marc thibault joue à merveille le rôle de jean marie le pen...le reste du casting est sombre et féroce
Je n'ai rien contre les film longs mais là on s'ennuie ferme.Les scènes nues avec Claire Keim sont sans reproches.Claire Keim est une magnifique femme.Le reste;j'ai failli m'endormir, désolé.
L'histoire est intéressante d'autant qu'elle est étayée d'un bon scénario, de plus le casting est assez exceptionnel. Là où le bas-blesse c'est au niveau de la réalisation et du montage, certains plans font en effet (beaucoup) trop "docu TV"! L'image à vieillit mais le propos, quoi que parfois cliché, reste d'actualité.
Un film moyen avec une histoire moyennement passionnante et des acteurs pas vraiment convaincants. La B.O est pas mal, elle est signée BIOSS (mais for my people faisaient mieux à l'époque). A acheter 3€ maximum. Septembre 2011
vraiment surpris je m'attendai a un film moyen mais au final ce film est excelent le scénario est original et ce film nous montre clairement comment l'extreme droite pense et agit et ses vrai que sa fait peur sammy naceri joue trés bien dommage qu'il ne parle pas beaucoup dans le film et on a droit a quelques passages bien émouvant et je tiens a féliciter le réalisateur qui n'a pas eu peur de nous montrer les agissements de l'extreme droite et qu'il a du se battre pour pouvoir sortir son film
Voilà donc ce polar politico-psychanalytique qui mit en émoi le Front National avant l'élection présidentielle de 2002 au prétexte que ce parti politique se serait reconnu dans le portrait forcément peu flatteur du leader d'extrême-droite qu'interprète Jean-Marc Thibault. Pour autant, c'est un film bien médiocre que réalise Gilles de Maistre. Nul besoin d'être d'un bord ou d'un autre de l'échiquier politique pour s'en apercevoir. A partir d'un scénario alambiqué et pompeux, le réalisateur construit une sombre intrigue, glauque et indécise, étayée par des clichés maladroits et des considérations pseudo intellectuelles sur l'extrême-droitespoiler: , laquelle n'existe ici qu'à travers trois de ses chefs, des personnages sans charisme et à peine dégrossis, simplistes et, par conséquent, peu convaincants. C'est un peu l'extrême-droite expliquée aux adolescents, à en juger par son approche politique réductrice, élémentaire, et par la présence de la vedette (surclassée) des ados: Samir Naceri. spoiler: Alain, homme taciturne et tourmenté, parvient, malgré ses origines maghrébines, à infiltrer le parti au point de devenir le potentiel gendre de son leader (au passage, que viennent faire ici ces coucheries grotesques avec la fille du président, cet érotisme complaisant complètement hors-sujet?).Son but n'est pas autre que de tuer le chef facho.
Ce méli-mélo poussif et laid prétend à la profondeur spoiler: (notamment lorqu'il expose le trouble identitaire du personnage de Naceri) mais occulte, au profit d'une intrigue étriquée et caricaturale, ce qui fait la droite extrême du début des années 2000 en France et détermine son ancrage politique, qu'on y adhère ou pas (je précise que je suis dans le second cas): sa philosophie et son histoire, son organisation et son électorat. Tout, quoi.
Comment le réalisateur du Premier cri (2007) a pu réaliser Féroce (2002), on dirait l’œuvre d’un novice, tant le film est bâclé à plusieurs niveaux et ne parvient jamais à nous tenir en haleine. La mise en scène est glauque et ratée, l’utilisation de la DV rend le film encore plus mauvais qu’il ne l’est, les acteurs étant tous caricaturés au maximum, cela en devient écoeurant. Quant au jeu des acteurs, entre Samy Naceri qui tire la même tête du début à la fin et le jeu exécrable de Elsa Zylberstein, seuls Bernard Le Coq & Jean-Marc Thibault font la différence. Le film et son pitch sont d’un ennui consternant !
Il est d'intérêt général de voir ce film, de comprendre que certains actes sont lourds de conséquences, surtout dans le contexte actuel - celui de 2002 comme celui de 2017 - Merci à tous ces grands comédiens d'avoir participé à cette oeuvre car je suis sûr qu'ils ne l'ont pas fait avant tout pour le cachet : malheureusement, y a-t-il de la place, dans le circuit de distribution cinématographique français (3 salles à Paris la semaine de sa sortie), pour des oeuvres politiquement engagées ? Le seul petit bémol que je mettrais à ce film c'est sa réalisation : des scènes sombres, des lieux assez limités et des décors à moindre coût. Cela fait davantage penser à un documentaire ou à un téléfilm qu'à un film de Cinéma. Mais peut-être que tout cela est avant tout un problème de budget et de financement car on sent que ce film n'a pas dû être facile à financer ?
L'interprétation de Bernard le Coq est surprenante, c'est tous qu'il a de bien dans le film. Samy Nacery joue les durs et on se marre. Un beur qui intégre l'extrême droite et se tappe la fille du candidat raciste est tout à fait grotesque.
Alain, décide de tuer Hugues Henry Laigle, le leader d'un groupe néo-nazis. "Féroce" est un film qui n'a pas bien vieillit, les acteurs sont peu convaincants et l'ambiance morne qui y règne plombe encore plus le tout.
J'ai trouvé ce film d'une nullité absolue. On est très loin d'un polar politique. C'est grotesque, tant par le jeu d'acteur que par l'histoire en elle même qui est totalement irréaliste. Et le mot irréaliste est trop gentil comme qualificatif.